La certitude d’être libre prouve-t-elle la liberté ?
Publié le 23/02/2023
Extrait du document
«
PHILOSOPHIE
SUJET : La certitude d’être libre prouve-t-elle la liberté ?
INTRODUCTION
Le sujet « Le certitude d’être libre prouve-t-elle la liberté ? » Nous amène à
nous interroger sur l’existence de la liberté.
En effet, nous nous considérons
souvent comme libres et, dans une certaine mesure, maîtres de nos actions
et de nos choix.
Le monde nous impose tout de même des contraintes.
Il y a
des contraintes naturelles : nous avons un corps et des besoins, le temps
s’écoule sans que nous puissions le contrôler et la mort nous attend.
Nous
avons aussi des obligations envers la société, il nous faut respecter les lois et
les autres.
De plus la certitude par définition c’est l'état de l'esprit qui sait posséder la
vérité : c'est donc l'effet de la vérité sur le moi.
La certitude ne s'oppose
pas à l'ignorance, dont le contraire est la science, mais au doute.
Le doute, par définition c’est l'état de l'esprit qui ne se sent pas en
possession de la vérité.
Pour étudier ce sujet dans un premier temps il faut s’interroger sur la notion
de certitude, « qu’est-ce que la certitude ? » « Quelles sont les différentes
sortent ? » … Puis dans un second temps il faut étudier l’existence de la
liberté « Sommes-nous réellement libres ? » « Est-ce une illusion ou une
réalité ? » …
Tout d’abord, il ne faut pas confondre la vérité et la certitude ; la vérité
c'est la conformité de l'esprit et des choses ; quand l'esprit est adéquat aux
choses, suivant l'expression reçue, il possède la vérité tandis que la certitude
est là pour montrer la confiance en nous, plus on est certains de quelque
chose sans être sûr qu’elle soit vraie, plus les personnes nous croirons.
Cela
aide dans beaucoup de domaine, mais il existe plusieurs sortes de certitudes,
3 différentes :
La première la certitude mathématique : provient de la démonstration
mathématique.
Quand nous sommes mathématiquement certains, nous
en pouvons donner les raisons.
En second lieu tous les hommes
reconnaissent pour vrais les vérités établies mathématiquement.
La seconde la certitude Physique.
Quand nous voyons une chose, nous
sommes sûrs que nous la voyons ; nous avons une certitude purement
intuitive, mais aussi forte que la certitude mathématique ; comme la
précédente elle est commune à tout le monde.
Tous les philosophes ne
sont pas d'accord sur le point de savoir si nous sommes libres ; mais
tous conviennent que nous avons l'idée de la liberté.
La dernière la certitude Morale.
Nous sommes souvent certains de
choses qui ne sont ni mathématiquement prouvées, ni fait
d'observations.
Un architecte vient de construire un pont et le croit
solide sans pouvoir en donner de preuve mathématique ou
d'expérience.
Considérez un croyant appartenant à une religion
quelconque.
Le propre de la foi est d'être au-dessus de la
démonstration mathématique : elle se donne au moins pour telle.
Et
pourtant la foi est le type de la certitude : nous ne sommes jamais si
convaincus que quand nous croyons en vertu de la foi.
Et pourtant les
vérités de cet ordre ne se prouvent ni par les faits, ni par
démonstration.
Ensuite pour être sûr que la liberté existe, on utilisera donc la certitude
morale puisque la liberté s’expérimente à travers le choix.
En effet, quand je
dois choisir entre ce chemin-ci ou celui-là, je suis libre d’emprunter l’un ou
l’autre, de prendre ma décision de l’un ou l’autre côté.
Si j’ai pris le premier,
rien ne m’y a contraint et j’aurais aussi bien pu prendre le second.
J’ai donc
décidé d’abandonner tout ce qui aurait pu arriver si je l’avais pris parce que
je suis certain que c’est le bon.
C’est pourquoi nous ressentons parfois de la
culpabilité ou de l’angoisse après un choix si on n’en est pas certain.
Ces
sentiments montrent l’existence de la liberté.
Si j’avais dû faire ce choix-là....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Ces formidables bastions que l'organisation sociale a élevés pour se protéger contre les vieux instincts de liberté [...] ont réussi à faire se retourner tous les instincts de l'homme sauvage, libre et vagabond - contre l'homme lui-même. » Nietzsche, L
- Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ?
- Qu'est-ce-qui me prouve que je suis libre ?
- La liberté se prouve plus qu'elle ne s'éprouve ?
- Faut-il aimer la liberté ? Est-on d'autant plus heureux qu'on est plus libre ?