Freud-commentaire de texte sur la religion
Publié le 15/04/2022
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«
Philosophie
Commentaire de texte
Avec l’évolution de la science, de la théorie de l’évolution, celle du big bang...on aurait pu
penser que les religion auraient perdus de nombreux adeptes, auraient perdus en crédibilité : mais
ce n’est, du moins pas encore, le cas.
Alors, nous pouvons nous demander pourquoi les gens
croient t-ils en la religion ? A travers ce texte nous allons tenter de répondre à cette question : la
thèse centrale de Freud ici est que la religion exprime une croyance d’ordre affectif.
Et elle se
découpe en deux parties : premièrement en voyant en quoi la religion est une illusion, et en quoi
cette illusion permet d’apaiser l’angoisse de l’homme.
Premièrement, en disant :« ces idées religieuses, qui professent d'être des dogmes, ne sont
pas le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion », Freud nous fait comprendre que la
connaissance et le savoir, autrement dit, sur quoi la religion se déclare être basé : « professent
d’être des dogmes » n’ont que deux sources : elle sont soit le fruit de l’expérience, soit le résultat
de la réflexion, le raisonnement intellectuel fondé sur la logique.
Or, pour Freud, la religion ne fait
partie d’aucun de ces deux cas de figures.
Elle n’est pas le fruit de l’expérience, car elle ne découle
pas d’une rencontre avec Dieu, pour simplifier ;ni le résultat de la réflexion.
La religion ne relève
pas du savoir, de la connaissance, mais de la croyance, de la foi.
En effet, selon sa définition, le
savoir est un ensemble[...]« qui obéit à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales »,
excluant donc le caractère approximatif, infondé de la foi et de la croyance.
Selon lui, la religion
est donc une « illusion ».
Cela ne veut pas d'abord dire qu'elle est fausse : mais elle obéit à une
logique de désir et non à une logique de vérité : c’est le fait de prendre ses désirs pour des réalités,
c’est tenir pour vrai quelque chose que nous souhaitons seulement parce que nous le souhaitons.
Dans l’illusion, nous faisons abstraction de notre rapport à la réalité effective.
Pourtant, les
illusions ne sont pas cependant toutes des erreurs : il est possible que les choses soient telles qu’on
les souhaite.
Toutes les illusions ne sont pas irréalisables ou en contradiction avec la réalité.
Freud
prendra dans un texte l’exemple de la jeune fille, qui peut croire qu’un prince charmant va
l’épouser : la chose s’est déjà produite, il est donc possible qu’elle se reproduise.
Il explique
également donc que toute croyance est la manifestation d’un désir, lié à cette illusion: on croit
parce que l’on veut y croire, que l’on désire y croire, et non parce qu’on y est obligé.
Et c’est ce
que Freud explique avec cette phrase : « la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les
plus pressants de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs ».
Plus précisément,
en disant « le secret de leur force est la force de ces désirs », on comprend que même si nous avons
conscience que la religion peut être fausse, parfois absurde, ce désir est tellement important, est
tellement fort, qu'il prime sur la raison, sur l’expérience, et c’est ce qui fait la force de cette illusion
religieuse.
Ainsi, en se créant une « illusion », qui vient de ses propres désirs , donc de l’homme lui.
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