La nature (cours de philo - Tronc commun)
Publié le 08/10/2023
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La Nature
Objectifs :
=> point de départ de tout être vivant / toute vie
=> C’est ce qui nous entoure => environnement
=> Définir ce qu’est la nature
=> Réfléchir sur pourquoi faut il respecter la nature
=> Quelle est la place de l’Homme au sein de la nature
=> La nature s’oppose-t-elle la culture ?
=> L’homme est-il un animal culturel ?
D’abord la première définition de la nature est le lieu ou nous vivons et
dont L’Homme n’est pas l’auteur.
C’est tout ce qui compose notre monde et qui
suppose une matière à savoir la faune et flore ( c’est empirique donc on peut
faire des expériences).
La nature s’oppose à la culture tout ce que l’homme a
ajouté à la nature, la culture c’est ce qui s’apprend, s’acquiert et se transmet.
La
nature s’oppose également à la TECHNE qui est un concept philosophie qui
désigne la production, la fabrication et l’action efficace.
C’est également le nom
de la personnification de ce concept.
La Techne renvoie à l’artificiel, la
production artificiel ( fait par l’Homme) on ne le trouve pas spontanément dans
la nature.
Culture : latin => Cultura/ colère => cultiver, soigner (sport, son âme, son esprit)
Nature = grec => physis qui signifie en grec pousser, croitre…
Latin => nascor => naitre
La nature renvoie à la totalité des êtres vivant qui naissent grandissent se
développement, décroitre et meurt.
Autrement dit c’est tout ce qui devient et
ne reste jamais le même (liée à la notion du temps)
Dernière définition : la nature d’une chose, d’un être renvoie à son essence
(c’est le fond ce qui est originel, la source… )
Ex : quelle est l’essence de la table, c’est le bois (à l’origine)
Ex : l’essence de l’être humain peut être son âme
Essence supposer les accidents c’est toute les modifications que subit l’être au
cours de sa vie.
I/ L’Homme dans la nature
Etude de texte : Une réalité indépendante de l’homme, Hannah Arendt
Présentation de texte :
Nous sommes ici en présence d’un extrait issue du livre « La condition moderne » écrit par Hannah Arendt en 1958.
Hannah
Arendt aborde ici le thème de la nature qu’elle oppose à celui de la culture.
Elle nous expose ici l’origine et la signification
même de ces termes.
L’auteur défend ici le fait que la nature peut exister sans l’homme est libre de création et de fin
Le problème du texte est la différence de production entre l’homme et la
nature.
Le plan :
- l.
1/5 : présentation du processus naturel
- l.5/10 : différence d’une processus humain avec le naturel
- l.10/11 : les caractéristique de l’automatisme de la nature : enchainement
spontanée provoqué par l’Etat =/ processus (pas prémédité)
Le texte que nous allons étudier est un essai philosophie issue du livre
La nature n’a pas de volonté de changement.
Le processus est continu
contrairement aux fabrications humaines qui peut être interrompu avec un
début et une fin.
L’être humain a un projet il a déjà prévu, on réfléchit pour
obtenir un résultat cohérent si on n’est pas content on peut revenir et modifier
alors que la nature on ne peut pas prévoir c’est un processus continu.
Ce texte
présente un constat de la production naturelle et humaine.
Que connaissons de la nature et pourquoi ce besoin de connaitre ?
On apprend à connaitre par nos sens ( gout, odorat, vue, ouïe, toucher), ça va
être lié à l’expérience ( toucher à tout, gouter à tout = comprendre ce qu’on
peut manger ou non) , la parole (attribué à chaque personne à chaque chose un
mot) .
Même si on a les même sens on n’a pas la même perception, on voit tous les
choses différemment.
Expérience : latin => experiri => éprouver,
Expérience => renvoi à ce qui est concret, les phénomènes, ce qui est
extérieur à nous, perçu par nos sens =/ nomène (Kant) chose en soi, pas
naturel.
Le phénomène est concret, empirique, tangible…
L’expérience c’est éprouvé des impressions par nos sens à partir de ce qui
existe autour de nous.
Le problème, nous ne voyons pas tous la même
chose.
Les sen sont personnels à chacun, ils peuvent être trompeurs.
Ex :
l’illusion d’optique, les tours de magie.
On ne peut pas complétement se
fier à 100% à nos sens.
(évoqué par Descartes dans les méditations
métaphysiques II).
Dans ce dernier, il prend l’exemple d’une bougie (elle
s’est transformé).
On ne peut pas se fier à ce que l’on voit (le crayon quand
on le met dans le verre d’eau).
