HLP – Correction: texte est un extrait du Gorgias écrit par Platon

« HPH505A – Correction, 06/11/2021 : J.

Elbaz Ce texte est un extrait du Gorgias (italiques) écrit par Platon qui examine le pouvoir de la rhétorique et pose la question de savoir quelle vie il faut mener mais aussi oppose les sophistes aux philosophes que Platon va dénoncer comme (parlez-vous de la rhétorique ? Ce n’est pas clair) l’art de mentir (attention, maladroit : ce n’est précisément pas un « art » selon Platon).

Ce texte implique une dimension politique et éthique puisqu’il interroge l’attitude que doit adopter l’homme politique (pas seulement ni exactement ; en dire un peu sur l’œuvre de laquelle est extrait un texte peut être une manière de débuter l’introduction, toutefois il ne faut pas que cela soit trop vague et toujours en lien avec la perspective qui sera adoptée par l’explication de texte.

En l’occurence, l’accroche semble souligner l’opposition aux sophistes et la dimension politique de l’œuvre, or il ne semble pas – même si à ce stade, je n’ai pas lu la suite – que l’enjeu fondamental de l’extrait se trouve en l’un de ces deux domaines.

Il aurait peut-être fallu, si vous tenez à débuter ainsi, davantage souligner la référence à l’enjeu du genre de vie qu’il convient de mener).

On se trouve à la fin du dialogue où Calliclès va incarner un personnage têtu et va mettre Socrate en difficulté face à son immoralisme assumé (il est fameux de considérer que Calliclès incarne l’immoralisme : il faut définir ce concept que vous avancez.

Par ailleurs, il ne va pas de soi qu’en ce passage, précisément, l’immoralisme soit la dimension de la position de Calliclès qui ressorte le plus).

Calliclès prône une vie tyrannique (bonne remarque : référence dans le texte ?) qui utilise la rhétorique comme persuasion et domination afin d’assouvir ses désirs (en l’occurrence, dans cet extrait précis, ce n’est pas cette dimension de la vie telle que la prône Calliclès qui est mise en avant ; si ce qui précède est judicieux, il faut tout de même penser que c’est l’extrait et ce qu’il développe qui prévaut et, si vous souhaitez conserver ces éléments, il faut qu'ils soient accompagnés de ce qui concerne plus particulièrement le texte, à savoir la vie comme « satisfaction des désirs » telle que la conçoit Calliclès). Ce texte porte sur le bonheur et le désir et cherche à démontrer que vivre comme le suppose Calliclès (référence ?) n’est qu’être impuissant face aux désirs qui ne sont que des flux et des mouvements passagers (à compléter en précisant ce qu’est la conception de Calliclès en contrepoint de celle-ci).

Peut-on soutenir que l’incontinence est source de vertu et de bonheur ? (la première problématique, qui est pertinente, se suffit à elle-même) N’y a-t-il pas une forme de désir spirituel pour l’épanouissement de l’être ? L’enjeu du texte montre d’un côté le choix assumé de Calliclès qui est un personnage fictif reflétant le choix de l’abandon de l’être aux énergies (maladroit ; le texte évoque plutôt les « passions ». D’une manière générale : restez au plus proche du texte, notamment en reprenant son vocabulaire conceptuel.

) désirantes que rien ne vient arrêter et qui implique une vie tyrannique puissante pour soumettre le réel à cette loi des désirs.

Et de l’autre Socrate qui incarne la sagesse et la voie de la. »