La période antique en philosophie
Publié le 12/12/2022
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«
EXPOSE DE PHILOSOPHIE
INTRODUCTION
DEFINTION
L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE
LES PERIODES DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE
QUELQUES PHILOSOPHES DE LES L’ANTIQUITE ET LES DIFFENTS COURANTS
PHILOSOPHIQUES
CONCLUSION
LA PERIODE ANTIQUE
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EXPOSE DE PHILOSOPHIE
INTRODUCTION
L'Histoire de la philosophie est l'histoire des théories et des doctrines qui ont été
formulées par les philosophes à travers les époques.
Les premières traces historiques
de ce qu'on appelle la philosophie apparaissent, en Occident, dans l'Antiquité
grecque, avec les penseurs présocratiques, puis avec Socrate, qu'on considère comme
le véritable père de cette discipline, et ceux qui ont suivi son sillage (Platon, Aristote,
les écoles socratiques).
La discipline poursuit son développement à l'époque
hellénistique, en particulier avec le stoïcisme, l'épicurisme, le cynisme et
le scepticisme, qui se prolongent dans l'Antiquité romaine.
Dès l'Antiquité tardive et
le haut Moyen Âge, le néoplatonisme et la philosophie chrétienne établissent un pont
entre la philosophie et la religion, et c'est en lien étroit avec la théologie et la
philosophie gréco-arabe que se développe la philosophie médiévale, comme en
témoigne l'importance de la scolastique à cette époque.
I-
DEFINTION
Le terme de philosophie antique désigne en général la philosophie qui naît
au VIIe siècle av.
J.-C., et qui se développe avec Socrate et Platon, ainsi que
la philosophie hellénistique, et ses successeurs dans l'Empire romain.
Il s'applique
ainsi à une philosophie dite « occidentale », qui correspond grosso modo à l'Antiquité
gréco-romaine — les sagesses ou philosophies d'autres civilisations (Chine, Inde, etc.)
ne sont en général pas comprises sous ce terme.
On inclut aussi sous ce terme ce
qu'une partie importante de l'histoire de la philosophie considère comme les origines
de la philosophie, à savoir les penseurs présocratiques, dont les premiers datent du
milieu du VIIe siècle avant notre ère.
II-
L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE
Comprise en ce sens, les berceaux de la philosophie antique se situent en Ionie (la
Grèce d'Asie) au niveau de la côte méditerranéenne de l'actuelle Turquie, et dans ce
que l'on nomme la Grande-Grèce, le sud de l'Italie.
Le Dictionnaire des philosophes antiques, dirigé en particulier par Richard Goulet,
compte 2 491 philosophes antiques, sur une période s'étendant du VIIe siècle av.
J.C.
au VIe siècle av.
J.-C., s'exprimant
en grec, latin, arabe, hébreu, syriaque, arménien, géorgien, etc., et nés dans des cités
allant du Péloponnèse à l'Asie mineure ou de Rome à l'Égypte.
Mais il ne subsiste en
général que très peu de traces de ces philosophes.
La philosophie antique est aussi
caractérisée par l'existence d'écoles, ou de courants, dont les principaux sont le néoplatonisme, le cynisme ou scepticisme, l'épicurisme et le stoïcisme.
529 marque par
exemple la fermeture de l'école néoplatonicienne d'Athènes par l'empereur
byzantin Justinien qui interdit, par édit, d'« enseigner la philosophie ».
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En Europe, la diffusion du christianisme au travers de la Rome antique marque la fin
de la période dite hellénistique, et nous amène au commencement de la philosophie
médiévale — laquelle est marquée de façon majeure par une re-découverte, et
conséquemment une ré-interprétation, de la philosophie antique, notamment à
travers ce qu'on a appelé la translatio studiorum.
L’histoire de la philosophie commence, en Occident, dans le monde de l'Antiquité
grecque, vers le VIIe siècle av.
J.-C.
Avant même que le mot « philosophie » soit en
usage, et qu'il désigne par la suite une discipline à part entière, on considère que la
démarche intellectuelle des générations de penseurs dits « présocratiques1 », étudiant
principalement la physique, marque une rupture avec les discours mythologiques,
religieux et poétiques qui existaient jusqu'alors, et forme à ce titre l'acte de naissance
de la philosophie occidentale.
