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La philosophie est-elle nécessaire ?

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« Termes du sujet: PHILOSOPHIE La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.

Seul le fanatique ou l'ignorance se veut propriétaire d'une certitude.

Le philosophe est seulement le pèlerin de la vérité.

Aujourd'hui, où la science constitue tout notre savoir et la technique, tout notre pouvoir, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive.

A partir du savoir scientifique, la visée philosophique se révèle comme réflexion critique sur les fondements de ce savoir.

A partir du pouvoir technique, la sagesse, au sens moderne se présente comme une réflexion critique sur les conditions de ce pouvoir. POUR DÉMARRER Est-il légitime de faire grief à la philosophie ( recherche de la sagesse ) de ne servir à rien ? La question s'autodétruit d'elle-même, car la philosophie apprend à vivre et à mourir. Conseils pratiques La philosophie est d'abord exercice spirituel et sagesse.

Montrez bien, en vous appuyant sur des exemples (stoïcisme, épicurisme, etc.) qu'elle n'est pas d'abord spéculative.

Par conséquent, comment lui reprocher d'être inutile ? Vous pouvez partir ici de la définition courante de la nécessité : une chose est nécessaire dès lors que l'on en a besoin.

Montrez ainsi qu'à bien des égards la philosophie peut être considérée comme une chose dont on peut parfaitement se passer.

Cependant remarquez alors qu'au sens strict, la nécessité désigne "ce qui ne peut pas ne pas être" (ou ce dont le contraire est impossible).

Dès lors, si on peut dire que la philosophie n'est pas nécessaire, c'est seulement du point de vue de la nécessité au sens matériel : la philosophie est superflue car elle n'est pas indispensable à la survie, car au corps elle n'apporte rien.

Mais ceci ne signifie pas pour autant qu'elle pourrait ne pas être ou ne pas exister.

En effet, n'est-il pas réducteur de ne considérer l'homme qu'au travers des besoins de son corps ? Du point de vue de l'esprit qui pense (cette remarque est de Hegel), la philosophie n'est-elle pas au contraire ce qu'il y a de plus nécessaire. [La philosophie n'a aucune influence sur la réalité.

Elle pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses.

Elle n'est pas nécessaire.] Philosophie et ignorance Dans le Théétète, Socrate déclare avoir été appelé par les dieux pour «accoucher» les âmes.

Son art est de poser des questions.

Ainsi conduit-il celui qui y répond à savoir si les idées qui sont en lui sont des illusions ou des vérités.

Là s'arrête son talent.

Lui-même n'est sûr que d'une chose: il sait qu'il ne sait rien.

Le plus pur et le plus grand des philosophes confesse donc son ignorance.

La philosophie poserait des questions sans pouvoir leurs assigner de réponses. Cette phrase est attribuée à Socrate par son disciple Platon.

On en trouve la source dans l' « Apologie de Socrate » qui narre le procès intenté à Socrate par la ville d'Athènes alors que notre homme était âgé de 70 ans.

Dans ce beau texte, Platon fait le récit de la vocation philosophique de son maître et des raisons véritables de son procès.

On y voit Socrate enquêtant auprès de ses concitoyens pour savoir pourquoi l'oracle de Delphes l'avait déclaré le plus sage des hommes.

Il s'attire ainsi des inimitiés qui amènent sa condamnation à mort. Socrate est en quelque sorte le patron des philosophes, au point que l'on appelle « présocratiques » les penseurs antérieurs, comme si Socrate était l'origine de notre calendrier philosophique, à la façon dont Jésus-Christ l'est de notre ère. O r , Socrate, que l'on considère encore aujourd'hui comme « le plus pur penseur de l'Occident » (Heidegger), est un personnage qui n'a rien écrit, dot toute l'activité s'est concentrée sur le dialogue avec ses concitoyens.

Les renseignements que nous avons concernant sa vie et sa pensée proviennent donc essentiellement de ses deux principaux disciples, Xénophon et surtout Platon. La déclaration de Socrate : « Je sais que je ne sais rien » est une pièce centrale de son procès. Ce procès, qui allait voir la condamnation à mort de l'homme « le plus sage et le plus juste », n'est pas. »

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