La morale : le critère du bien et du mal réside dans la sensation (Epicure)
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Thème 502
La morale : le critère du bien et du mal réside dans la sensation (Épicure)
La morale : le critère du bien et du mal réside dans la sensation : « le
plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.
Nous
reconnaissons que c'est là notre Bien essentiel et naturel et il nous guide
dans nos choix ».
Mais si le plaisir est en lui-même un bien, tous les
plaisirs ne doivent pas être recherchés.
Il faut distinguer :
- les désirs à la fois naturels et nécessaires : manger un morceau de
pain, boire un verre d'eau, coucher à l'abri sur une planche...
-les désirs naturels, mais non nécessaires : manger un plat raffiné, boire
une boisson qui flatte le palais, désirs sexuels...
- les désirs ni naturels, ni nécessaires : qui ont leur source dans la vie
artificielle que nous menons dans les sociétés humaines : il n'y a pour
eux ni modération, ni terme possible ; il convient d'y renoncer
complètement.
Le sage doit donc satisfaire les premiers pour mener une vie équilibrée ;
les seconds, on peut, à condition de ne pas se créer des habitudes, les
satisfaire quand les circonstances sont favorables.
Les vertus du sage seront donc la prudence, la tempérance, le courage
qui lui permet de vivre sans souci, de libérer le corps et l'esprit de toute
inquiétude, et enfin la justice.
La justice, du reste, est d'origine sociale,
c'est l'ensemble des conditions que les hommes ont élaboré pour vivre en
commun..
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