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La grande année après Aristote : les stoïciens - L'idée d'un renouvellement du monde ?

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Nous allons étudier la grande année après Aristote. L'existence du temps est rattaché à la vie périodique de l'univers et à la grande année qui rythme cette vie. Pour le philosophe Aristote, le mouvement local a la primauté, il soumet aux circulation célestes les transformations de la sphère sujette à la génération et à la corruption. Les stoiciens ainsi que Zénon, Chrysippe et Cléanthe, suivant la grande année se produit le renouvellement du monde qui part d'un état et revient au même état. Nous allons développer cette idée dominante du renouvellement du monde selon ces penseurs. Dans un premier temps, nous étudierons l'image d'un univers sans cesse renouvelé, nous poserons en second lieu, une problématique à laquelle nous tenterons de répondre dans la suite de notre analyse. Nous conclurons notre étude sur l'idée d'une perpétuité du monde mise en évidence dans l'antiquité et sur le système parménidien.
 

« Introduction Nous allons étudier la grande année après Aristote.

L'existence du temps est rattaché à la vie périodique de l'univers et à la grande année qui rythme cette vie.

Pour le philosophe Aristote, le mouvement local a la primauté, il soumet aux circulation célestes les transformations de la sphère sujette à la génération et à la corruption.

Les stoiciens ainsi que Zénon, Chrysippe et Cléanthe, suivant la grande année se produit le renouvellement du monde qui part d'un état et revient au même état.

Nous allons développer cette idée dominante du renouvellement du monde selon ces penseurs.

Dans un premier temps, nous étudierons l'image d'un univers sans cesse renouvelé, nous poserons en second lieu, une problématique à laquelle nous tenterons de répondre dans la suite de notre analyse.

Nous conclurons notre étude sur l'idée d'une perpétuité du monde mise en évidence dans l'antiquité et sur le système parménidien. Le renouvellement du monde Ce serait donc en fonction de cette grande année qui le monde se renouvellerait, la nature accomplit la même suite d'évènements suivant la même loi.

Depuis une éternité, les mêmes cycles périodiques se reproduisent sans cesse. L'organisation de l'univers subsiste éternellement.

Au commencement d'une grande année des choses semblables à la grande année précédentes réapparaissent. Problématiques Ces choses semblables sont-elles numériquement identiques? Sont-elles seulement de même espèce? Les stoiciens ont-ils le parti d'Empédocle? Comment la providence et le destin peuvent ils demeurer uniques? Éléments de réponse Nous mettrons en avant la palingénésie des stoiciens.

Il y a identité des êtres, les mêmes âmes reprennent possession des mêmes corps.

Dans le but d'illustrer cette idée, nous mettrons en avant les mots de Chrysippe, « après l'embrasement les hommes seront engendrés de nouveau numériquement les mêmes », ainsi, « Socrate existera de nouveau ».

Concernant les êtres corruptibles et les êtres immortels, nous devons admettre et poser cette même règle.

Le monde entier reste numériquement le même les stoiciens sont unanimes à enseigner la palingénésie, il y a périodicité du monde et éternel retour du même L'idée d'une perpétuité du monde Une conception antique L'antiquité conçoit la perpétuité de deux façons : L ‘éternité est la perpétuité de ce qui ne change pas. La perpétuité ne vaut que pour ce qui est périodique, c'est un parcours, un cycle. Ainsi se perpétue l'image du cercle répété une infinité de fois à travers l'idée de perpétuité.

Nous avons par conséquent la symbolique de la périodicité pour illustrer le mouvement du monde, c'est le retour du même. Dans « différence et répétions, Deleuze affirme, « l'éternel retour est une roue qui expulse tout ce qui peut être nié. Il consume tout ce qui est négatif.

L'éternel retour est un cercle, la différence est au centre et le même au pourtour ». Parménide Pour Parménide, l'univers est éternel.

Du point de vue de la vérité, l'univers est Un, inengendré, sphérique.

L'être est.

L'être est et on n'en peut rien dire d'autre.

Il faut dire de l'être qu'il est.

L'être du même ne renferme en lui aucun autre.

Intellectuellement, il est l'unique objet de pensée.

Nous mettrons donc en avant l'immobilisme éléatique.

Seul l'Un est et les multiples sont des non êtres.

L'Un est abstrait et séparé.

L'harmonie est une sphère immobile, la circularité est une limite du même, l'être du même sans l'autre.. »

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