La liberté et la pensée .
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Nous allons étudier la liberté et la pensée dans les différents systèmes philosophiques. Nous pouvons nous poser la question de savoir en quoi la figure de la liberté pouvait demeurer une figure logique, figure descriptive de la pensée elle-même et de ses propriétés. En quoi la liberté détermine t'elle la pensée en son être, en son essence? Dans un premier temps, nous verrons le thème cartésien et le pouvoir de la pensée selon Descartes, dans le but de développer davantage notre analyse, nous la complèterons par son concept de la morale par provision. Nous nous pencherons ensuite sur le système spinoziste et enfin celui d'Hegel de façon à faire une présentation comparative.
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La liberté et la pensée
Les différents systèmes philosophiques
Introduction
Nous allons étudier la liberté et la pensée dans les différents systèmes philosophiques.
Nous pouvons nous poser la
question de savoir en quoi la figure de la liberté pouvait demeurer une figure logique, figure descriptive de la pensée
elle-même et de ses propriétés.
En quoi la liberté détermine t'elle la pensée en son être, en son essence? Dans un
premier temps, nous verrons le thème cartésien et le pouvoir de la pensée selon Descartes, dans le but de
développer davantage notre analyse, nous la complèterons par son concept de la morale par provision.
Nous nous
pencherons ensuite sur le système spinoziste et enfin celui d'Hegel de façon à faire une présentation comparative.
Comment conceptualiser la liberté en rapport avec la pensée?
Selon Descartes, parmi tous les étants il n'y a rien qui soit autant en mon pouvoir que ma pensée.
Même la maîtrise
de la nature n'est pas totale, en respectant son ordre et sa part de contingence.
Il est en mon pouvoir de porter
mon attention sur tel ou tel objet.
C'est la libre disposition de mes volontés, la conscience de la liberté de mes
pensées par généralité.
La morale par provision de Descartes pose la puissance objective de la liberté de l'homme,
nous avons le même pouvoir dans notre liberté de déterminer notre entendement, de faire valoir notre volonté.
Le
philosophe cartésien nous enseigne qu'il faut mieux changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde, il n'y a pas de
transformation, de maîtrise de la nature sans obéissance et respect de l'ordre du monde.
Pour les stoïciens et
Descartes, le désir se porte naturellement à tout ce que j'estime possible.
La mesure du possible est également
évaluée par Rousseau, il estime que l'imagination se représente les possibles même au-delà de nos capacités.
Descartes au contraire tente d'exorciser le possible.
Il a la volonté de ne pas laisser se creuser l'écart du possible,
ou bien quelque chose est impossible ou bien actuel en mon pouvoir.
Ce que je n'ai pas actuellement est impossible.
Le regret serait la traduction du manque de liberté dans les vérités qui sont en ma puissance.
Nous savons qu'il y a
une égale disposition de mes idées.
En un sens, les idées sont aussi passion de l'âme, l'illusion des sens peut
diminuer et limiter la puissance de mes idées.
La liberté est asservie aux éléments des idées, les idées peuvent être
par exemple, factices ou innées.
La difficulté pour Descartes de penser liberté et vérité est de concevoir la pensée
comme intuition dans la mesure ou elle éprouve l'évidence de ce qu'elle conçoit; il y a donc une ambiguïté au niveau
de l'acte de la pensée qui dérive de la liberté, c'est la conception d'un esprit libre attentif.
Descartes met en avant
la nécessaire actualisation de l'évidence, la liberté de ma pensée.
Il faut donc libérer ma pensée pour la nécessité
de l'intelligible.
La pensée est le lieu où se joue la nécessité des choses.
Plus grande est la liberté si l'on fait de la
pensée, le lieu de la nécessité.
Nous rejoignons la thèse de Spinoza.
En effet, selon ce penseur les démonstrations
sont les yeux de l'âme.
Il nous renvoie à l'explication de la nécessité par laquelle découle la propriété de l'essence.
La nécessité des choses s'actualise librement en ma propre pensée.
Pour Hegel, la possession de la démonstration
est une intériorité du savoir.
La démonstration est extérieure au contenu lui-même, il y a médiation.
La travail de la
médiation revient à notre ingéniosité.
La philosophie laisse libre l'auto mouvement du contenu.
Le philosophe est
celui qui intervient au contraire du scientifique.
La vérité est dans son auto mouvement et être philosophe c'est
laisser sur soi le libre développement du monde.
La forme de la conscience est une distinction de la différence du
sujet et de l'objet ou une distinction entre la certitude et la vérité.
La certitude de l'ordre de la subjectivité donne
l'assurance à notre savoir.
La conscience ne se contente pas de la certitude, l'élève à la vérité dans cette forme de
conscience où se développe l'évènement de la conscience.
Nous pouvons nous poser la question de savoir quelle
est l'attitude de la science par rapport aux autres savoirs.
La science ne peut pas rejeter un savoir qui n'est pas
véritable.
Comment la science fait elle pour reconnaître sa légitimité par rapport au savoir non vrai? Elle fait
reconnaître son droit dans l'assurance qu'elle a de ce qu'elle est.
La phénoménologie est la seule solution pour faire
reconnaître la légitimité du savoir vrai sans qu'elle ait à invoquer son propre être, être gardant par son assurance
d'être ce qu'elle est.
Ainsi, la phénoménologie consiste à prendre la conscience telle qu'elle est et prendre le savoir
tel qu'il se manifeste dans la conscience.
C'est l'examen de l'expérience que la conscience va avoir lorsqu'un savoir
fait son entrée sur la scène de la conscience.
Le savoir va être mis à l'épreuve concernant sa vérité.
C'est
l'institution d'un examen, d'une mise à l'épreuve d'un savoir..
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