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Ingres Jean-Auguste-Dominique

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(Montauban 1780- Paris 1867). Peintre français. Après ses premières études à l'Académie de Toulouse, à partir de 1797, Jean-Auguste-Dominique Ingres est l'élève de Jacques-Louis David à Paris, où il peint quelques portraits, parmi lesquels celui de Mademoiselle Rivière (1805, Paris, Louvre), et obtient des commandes officielles (Napoléon premier consul, 1804, Liège, Musée des Beaux-Arts). En 1806, il part pour Rome où il reste jusqu'en 1820, année on il s'installe pour quatre ans à Florence. Pendant son séjour italien, Ingres devient le portraitiste des milieux français : François-Marius Granet, (1807, Aix-en-Provence, Musée Granet), Joseph-Antoine de Moltedo (1810, New-York, Metropolitan Museum). Rentré à Paris, il expose au Salon de 1824 le Voeu de Louis XIII (Montauban, cathédrale Notre-Dame), qui obtient des consentements enthousiastes. Elu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1825, il ouvre un atelier très fréquenté et devient l'un des plus grands artistes français de l'époque.

« Ingres Jean-Auguste-Dominique (Montauban 1780- Paris 1867).

Peintre français.

Après ses premières études à l'Académie de Toulouse, à partir de 1797, Jean-Auguste-Dominique Ingres est l'élève de Jacques-Louis David à Paris, où il peint quelques portraits, parmi lesquels celui de Mademoiselle Rivière (1805, Paris, Louvre), et obtient des commandes officielles (Napoléon premier consul, 1804, Liège, Musée des Beaux-Arts).

En 1806, il part pour Rome où il reste jusqu'en 1820, année on il s'installe pour quatre ans à Florence.

Pendant son séjour italien, Ingres devient le portraitiste des milieux français : François-Marius Granet, (1807, Aix-en-Provence, Musée Granet), Joseph-Antoine de Moltedo (1810, New-York, Metropolitan Museum).

Rentré à Paris, il expose au Salon de 1824 le Voeu de Louis XIII (Montauban, cathédrale Notre-Dame), qui obtient des consentements enthousiastes.

Elu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1825, il ouvre un atelier très fréquenté et devient l'un des plus grands artistes français de l'époque.

Il travaille comme portraitiste de la haute société et reçoit d'importantes commandes officielles, comme l'Apothéose d'Homère (1827, Paris, Louvre).

Le peintre revient souvent sur son sujet préféré, le nu féminin : Baigneuse (1808), Grande Odalisque (1814), Le Bain turc (1862 ; ces oeuvres sont toutes conservées au Louvre).

Ingres ne s'enferme pas dans la réévocation d'un art passé mais participe pleinement au mythes littéraires de son époque : à côté d'Oedipe et le sphinx (1808, Paris, Louvre) ou de Jupiter et Thétis (1811, Aix-en-Provence, Musée Granet), il réalise des oeuvres à sujet romantique (Les songes d'Ossian, 1813, Montauban, Musée Ingres ; Roger libère Angélique, 1819, Paris, Louvre) ou sentimental, d'après la mode des troubadours (Paolo et Francesca, 1814, Chantilly, Musée Condé).

Dans la vaste production du peintre, les nombreux portraits occupent une position importante : La comtesse d'Haussonville (1845, New-York, Frick Collection) ; Madame Moitessier (1856, Londres, National Gallery).

Avec une liberté qui va bien au-delà de l'expérience néo-classique, pendant toute sa vie Ingres s'inspire de John Flaxman, de l'archaïsme grec, de l'art hellénique, byzantin, gothique, de Raphaël, des primitifs, et des maniéristes.. »

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