La force de la loi
Publié le 08/03/2022
Extrait du document
«
Correction dissertation : La force de la loi.
Questions en marge :
Analyser avec précision le contractualisme et ses présupposés
Préciser la différence et l’articulation entre justice et loi
Définir une force
Quelques éléments :
L’objectif premier d’une dissertation est de cerner une difficulté interne au sujet.
On ne peut pas répondre de manière linéaire, la dissertation philosophique exige
une reprise du sujet pour en manifester les difficultés internes.
La force de la loi
offre plusieurs voies d’accès à une difficulté centrale.
Le sujet la force de la loi
demande d’interroger la pertinence de la formule.
Ne pas la prendre comme une
expression dont on chercherait à chercher les modalités.
Chercher la
contradiction interne de la formule, qui ne rend pas ambivalente voire plus, cette
expression.
Il faut absolument poser la question suivante : y a-t-il différentes natures de
force ? Le fait que je vais amener quelqu’un à avoir tel comportement en
agissant sur lui par une force externe.
Ce qui implique un effort de la part de
celui qui impose et qui correspond à la résistance de celui qui s’oppose.
Ce
rapport implique un rapport quantitatif entre les forces, le plus fort s’imposera.
La force implique une causalité qui a une médiation matérielle.
Première
acception du mot force, mais il faut étudier les autres.
La loi politique est
toujours jointe aux forces de l’ordre, celles-ci sont au service du respect de
l’application de la loi.
Ce qui manifeste les forces de l’ordre, c’est l’usage qu’elles
peuvent faire de la force physique.
Je vais subir une force avec ou contre ma
volonté, celui qui transgresse la loi va en subir une passivité qui fait que la loi
peut n’apparaitre que comme l’euphémisation de la force.
Elle peut m’apparaitre
comme une force à laquelle j’ai été accoutumé.
Le mot respect ici ne désigne
qu’une conformité de mon comportement à ce que la loi exige.
Je ne les respecte
ici que parce que je n’ai pas le choix.
La loi, jusque dans son caractère légitime
est en fait fondée sur la force, et la force physique.
C’est comme ça que Marx fait
une critique de la loi qui n’est que l’expression de la force coercitive d’une classe
dont on a oublié la nature.
On peut d’une certaine manière comprendre la pensée de Hobbes comme une
généalogie de la loi.
La réponse de Hobbes, c’est que la loi tire sa nécessité du
désir qu’ont les individus de survivre et donc de s’allier pour échapper à la mort
violente.
La nécessité de la loi, c’est aussi dans le calcul de l’intérêt personnel.
C’est cette prise de conscience qui m’amène à abandonner à un tiers cette force
physique dont la monopolisation.
La paix est fondée sur une forme de conversion
qui est que la force se retourne contre elle pour se neutraliser et cette autoneutralisation de la force, c’est l’état souverain, et l’expression en est la loi.
Pour
continuer à vivre pacifiquement je dois obéir aux lois du souverain.
La loi dans ce
modèle semble au premier abord tirer son efficacité de sa supériorité physique.
Ce qui caractérise le souverain, c’est d’avoir monopolisé la force.
L’Etat.
»
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