La réflexion philosophique nous détourne-t-elle du monde ?

« Gérard Grande TSA Dissertation de philosophie Sujet : « La réflexion philosophique nous détourne-t-elle du monde ? » On dit souvent que le philosophe est un savant dont la recherche du savoir et de la sagesse le font détourner du monde ré nde dans lequel il vit.

En effet, Platon a raconté une fois que, Thalès étant sorti de chez lui pour contempler les astres, tomb un puits.

Une esclave qui passait par là lui demanda en se moquant : " Comment, toi qui n'es pas capable de voir ce qui est eds, t'imagines-tu pouvoir connaître ce qui est dans le ciel ".

Cette « rêverie » éprouvé par Thalès laisse entendre donc, q exion philosophique peut bien nous détourner du monde.

Cependant, l'histoire de notre société montre aussi que la philoso à la base de notre développement intellectuel, en proposant des théories, et des systèmes comme le fit, par exemple, Karl M son ouvrage L'idéologie allemande.

Ainsi donc, la philosophie peut aussi nous rapprocher du monde, de la société, et mêm ager politiquement dans celle-ci.

Jules Lagneau disait que : « la philosophie c'est la recherche de la réalité par la réflexio rd, et ensuite par la réalisation ».

C'est donc pour cela, qu'il faut se demander si la réflexion philosophique nous amène ment à nous détourner du monde.

Et même, on cherchera à savoir de quelle réalité la réflexion philosophique nous détourn t dans quel but ? La philosophie est la science propre à l'homme.

Ainsi, la réflexion philosophique cherche à détourner l'homme, du monde eur, des influences externes, pour l'inviter à revenir sur soi-même.

L'acte de philosopher consiste à réfléchir par soi même s uestion dont on ne connaît pas la réponse mais qui nous manque (elle nous fait défaut), sans avoir recourt aux opinions nes, ni à rien qui soit extérieur.

Néanmoins, avant les débuts de la philosophie, le monde réel tenait sur fond d'une présence e.

Ainsi, toutes les explications et tous les problèmes étaient posés sur un plan mythique.

L'homme ne raisonnait pas, il étai it à l'autorité de ce monde.

C'est ainsi que nait la philosophie, elle nait contre ce monde, influencés par les dogmes et la ologie.

Les premiers philosophes vont essayer de construire une image de l'univers où toute explication par les puissances es soient remplacées par l'usage de la seule raison.

C'est ce que Zénofan (VI – V siècle avant Jésus Christ) a montré aux gre et des dieux qui ne sont, selon lui, que des simples images.

Il pensait à l'horizon de l'athéisme qui répond à un changement igme général.

Ainsi la naissance de la philosophie va détourner l'homme du monde mythique.

Par conséquent, l'univers ordo mé par les dieux se substitue par une physiologie et une cosmologie.

La réflexion philosophique nous détournait de ce mon st devenu un mythe, il est devenu illusoire.

Cependant, l'homme continue à être influencé. L'homme, depuis sa naissance, est instruit et formé suivant les opinions de ses proches : « connaissance de son premier â t appuyée que sur la faiblesse des sens et sur l'autorité des précepteurs » disait Descartes, extrait de la recherche de la vér lumière naturelle, œuvres et lettres, Pléiade, p 879-881.

Il vit dans un monde dans lequel l'opinion et les avis personnels ent sur le sort de chacun.

Ainsi, la philosophie s'engage à mettre une distance par rapport à ce monde.

En effet, elle s'oppo onde de préjugés puisque l'opinion n'est pas un savoir ; il s'agit d'une connaissance variable selon les individus et même, el changer dans un individu au cours du temps.

Il s'agit donc d'une pensée qui n'est pas fondée sur la raison.

C'est donc pour c a philosophie va tenter de détruire ce faux savoir, le pseudo-savoir.

En d'autres termes, elle va essayer de purifier les esprits de détourner l'homme de ce monde si influencé par la subjectivité en ayant recours à l'ironie et à la maïeutique.

C'est-à-dire à travers des interrogations à celui qui croit tout savoir, elles créent la réfutation des opinions.

Ceci aboutit à une délivrance et à l'homme de sortir de ce monde, c'est-à-dire de reconquérir son ignorance, maintenant reconnue.

Cette purification enlè us ce qui nous est extérieur c'est-à-dire les opinions qui sont solidement ancrées en nous.

Tout ce qui n'est pas construit en est le reçu et par conséquent, cela nous est extérieur.

C'est donc pour cela que la réflexion philosophique nous invite à reve oi même, en d'autres termes, à revenir à la raison.

Pourtant, il y a des cas où la philosophie prétend nous détourné du mond pas en nous invitant à regarder vers notre intérieur, mais par le mensonge. En effet, avant Socrate, celui qui a déplacé le centre d'intérêt vers l'homme, il y avait les présocratiques, c'est-à-dire les stes qui avaient un intérêt pour la nature.

Les présocratiques cherchaient des causes et partaient des éléments de la nature expliquer le monde.

Ce dernier semble s'organiser à travers ces éléments : principe matérialiste.

Ils cherchaient à persuade re le destinataire.

Ils s'opposent à Socrate, et même, ce dernier dit sur eux, qu'ils sont des spécialistes du « qui pro quo » ue tout ce qu'ils disent, doit être vrai.

Ils donnent à leur discours l'apparence de leur vérité.

Ils masquent la réalité aux homm r font détourner du monde, du vrai monde à travers la parole.

C'est pour cela que Socrate disait que la parole ne devait pas ettre à l'efficacité sophistique.

Ils affirment aussi que l'homme ne peut pas accéder à la connaissance objective.

Ils nous urnent donc du monde volontairement en ayant recours à la parole. La philosophie socratique nous détourne bien du monde de l'opinion et du mythique, qui n'appartient plus à la réalité (c'es e), en nous invitant à revenir sur nous-mêmes, malgré les tentatives des sophistes pour nous détourner du monde par l'art d. »