La culture nous prive-t-elle de liberté ?
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L'être humain se caractérise comme capable de raisonner et d'agir selon sa propre volonté, soit être autonome. Cette faculté découle alors d'un apprentissage; passage de la vie nécessaire pour tout homme. Cependant chaque individu appartient à un groupe, à une société qui se caractérise par une culture dont il doit respecter les règles. L'Homme adopte alors des formes de comportements et intellectuels spécifiques à une civilisation, une nation. La culture crée des automatismes du comportement social et de la pensée. Alors la culture prive-t-elle réellement l'Homme de sa liberté ? En effet, la liberté est le symbole d'une personne qui ne subit aucune contrainte, mais c'est aussi le pouvoir d'agir, au sein d'une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite des règles définies. Mais peut-on alors vraiment parler ici de liberté ? La liberté n'est-elle pas une absence des limites ? L'être humain agit selon ses propres actes, il atteint donc au cours de sa vie une indépendance. Par conséquent si l'Homme est contraint à vivre dans une société alors comment la culture pourrait-elle nous empêcher d'agir selon notre propre détermination ? Il s'agit ainsi d'évoquer les points positifs de l'éducation et ses limites.
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Demande d'échange de corrigé de Blasco Olivia ([email protected]).
Sujet déposé : La culture nous prive-t-elle de liberté ?
L'être humain se caractérise comme capable de raisonner et d'agir selon sa propre volonté, soit être autonome.
Cette faculté découle alors d'un apprentissage; passage de la vie nécessaire pour tout homme.
Cependant chaque
individu appartient à un groupe, à une société qui se caractérise par une culture dont il doit respecter les règles.
L'Homme adopte alors des formes de comportements et intellectuels spécifiques à une civilisation, une nation.
La
culture crée des automatismes du comportement social et de la pensée.
Alors la culture prive-t-elle réellement
l'Homme de sa liberté ? En effet, la liberté est le symbole d'une personne qui ne subit aucune contrainte, mais c'est
aussi le pouvoir d'agir, au sein d'une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite des règles
définies.
Mais peut-on alors vraiment parler ici de liberté ? La liberté n'est-elle pas une absence des limites ? L'être
humain agit selon ses propres actes, il atteint donc au cours de sa vie une indépendance.
Par conséquent si
l'Homme est contraint à vivre dans une société alors comment la culture pourrait-elle nous empêcher d'agir selon
notre propre détermination ? Il s'agit ainsi d'évoquer les points positifs de l'éducation et ses limites.
Nous pouvons apprécier l'homme comme libre lors de sa naissance, c'est à dire dans sa nature, avant toute
éducation et contact avec une quelconque culture.
En effet "l'homme né libre, et partout il est dans les fers" telle
est la définition de la liberté a l'état de nature chez Rousseau.
Par opposition à la nature, la culture est l'ensemble
cohérent des valeurs, normes, moeurs et connaissances qui caractérisent une société humaine.
Au fur et a mesure
que l'homme grandit, il lui est inculqué des pratiques, des façons de penser particulières.
Inconsciemment ses actes
ne seront plus de sa propre volonté tandis que nous pouvons considérer qu'a l'état de nature, soit antérieur à toute
société, l'homme peut faire tout ce que lui permettent ses forces, soit un manque de civilisation.
Cependant
aujourd'hui notre culture nous inciterait a définir cela comme de la barbarie.
Nous dépendons donc d'une façon de
pensée, comme si nous étions selon nos culture formé dans un même moule et ne pouvions en sortir.
La liberté est
alors nettement restreinte.
>En effet Prenons une période de notre de vie à laquelle chaque être humain est contraint de passer : l'enfance.
Cette phase entre la naissance et l'adolescence est ce qui va nous définir en tant qu'être responsable, grâce à de
nombreuses connaissances qui vont nous être transmises.
Mais si ces instructions vont nous permettre de devenir
responsable et automne, en quoi nous privent-elles de liberté? Prenons l'exemple des animaux, ceux-ci ne reçoivent
aucune éducation, leur instinct suffit à leur propre survie.
