LA PHILOSOPHIE DE L'ÉDUCATION
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LA PHILOSOPHIE DE L’ÉDUCATION
L’enseignant n’est pas seulement un spécialiste des apprentissages, mais a conscience ou pas des
valeurs qui répondent à : quel type d’individus je veux former ?
Nos pratiques ne répondent pas seulement de pratiques didactiques, pédagogiques.
Exemple : un enseignant va dire sur le pratique des notes : préparer à la 6ème…
il a une philosophie de l’éducation qui dit que l’école doit fonctionner comme la vie économique
(compétition…)
pratique de classe qui va dans le sens du libéralisme économique
la pratique de mettre des notes ne regarde que l’enseignant = choix idéologique et politique
John DEWEY (philosophe éducateur américain) :
Selon lui, une idée n’est intéressante que si elle est pratique = pédagogie de projet.
enseignement pour les classes favorisées au 17ème : citations latines, citations plurielles (avoir
toujours une citation appropriée).
Dewey pense que c’était très bien, car cette école secondaire adaptait son public à sa vie
(briller dans les salons).
mais aujourd’hui => âge industriel => société dans laquelle une collectivité doit aboutir à la
production d’objets finaux ; on doit se répartir les tâches, planifier les phases de fabrication, se mettre
d’accord sur le meilleure évaluation possible, évaluer le matériel et le coût nécessaire…
= la
pédagogie de projet selon Dewey
Dewey a créé son école, avec des ateliers, pour préparer les élèves à cette société industrielle.
la pédagogie de projet dans ce sens-là est conçue sur le modèle de production industrielle.
Exemple : fabriquer un objet, monter une pièce de théâtre…
adaptation à la société = une des finalités de l’école selon Dewey
Le projet vient du maître et le sens vient du maître : où les élèves trouvent-ils la motivation ?
=> le projet Dewey est du côté poiésis (or il y a des enfants praxis et d’autres poiésis).
La condition pour que l’enseignant travaille en projet avec les élèves est qu’il n’avait pas l’intention
de travailler en projet = laisser venir l’imprévu.
La programmation à la Dewey est a priori du côté de la poiésis, contrairement à la programmation
qui émane d’un désir.
FREINET : l’enfant a les mêmes réactions que l’adulte, il ne demande qu’une chose : c’est de
découvrir le monde.
Il n’a pas besoin d’être motivé.
Comment alors ne pas les démotiver ?
Pour lui, travail (de l’ordre de la praxis) ≠ boulot.
Le projet a son propre but, il a son résultat en lui-même = découvrir le monde pour découvrir le
monde.
Pour Freinet : ne pas changer sa pédagogie mais constituer un fond documentaire sur la
découverte du monde.
Cette documentation a pour fonction de permettre la naissance d’un désir.
Il faut amener une logistique.
Le vrai projet ne vient pas de l’enfant mais de la rencontre de
l’enfant avec un milieu culturel (le spontané n’existe pas pour Freinet).
=> faire naître les différents désirs et les transformer en programmes
=> pédagogie qui vise une société dans laquelle les humains pourraient vivre comme
des
fins et pas comme des moyens
Freinet ne fait pas de l’adaptation un but ; il crée les conditions favorables à l’émergence des désirs.
3 grandes postures pédagogiques :
la pédagogie 1ère personne (« moi je ») : le savoir, c’est le savoir.
C’est le maître qui décide = pédagogie transmissive
la pédagogie 3ème personne (« il ») : on parle des désirs de l’enfant mais c’est nous qui en parlons.
la pédagogie 2ème personne (« tu ») : je ne peux pas présumer à l’avance avec des élèves que je n’ai
pas rencontrés (le « je » rencontre le « tu »)..
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