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La connaissance chez Descartes

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« Thème 506 La connaissance chez Descartes PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent.

Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans la méthode défendue que dans la conception mécaniste de la nature révélée en cinquième partie.

Si le but avoué du texte est de « représenter sa] vie comme en un tableau » (I), on s'aperçoit vite que la « fable » contient une morale : elle pourrait être qu'il faut s'efforcer de cultiver sa raison pour bien vivre, ce que Descartes montre en cheminant à travers des champs aussi variés que la physique, la métaphysique et la morale.

Cinq ans avant les Méditations métaphysiques, le Discours témoigne de cette recherche de fondements assurés pour la connaissance, fondements que le sujet ne saurait trouver qu'en lui-même et qui s'inaugure dans une décision : « bâtir dans un fonds qui est tout à moi ».

C'est tant par ce geste que par la défense d'une science articulée aux progrès de la technique que cette oeuvre marque l'entrée dans la modernité. Constituer un savoir qui apporte dans tous les domaines la certitude jusque-là réservée aux mathématiques. «Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique; le tronc est la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se réduisent à trois principales, à savoir : la médecine, la mécanique et la morale.» (Principes de la philosophie). Toute connaissance vraie suppose deux opérations, l'intuition qui nous en présente les termes, la déduction qui les lie et qui permet de s'élever du simple au complexe.

La méthode consiste à éliminer tout ce que nous admettons sans raison : c'est le doute méthodique, très différent du doute sceptique pour lequel la raison est incapable d'atteindre le vrai.

Il faut tenir pour faux tout ce en quoi peut se glisser la plus légère suspicion d'erreur, « ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse, évidemment être telle, c'est-àdire éviter soigneusement la précipitation et la prévention et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute ».

(Discours de la méthode, 2e partie). »

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