Statue de Socrate devant l'Académie d'Athènes
Dans la démocratie athénienne, au Ve siècle av.
J.-C., Socrate va révolutionner cette
approche et introduire les méthodes qui resteront celles de la philosophie, en
centrant ses réflexions sur les questions humaines, et non plus sur la physique, et en
répandant l'usage de la dialectique et l'étude des définitions.
C'est à Platon, dans ses
célèbres dialogues, que l'on doit d'avoir transmis l'héritage de Socrate et popularisé le
mot « philosophie », conçue comme une recherche de la vérité.
Socrate est présenté
comme opposé aux discours trompeurs des sophistes, habiles orateurs et maîtres
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dans l'art de persuader les foules, bien que des sophismes soient énoncés dans
certains dialogues sans que Socrate ne s'en offusque1.
La philosophie se développe alors suivant plusieurs domaines d'étude, comme une
méditation sur la nature, l'âme humaine, l'éthique, la politique, et
la connaissance.
Aristote, élève de Platon, poursuivra et contredira parfois ces
recherches2 et jettera les bases de plusieurs sciences, comme la logique (science du
raisonnement) et la zoologie (étude des espèces animales).
Dès son origine grecque, la
philosophie a donc partie liée avec différentes sciences, qui deviendront ensuite
autonomes au fil de l'histoire, ce qui a valu le nom de mère des sciences3.
Elle propose
aussi une réflexion sur la nature de la réalité ou encore de l'être lui-même
(ontologie), qui deviendra une branche importante de la philosophie,
la métaphysique4.
Les réflexions éthiques des anciens, poursuivies à l'époque
hellénistique par les écoles épicurienne et stoïcienne, qui se prolongeront dans
l'Antiquité romaine, mettent majoritairement l'accent sur la maîtrise des désirs et des
passions, proposant un idéal de sagesse en vue de mener une vie heureuse.
À l'issue de l'Antiquité, les thèses de Platon, et surtout celles d'Aristote, domineront la
pensée philosophique, qui cherchera souvent à les concilier avec le christianisme,
l'islam ou le judaïsme : ainsi Augustin d'Hippone et les néoplatoniciens, dans
l'Antiquité tardive ; ou les philosophes arabes comme Averroès, Al-Kindi ou AlFârâbî entreprendront de concilier doctrine religieuse et philosophie hellénistique.
Au Moyen Âge, c'est principalement dans les monastères et en lien étroit avec
la théologie que se déploie le discours philosophique, à travers la traduction et la
discussion des écrits des Anciens, dans le monde chrétien et le monde arabe.
C'est
ainsi la scolastique, application de l'aristotélisme au christianisme, introduit
par Thomas d'Aquin, qui constitue l'approche philosophique dominante dans
l'Europe médiévale.
Il assure par ailleurs la vivacité de la dialectique et des travaux
sur la logique, comme en témoignent par la célèbre querelle des universaux, ou celle
entre nominalistes et réaliste.
Jean-François Revel suggère qu'elle aurait créé la
spécificité de la mentalité occidentale5.
Les philosophes européens redécouvrent les Anciens lors du vaste
courant humaniste de la Renaissance, en partie grâce aux réfugiés lettrés de Byzance.
Une philosophie politique nouvelle, réaliste ou cynique selon le point de vue de
chacun, fait son apparition avec Machiavel (« Le Prince a toujours raison tant qu'il
réussit »), et Hobbes, qui reprend le célèbre « L'homme est un loup pour l'homme ».
Les penseurs s'inspirent, à partir du XVIIe siècle, des méthodes de la science moderne
en train d'apparaître (avec Copernic, Galilée et Newton), pour développer une
philosophie davantage centrée sur la subjectivité de l'individu, placé désormais au
centre de la construction des connaissances (Descartes, Locke, Kant).
Les philosophes
sont souvent de grands scientifiques (Pascal, Leibniz, Descartes), qui ne conçoivent
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pas la philosophie séparément de la science, ni des réflexions sur la religion 7.