Il faut donc avoir des connaissances pour
pouvoir comprendre puisque nos sens peuvent être trompés et trompeurs.
Nos premiers connaissances passent par nos sens et expériences.
L’expérience est le pont de départ de notre connaissance (observation de
ce qui nous entoure).
L’homme cherche à connaitre le monde dans lequel il
vit pour mieux le comprendre, pour mieux s’en servir et l’adapter à ses
besoins afin de ne plus être soumis à la nature.
L’Homme reste soumis en
tant qu’être vivant aux lois de la nature (auxquelles on ne peut échapper)
qui sont vue comme largement supérieures.
On pensait que la nature
résolvait d’un ordre supérieur divin, d’une force divine qui contrôle et
maitrise la nature = le Kosmos = monde organisé et ordonné =/ Chaos.
Au 17ème siècle, la notion de loi a évolué avec l’évolution des sciences,
techniques, mentalités.
Avant on faisait directement référence a un être
divin.
Au 17ème, on va vouloir comprendre comment elles fonctionnent, les
règles présentes entre les phénomènes.
Pour identifier celle de l’Homme
utiliser sa raison qui permet d’approfondir ses connaissances, et d’avoir
une meilleure maitrise de la nature.
Deux conceptions différentes :
Le mécanisme cartésien (Descartes) :
Il renvoie à une théorie mécanique selon laquelle tous les corps vivants agissent
se mettent en mouvement à partir de lois physico-chimiques.
Les corps sont
réduits à des objets à une machine à des robots dépourvus d’âme et de
sensibilité.
Mécanisme est un assemblage de pièce pour réaliser un mouvement
ici le vivant est comparé à une machine.
Dans « Principes de la philosophie tome
3, 4ème partie paragraphe 203 (1644), il compare ici les muscles des pistons.
Ca
donne naissance à la thèse des animaux machines dépourvu d’âme.
L’homme est divisé en deux mouvements , Homme divisé en 2 l’âme substance
pensante (pensée esprit conscience) et le corps substance étendue.
Il y a des
interactions entre les deux.
C’est la théorie dualiste de Descartes.
Les animaux
sont réduit à être des machines, le corps est régit par les lois physiques même
lois que subissent tous les objets d’ordre « artificiel » (opposé à la nature ? )
Le vitalisme ou finalisme (critique du mécanisme cartésien) : il considère
que le propre du vivant est animé par un principe vitale irréductible aux
éléments naturels qui le composent.
Le corps du vivant est animé par une
énergie (principe vital) qui lui est propre et dont dépend toutes les actions
organiques.
Ame – étymologie(latine) : anima.
L’âme serait cette énergie qui animent le
corps vivant qui donne vie, anima qui renvoie à animés renvoie au souffle et
le souffle est associé à la vie.
Aristote – de l’âme, II,2,414 a-b : cette âme qui donne vie doit se
retrouver dans tous les être vivants.
Aristote distingue trois genres
d’âme :
1.
L’âme nutritive : les végétaux : assimilation, respiration, reproduction,
croissance = permet aux vivant de se développer, de prospérer
2.
L’âme sensitive : les animaux, grâce à cette âme on développe cette
capacité à se mouvoir, on éprouve des sensations de plaisir et de
douleur (=/ Descartes)
3.
L’âme pensante/ cognitive : propre à l’Homme, chez l’homme a les
trois âmes (nutritive, sensitive, cognitive/ pensante), elle permet à
l’homme de raisonner.
« Critique de la faculté à juger » paragraphe 65 de Kant
Il dit que l’organisme vivant n’est pas réduit à une machine, il nous dit « un être
organisé n’est pas simplement machine, car la machine possède uniquement une
force motrice ; mais l’être organisé possède en soi une force formatrice »
Cette force qui anime tout être vivant et lui permet de se développer, de se
régénèrer, de créer des formes nouvelles, de se reproduire naturellement.
L’être vivant est un tout dont les parties sont connectés entre elles, elles sont
interdépendantes, cette force formatrice fait la spécifié de l’être vivant c’est
la raison pour laquelle le vivant à cette possibilité d’autoproduction
( transformation des aliments en énergie), autoréparation (cicatrisation),
autoreproduction, (capable de donner vie à d’autres organisme identique à luimême) c’est la raison pour laquelle la machine est incapable d’émotions, la
machine est incapable d’improviser, de perfectibilité c’est pourquoi l’être vivant
est incomparable à une machine.
En revanche, concernant notre connaissance du monde, Kant évoquera les limites
de notre raison qui donnera l’ouvrage : critique de la raison pure.
Notre
connaissance du monde s'arrête aux phénomènes soit....
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