la moralité
Publié le 11/01/2023
Extrait du document
«
La moralité
1- La nécessité intérieure
droit positif,
droit naturel = ce à quoi a droit tout être humain du simple fait qu’il vit.
Etant donné que la nature d’un être humain est le fait d’être immuable,
L’existence précède l’essence.
Toutes les sociétés humaines ont un droit, enesemble de lois qui
prescrivent et interdisent des choses.
Ce qii est moralement bien ou pas comment pouvons nous le situer par
rapport au couple particulier/universel.
Obligation : c ce dont je me sens obigé de faire même si personne ne me
l’a demandé
Fondement de la métaphysique des mœurs, Kant, 1785
→ être dans la légalité, c agir conformément au devoir
→ être dans la moralité,
DEMANDER A ALEXI.
Je respecte la loi lorsque ‘intérieurement je l’approuve comme bonne je
la reconnais comme bonne.
Et je la respecte pour elle.
Platon, La République, Livre II
histoire de Gygès.
Qqchose peut être bon ou mauvais techniquement.
Un
homme
ne
se
détermine
pas
L’Homme est défini par sa puissance d’être.
par
sa
puissance.
Sujet entrainement : LA FIN.
2 sens :
- le terme
- le but
Important de trouver les différents sens du mot, faire attention aux
singuliers, pluriels.
« La » fin, nécessaire d’analyser le déterminant.
Sous-entend qu’il n’y en
a qu’une seule.
Le singulier est la marque de l’universel, le pluriel est la
marque du particulier.
Le particulier est la marque du changeant.
N’existe-il qu’une fin ou est ce qu’il existe plusieurs fins mais qu’il n’en
existe qu’une au sens plein du terme, ce serait la vraie fin.
Il en existe
peut-être d’autres mais qui sont moins vraies qu’une autre fin.
L’idée de fin en soi est importante.
La fin en soi est voulu pour ellemême, elle est un terme pour elle-même, c’est fini.
Lorsque la fin est
absolue elle se rejoint avec le « terme ».
La fin peut nous faire fuir.
Le divertissement pour pascal fait les gens se précipiter au lieu de se
concentrer sur autre chose.
KANT, La morale de Kant.
Source de dynamination de sa volonté : la raison et la sensibilité.
Pour
satisfaire la raison il faut parfois contrarier la sensibilité et inversement.
Voilà pourquoi l’homme représente un cas complexe, bizarre, ça fait de
lui un être a part des autres parce qu’il a à arbitrer entre deux sources
fondamentalement différente.
Les être naturels sont dynamisés
uniquement par la sensibilité donc ils n’ont pas à choisir.
Sensibilité = dimension physique de l’être humain, dimension du corps
avec ses besoins
Pour la satisfaction des besoins physiques, chez l’homme ça se passe
fondamentalement d’une autre façon, les hommes utilisent la raison et
les animaux l’instinct.
Les goûts, préférences, manières particulières de faire = sensibilités.
Les ennemis sont extérieurs, il y en a de redoutables, certains contre qui
il paraît difficile de gagner mais le plus difficile, c’est …..
jsp nique sa
mère.
Ce que je ne dois surtout pas faire, ma raison me le dit et je le
comprends et je le fais quand même.
Impératif :
dire « tu dois » à un animal ça n’a pas de sens.
Mais dire « tu dois » à
un etre doté de raison ça n’a pas non plus de sens car l’idée de devoir ne
peut avoir de sens que chez un être où la constitution est sensibilité +
raison.
La volonté divine a qqchose de + qu’humain.
Deux types d’impératifs :
- catégorique = morale
- hypothétiques = habileté et prudence] →Si je veux… , il est nécessaire
que...-→ c technique ça concerne les moyens.
Le but est contingent « si je veux...
» mais je peux ne pas le vouloir.
Selon Kant, un seul impératif catégorique : « agit uniquement selon la
maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne
une loi universelle »
la maxime = principe subjectif d’après lequel j’agis
la loi = principe objectif d’après lequel je dois agir.
Si on est menacé de mort et qu’on tue notre agresseur « on ne peut pas
dire qu’on ne pouvait rien faire d’autre », Kant répond qu’il y a toujours
une solution pour rester dans la moralité.Je ne peux pas nier que je
peux.
L’homme est en capacité de renoncer à la vie et c quand il en prend
conscience qu’il réalise qu’il est libre.
Petite parenthèse :
Descartes, concept de volonté qui est au même niveau que dieu et qui se
détermine par elle-même.
Cette idée est présente chez Kant sous le
concept d’autonomie.
La moralité et elle seule ne va avec l’autonomie.
Autonomie : « auto » = soi, soi-même et « nomie » = « nomos » qui
signifie loi en grec et par extension science, connaissance.
Hétéronomie = être soumis à une loi qui provient d’autre chose que soimême.
Chez Kant il n’y a qu’une morale, ce n’est pas un ensemble de règles ou
de mœurs, il n’y a pas de morale nationale, personnelle, il y a une
unique, universelle, intemporelle morale.
A quel point la conception de la morale de Kant s’inscrit dans
l’universalité ?
Avec Kant, il ne peut y avoir qu’une seule morale, parler de morales au
pluriel serait une inepsie.
Si il y en a plusieurs cela veut dire que des
particularités interviennent et donc ce n’est plus de la morale.
Université de la loi morale et des personnes qui sont concernés par cette
loi.
Ce qui en moi même et en autrui est irréductible de nos particularités
= morale.
