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La morale peut-elle se fonder sur des exemples ?

Publié le 10/01/2024

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« La morale peut-elle se fonder sur des exemples ? Introduction : La morale, en général, se réfère aux principes et aux valeurs qui guident nos décisions et actions en distinguant ce qui est considéré comme bien de ce qui est considéré comme mal.

C'est un système de règles non seulement façonné par la société et la culture, mais aussi par nos croyances personnelles.

La morale nous aide à déterminer comment nous devons nous comporter et est fondamentale pour la cohésion sociale et notre constitution en sociétés. Or, la morale étant par essence dans tout en chacun : puisque tous les individus sont constamment confrontés à des situations où la morale semble s'articuler autour d'exemples concrets et de dilemmes pratiques. Par exemple, nous apprenons souvent à distinguer le bien du mal à travers des histoires, des anecdotes ou des cas spécifiques qui illustrent des comportements souhaitables ou condamnables.

Or, d'un autre côté, la morale est également censée reposer sur des principes et des normes abstraites qui transcendent les situations individuelles.

D’où le paradoxe, comment peut-on concilier la vie en communauté, constituée d’individus possédant leurs propre morale basée sur leur expérience, autour de lois universelles fixant ce qui est légal ou pas, autrement dit définissant les frontières de la moralité (puisque notre sujet se concentre autour de « la morale » impliquant une unicité) ? I.

Oui, la morale peut se fonder sur des exemples Première sous-partie : L'Empirisme moral est situationniste Tout d’abord, Selon Heidegger, l'existence humaine (Dasein) est caractérisée par son rapport au temps.

Le Dasein se projette constamment vers ses possibilités et ses choix, ce qui implique que la moralité n'est pas une question d'application de règles universelles, mais plutôt un engagement authentique avec ses propres possibilités et responsabilités (« l’Homme est né libre mais partout il est de fers » Rousseau).. Par conséquent, l'empirisme moral propose que notre compréhension de la morale dérive de l'observation et de l'expérience des exemples concrets.

Comme l'a souligné David Hume, "Les faits, simplement parce qu'ils sont, n'impliquent jamais d'obligation." Cela signifie que nous apprenons ce qui est moralement acceptable ou condamnable en observant des cas spécifiques et en en tirant des leçons. deuxième sous-partie : La vertu par l'exemple D’où, la vertu morale peut être acquise en observant des exemples de comportement moral.

Aristote soutient que "Nous devenons justes en faisant des actions justes." Cela signifie que l'exemplarité des actions vertueuses peut nous influencer positivement.

Un exemple classique de cela est la figure de Gandhi, dont les actions non violentes ont inspiré des mouvements de protestation pacifiques à travers le monde.

En effet, l’homme se fait par ses actions (cf Sartre, l’existentialisme est un humanisme).

Concrètement on retrouve ce phénomène, dans le roman "Les Misérables" de Victor Hugo, le personnage de Jean Valjean incarne le potentiel de rédemption, ce qui nous enseigne que la moralité peut évoluer au fil du temps en fonction des situations que nous rencontrons. troisième sous-partie : Les limites de l'Empirisme Alors que l'empirisme moral met en avant l'apprentissage moral par l'observation des exemples, il présente des limites importantes : l’individu, et son esprit critique, est donc inhibé par toutes ces perceptions qui peuvent être trompeuses.

Par exemple dans l'expérience de Stanley Milgram sur l'obéissance à l'autorité, nous voyons comment les individus peuvent être influencés par des exemples de comportement autoritaire. Cela signifie que la moralité doit reposer sur des principes universels et non sur des expériences subjectives.

Une morale basée uniquement sur des exemples risque de devenir arbitraire et changeante, car les exemples varient d'une culture à l'autre et d'une époque à l'autre. II.

La morale, fondée sur la rationalité première sous-partie : La morale est universelle Dans un premier temps, la rationalité permet de développer des principes moraux cohérents et universels qui s'appliquent de manière égale à tous.

Par exemple, certains principes moraux, tels que l'interdiction du meurtre « tu ne tueras point » (Bible) également dans la "Déclaration universelle des droits de l'homme" des Nations Unies, qui stipule des droits fondamentaux.... »

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