Différents courants s'opposent concernant la nature des idées et des connaissances
humaines, tels que l'innéisme et le rationalisme (Leibniz, Malebranche) contre
l'empirisme (Locke, Berkeley, Hume).
C'est aussi l'époque où la métaphysique, l'Église et la monarchie vont subir les
critiques de la philosophie des Lumières (XVIIIe siècle), Kant ruinant la prétention
scientifique de la première par ses études sur les limites de la raison humaine 8, et
d'autres philosophes s'attelant à combattre l'obscurantisme et la tyrannie par le
projet de l'Encyclopédie (Diderot, d'Alembert) d'une part, et des traités politiques
recommandant le libéralisme, la tolérance (Locke, Voltaire) et
le républicanisme (Rousseau) d'autre part.
Par ailleurs, à partir du XVIIIe siècle, la
philosophie se détache peu à peu des sciences positives, plusieurs de ses branches
devenant des disciplines autonomes (ainsi la science politique, la logique
mathématique et la biologie9).
À l'époque romantique, l'idéalisme allemand (Hegel, Fichte, Schelling) approfondit la
pensée de Kant, en proposant une philosophie systématique réconciliant la
philosophie de la nature et la philosophie morale.
Toutefois, à une époque de plus en
plus marquée par les avancées scientifiques et par l'idée du progrès chère aux
Lumières, le positivisme (Comte) va faire son apparition, condamnant la
métaphysique au bénéfice des sciences ; Comte invente d'ailleurs une science
nouvelle : la sociologie.
Les progrès de la méthode expérimentale permettent en outre
qu'une branche importante de la philosophie prenne à son tour son autonomie :
la psychologie.
Avec la révolution industrielle du XIXe siècle, c'est un ensemble de
courants d'idées davantage axés sur l'économie et la politique qui font leur
apparition, tels l'utilitarisme (Bentham, Mill), le pragmatisme (Peirce, James) et
le socialisme (Proudhon, Marx).
La fin du XIXe siècle est marquée par des penseurs qui
bouleversent radicalement les anciennes doctrines (Nietzsche, Marx, Freud).
Au XXe siècle, un courant de pensée majeur fait son apparition :
la phénoménologie (Husserl).
Ce courant de pensée, qui influence
le structuralisme (Cercle de Prague, Lévi-Strauss), les entreprises
de déconstruction (Heidegger, Derrida), la
tradition herméneutique (Ricœur, Foucault) et l'existentialisme (Sartre), forme avec
eux ce qu'on appelle aujourd'hui la « philosophie continentale ».
On oppose
habituellement cette dernière à l'autre grand courant de pensée du XXe siècle, plutôt
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issu du monde anglo-saxon : la « philosophie analytique »
(Russell, Wittgenstein, Quine), fondée sur la tradition logique et l'analyse du langage.
, dont l'ouvrage Pour en finir avec Dieu connaît une diffusion inattendue pour un
ouvrage de philosophie.
III-
LES PERIODES DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE
La philosophie antique grecque a connu trois grandes périodes :
les penseurs présocratiques (du VIIe siècle av.
J.-C.
jusqu'au Ve siècle av.
J.C.), comme Thalès, Pythagore, Héraclite et Parménide, sont considérés
comme les fondateurs de la philosophie occidentale, et originaires des
colonies grecques situées en Ionie et dans le Sud de l'Italie (Grande Grèce) ;
la philosophie grecque classique (aux Ve siècle av.
J.-C.
et IVe siècle av.
J.-C.)
fleurit à Athènes, d'abord avec Socrate, puis avec son disciple Platon et avec
l'élève de ce dernier, Aristote, ainsi que les quatre écoles qu'on appelle
« socratiques » (cyniques, cyrénaïques, mégariques, école d'Élis) ;
la philosophie hellénistique (après la mort d'Alexandre le
Grand en 323 av.
J.-C.), enfin, comporte trois principales écoles, qui
poursuivront leur essor dans le monde romain : l'épicurisme,
le stoïcisme et le scepticisme.
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La philosophie antique grecque se répartit sur trois grands domaines d'études : la
physique, l'éthique et la logique.
La physique (longtemps nommée philosophie naturelle) prend son essor avec
les cosmogonies des penseurs présocratiques qui, à travers....
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