La Libido
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Libido
Dans les textes_ latins et médiévaux, libido est synonyme de désir et de concupiscence.
Freud dit avoir
emprunté le mot au psychologue allemand A.
Moll, auteur
des « Recherches sur la Libido sexuelle ..
(1898).
Il désigne l'énergie psychique qui sous-tend tout mouvement ou
comportement en rapport avec l'amour, entendu dans son
sens le plus iarge.
Pour Freud, le caractère essentiellement sexuel de la libido est fondamental.
Un désaccord
sur ce point conduira Jung à se séparer de lui.
2 Dans son acception freudienne, la libido a aussi un
aspect quantitatif : c'est la quantité d'énergie (non mesurable effectivement) mise au service des pulsions.
Elle
diffère de celles-ci (avec lesquelles elle est souvent confondue) en ce sens qu'elle n'en recouvre que l'aspect
psychique et non l'aspect somatique (physique)..
3 La libido n'est pas une simple force obscure, mais elle
possède une histoire, que l'on peut décrire en termes de
stades.
Depuis sa naissance .
jusqu'à la conquête de la
génitalité, l'individu traverse un certain nombre de stades
(oral, sadique-anal, phallique, génital).
Chaque stade est
défini par une organisation particulière de la libido, autour
d'une zone érogène (buccale, génitale, etc.).
4 Au cours de cette évolution, l'individu se heurte à
deux risques, celui de la fixation et celui de la régression.
Il peut arriver qu'un stade soit plus investi qu'un
autre.
La libido reste alors fixée, en partie ou en totalité,
à l'un de ces stades.
Si le complexe d'Œdipe n'est pas
résolu d'une manière satisfaisante, la libido n'atteindra
jamais le stade génital ou régressera vers l'un des
stades antérieurement dépassés.
Une telle régression
donne alors naissance à la perversion.
Si le moi lutte
contre le désir de régresser, le sujet devient névrosé.
Névroses et perversions apparaissent comme des transformations pathologiques de la ljbido..
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