Dignité : si l’être humain n’était rien de plus que la somme de ces
caractéristiques particulières, ça voudrait dire que cet être n’a pas une
dignité mais un prix.
Un être humain on ne peut pas l’acheter, ça se vend
pas, ça se prête pas.
Parler de « la morale » chez Nietsche ou Marx ça n’a pas de sens puisque
la morale relève d’une manière de vie particulière.
Bourdieu : nos principes moraux sont des reflets de nos positions
sociales.
Le moral est un reflet et effet du social.
Il n’y a pas de bien en
soi et de mal en soi.
Avec Kant on est dans toute autre chose.
« L’idée qu’un être humain ne
peut pas se voir fixer un prix ».
Pour que cette idée ait un sens, ne fautil pas nécessairement admettre qu’il y a en lui, dans cet être, quelque
chose d’absolu ou d’infini ?
Ce qui est objectivement nécessaire reste subjectivement contingent.
Se
comporter moralement ne peut devenir que de l’intérieur de moi même
(tjrs selon Kant).
Selon Kant, il est possible de se traiter soi même
Le bonheur est conditionné par la morale.
La
d’être heureux.
Pour Kant le bonheur ne doit
premier.
La moralité est le bien suprême mais pas le
complet est moralité + bonheur.
comme un objet.
morale me rend digne
pas être mon principe
bien complet.
Le bien
Pour Kant, agir moralement est source de plaisir.
Il fait une différence
entre plaisir pathologique et plaisir moral.
Plaisir pathologique : qui relève de la senibilité
Plaisir moral : plaisir qui résulte du fait que l’on est en capacité d’agir
indépendamment de son plaisir.
Apparté :
Epicurisme : bonheur → moralité
Stoicisme : moralité → bonheur
26/09
Texte Lévinas, Totalité et infini
demander cours car j’étais absent
Levinas nous demande lui de traitert TOUJOURS l’autre comme une fin
On ne désigne pas simplement comme « visage » celui physique que l’on voit.
Le visage contient une image d’invisible, il dépasse l’idée que je m’en fais.
Il
est autre que je pourrais en voir.
Autrui me présente une image de lui, mais immédiatement il me montre qu’il
ne se réduit pas à cette image qu’il me présente.
Lorsque je crois que je l’ai
saisi et compris, que je pense pouvoir énumérer les ttraits qui le définissent
(idée de l’autre en moi), il s’échappe de ce cadre dans lequel je pensais qu’il
tenait, ou du moins, il montre que cette image qui est la sienne, elle ne le
définit
pas,
il
ne
constitue
pas
son
être.
je vois qu’il y a en lui plus que ce que j’en verrais jamais.
Cet invisible par essence, je ne le vois pas, mais je vois qu’il y en a un.
Je vois
qu’il n’y a plus que ce que je ne peux en voir.
Si je m’en tiens à un regard courant et habituel, que sera autrui pour moi ? je
vais le considérer comme un de ces êtres qu’il est possible de cerner,
autrement dit, un ensemble de qualité étalés.
Etalé = pas de secret, pas de
profondeur.
Et
si
je
les
ai
tous,
voila,
je
le
tiens.
Ce qui peut être compris, c’est ce qui se laisse inclure, ce qui se laisse
englober par un regard qui pourrait en faire le tour.
Si le visage est présence d’une infinité intérieure qui jamais ne peut être
offerte à la vue ou qui est toujours infiniment plus que ce qu’elle rend visible
d’elle-même.
Je vois qu’il y a un écart entre ce que je vois et ce qu’il y a.
Je comprends que
je suis devant quelque chose qui ne peut pas être compris.
Je comprends que
je suis devant quelque chose au-delà du compréhensible.
L’idée d’un au-delà des qualités, l’idée de sujet, de subjectivité.
Que l’homme soit un sujet et qu’il y ait un lui une dimension intérieure infinie
en lui.
Est-ce que ca se voit ? est visible qu’il y a en lui de l’invisible ? C’est
cela que levinas donne comme signification au visage ; le visage rend visible
qu’il
y
a
en
cet
être
de
l’invisible.
Il dépasse l’idée que je peux m’en faire, il déborde l’image que je me donne
de lui-même.
De sorte que le visage est, aux yeux de levinas, indéfinissable.
Notre regard habituel ou le toucher également, cette façon d’entrer en relation
avec les choses, elles sont dominatrices et captatrices.
Peut être y a til une façon de toucher qui ne signifie ni prendre ni s’emparer
de ?
Qu’est ce que ca veut dire faire une révolution du regard.
Regard qui renonce à
s’emparer à ce qu’il regarde et renonce à l’embrasser.
Ce visage est quelque chose de visible qui renvoit immédiatement et toujours à
de l’invisible.
Quelque soit les qualités et traits, ca reste quelque chose de fluctuant, en
surface qui jamais ne parvient à enserrer l’être en question.
Est-ce qu’il y a d’autres manières d’être autre.
Est cce que autrui n’est pas autre que moi d’une autre façon que les autres
choses ?
Est-ce qu’il existe la même sorte d’alterité, la même façon d’€^tre autre entre
moi ET une chose, moi ET un animal, et moi ET autrui.
Tous les trois sont autres, mais pas de la même façon.
Si entre autrui et moi la seule alterité est la différence de qualités, cette
alterité là n’est pas différente entre l’alterité qu’il peut y avoir entre deux
objets d’une même espèce.
Genre se divisent en espèces, qui lui-même se divisent en ce qui ne peut plus....
»
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