Pourquoi serait-il à l'Homme nécessaire d'être cultivé pour
survivre ? Selon les êtres humains, les animaux ne sont pourtant pas moins heureux que les Hommes, voire même
plus.
Si leur mémoire plus limité en comparaison a celle des hommes ne les pénalise dans leur mode vie, pourquoi les
Hommes auraient-ils sans cesse besoin d'évoluer au cours de leur vie? En effet la formation des êtres humains au
cours de l'enfance et durant toute leur vie va les mener à se poser de multiples questions.
La culture des Hommes
leur permet de lutter contre l'inconscience, or cette inconscience nous permet d'être libre mentalement.
Si nous ne
sommes pas éduquer, nos actes ne seront pas réfléchis nous agirons alors de la manière qui nous semble la plus
correcte sans nous demander si cela a un sens.
Niant toutes règles nous serions par conséquent libre.
Revenons à
cette première période de la vie, l'enfant à l'école est soumis à des règles mais il est surtout contraint d'appliquer et
d'obéir ce qu'on lui demande de d'accomplir.
Ainsi des les prémices de la vie, l'être humain est soumis à des êtres
supérieurs (parents, maîtres...) qui lui indique le chemin à suivre.
>C'est pourquoi si chaque être humain est dès le départ sous la responsabilité d'une autre personne, alors des
principes et des comportements propres a des groupes d'individus se transmettent, se qui forme une société
particulière.
L'homme acquiert alors des instructions et forme sa culture personnelle.
Cette culture a cependant des
limites.
Imaginons un groupe de personnes partageant une même idée, alors il existera probablement sur Terre une
société opposée a cette idée car ses valeurs seront distinctes.
Cela pourra aboutir sur des conflits, des guerres, qui
nuiront a la vie et la tranquillité de l'homme.
Aussi prenons le simple fait d'un groupe d'individus particulièrement
cultivé dans un domaine, pour exemple l'art.
Une personne dans ce groupe fait défaut et se sent limité au niveau
des connaissances dans cette matière.
Alors celle-ci pourra se sentir rejetée ou inférieure, ce sentiment de mal être
réduira l'épanouissement de cette personne.
Pareillement la culture est emblème de progrès de la société; or comme
nous le savons, le progrès (technique notamment) n'apporte pas que d'altruiste chose.
Le simple exemple évoqué
précédemment de la guerre, l'évolution de l'Homme a ainsi permis l'amélioration des armements, soit la possibilité
pratique de tuer massivement plus efficacement et rapidement.
Ainsi nous faisons tous partie d'une collectivité qui
nous caractérise par des points communs, des similitudes dans nos comportements et façons de penser.
Aussi
Rousseau écrit que la liberté est incompatible avec l'existence de la société car quand chacun fait ce qui lui plaît, "
on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas un État libre".
Rousseau ne défend pas cette idée,
cependant il exprime ce que certains individus peuvent penser lorsque l'on énonce la notion de liberté.
Dans ce cas il
est vrai que la culture nous exige de nous contenir a des lois, des coutumes de notre société et de les respecter
tels que la religion, les moeurs, le système politique correspondant.
Tout autant de contraintes qu'il existe
également des devoirs.
En effet, en ce qui concerne les lois, si nous n'avions été éduqué alors qui nous aurait puni
de nos actes violents envers une autre personne? Nous pouvons alors considérer que ce qui cantonne nos limites
nous opprime d'une pleine liberté.
Toutefois pour Rousseau comme pour Kant il n'existe pas de liberté sans loi, car si
elle limite notre liberté elle en est pourtant la condition.
Nous essayerons d'expliquer ce raisonnement et nous
poserons alors la question si une société organisée nous oblige-t-elle réellement à être dépendant de celle-ci?
Parce que la dignité de l'homme (soit le respect que mérite l'être humain, par sa grandeur et son honneur) repose
sur cette capacité de se déterminer en fonction d'une volonté morale, ou législatrice c'est-à-dire cette volonté de.
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