Interprétation philosophique œuvres posthumes Nietzsche
Publié le 05/05/2024
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«
1- Interprétation philosophique :
La célèbre citation de Descartes « Je pense donc je suis » (en latin
« Cogito ergo sum »), issue du discours de la méthode, confirme une
chose : l’homme est un être pensant.
L’homme a une conscience de
soi qui lui permet d'exister en tant que personne indépendante.
Définir l’identité humaine est complexe, mettre des mots dessus
encore plus.
Que désigne-t-on par le mot « moi » au juste ? Le moi
psychologique désigne la prise de conscience du moi individuel ou
du moins l'individualité d’une personne.
Le moi, du latin ego, définit
donc qui je suis par rapport au « toi ».
La seconde conception du
terme est le Moi ontologique.
Cela renvoie à un principe
métaphysique qui fait l’unité, le propre d’une personne.
Cette notion du moi à été notamment reprise par Friedrich
Nietzsche, philosophe allemand, poète en prose et critique culturel
né en 1844.
Il a exercé une profonde influence sur la philosophie
contemporaine.
C’est ce que nous verrons dans son ouvrage Œuvre
posthumes.
L’auteur montre sa conception du moi ainsi que les
différentes facettes de ce moi qui existe.
Dans ce texte Nietzsche
considère le moi comme une pluralité de force personnifié.
La thèse de Nietzsche serait qu’il n’y est pas qu’un seul moi mais
plusieurs moi, une pluralité qui serait différents types de nous, un
moi énervé, un moi joyeux, un moi inquiet etc.
Le moi est variable,
c’est-à-dire « pluriel » et non pas singulier comme quand nous nous
citons comme « je », le moi n'est donc ni plus ni moins une fiction
causée par le langage.
Le moi n'est donc pas changeant mais bien
multiple comme l’explique Nietzsche.
« au contraire, le moi est une
pluralité de forces quasi personnifiées, dont tantôt l’une tantôt
l’autre, se situe à l’avant-scène et prend l’aspect du moi » dans la
première phrase du texte de Nietzsche il semble dire que dans cette
unité du moi, du moins apparente, il y a des entités hétérogènes
telles que la pensée ou encore l'instinct qui ne font pas partie du moi
mais bien de quelque chose d’autres, comme la conscience par
exemple.
Ces différentes « moi » se mettent à l’avant lorsque la situation est
propice à ce « changement ».
« Dont tantôt l’une, tantôt l’autre, se
situe à l’avant-scène et prend l'aspect du moi ».
Comme le dit
Nietzsche, ce moi est influencé par le monde extérieur « qui influence
et le détermine » or il est nécessaire de retrouver cette pluralité du
moi pour affirmer la diversité de ce qui est et de ce que je suis, de ce
que le moi est.
En effet Nietzsche pense que penser que l’on est
qu’un seul moi est hypocrite, égoïste « nous nous dissimulons, nous
feignons, nous....
»
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