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François Boucher

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Né à Paris, François Boucher apprit la peinture et le dessin aux côtés de son père, fabriquant de dentelle. En 1723, il remporta le prestigieux Prix de Rome et acheva, en partie en Italie, sa formation artistique. En 1733, il fut admis à l'Académie Royale, glorieuse institution qu'il dirigera en 1765 au terme d'une longue carrière officielle. Boucher figurait au nombre des exposants du premier Salon de 1737, promotion formidable pour le jeune artiste qui inaugura du même coup ses premières commandes, parmi lesquelles figure la série de gravures réalisées d'après les 125 dessins d'Antoine Watteau. L'exposition lui avait permis de se faire connaître et apprécier du public aristocratique et d'acquérir une renommée qui ne cessera de s'amplifier. Il devint rapidement l'un des décorateurs les plus prisés de la noblesse française et de la famille royale. Ses talents furent multiples, allant de la réalisation des illustrations pour une édition des oeuvres de Molière, à la fourniture de modèles cartonnés figurant des scènes campagnardes et des chinoiseries pour la manufacture royale de tapisseries à Beauvais. Mais son grand patron restait le roi Louis XV qui l'honora en 1765 du titre de "Premier Peintre". Boucher réalisait des décorations à Versailles pour la reine et donnait des cours de dessin et de gravure à la maîtresse du roi, la marquise de Pompadour. Il eut également parmi ses élèves de l'Académie Royale le futur maître du rococo Jean Honoré Fragonard. A la mort de Jean-Baptiste Oudry, Boucher lui succéda au poste de surinspecteur de la manufacture des Gobelins. Sa carrière et sa renommée entamèrent alors un lent déclin car le rythme intensif de sa production l'empêchait de renouveler son style et le néoclassicisme naissant commençait à gagner la faveur du public.

« François Boucher Né à Paris, François Boucher apprit la peinture et le dessin aux côtés de son père, fabriquant de dentelle.

En 1723, il remporta le prestigieux Prix de Rome et acheva, en partie en Italie, sa formation artistique.

En 1733, il fut admis à l'Académie Royale, glorieuse institution qu'il dirigera en 1765 au terme d'une longue carrière officielle. Boucher figurait au nombre des exposants du premier Salon de 1737, promotion formidable pour le jeune artiste qui inaugura du même coup ses premières commandes, parmi lesquelles figure la série de gravures réalisées d'après les 125 dessins d'Antoine Watteau.

L'exposition lui avait permis de se faire connaître et apprécier du public aristocratique et d'acquérir une renommée qui ne cessera de s'amplifier.

Il devint rapidement l'un des décorateurs les plus prisés de la noblesse française et de la famille royale.

Ses talents furent multiples, allant de la réalisation des illustrations pour une édition des oeuvres de Molière, à la fourniture de modèles cartonnés figurant des scènes campagnardes et des chinoiseries pour la manufacture royale de tapisseries à Beauvais.

Mais son grand patron restait le roi Louis XV qui l'honora en 1765 du titre de “ Premier Peintre ”.

Boucher réalisait des décorations à Versailles pour la reine et donnait des cours de dessin et de gravure à la maîtresse du roi, la marquise de Pompadour.

Il eut également parmi ses élèves de l'Académie Royale le futur maître du rococo Jean Honoré Fragonard.

A la mort de Jean-Baptiste Oudry, Boucher lui succéda au poste de surinspecteur de la manufacture des Gobelins.

Sa carrière et sa renommée entamèrent alors un lent déclin car le rythme intensif de sa production l'empêchait de renouveler son style et le néoclassicisme naissant commençait à gagner la faveur du public. François Boucher est, en peinture, la parfaite incarnation sinon du XVIIIe siècle, du moins du règne du roi Louis XV, qui fut presque exactement son contemporain.

Il naît à un moment heureux : ses dons naturels sont parfaitement adaptés au caractère léger du style rococo et un bref apprentissage chez Lemoyne les développera suffisamment pour qu'il veuille secouer l'emprise d'une personnalité aussi puissante.

Toutefois, s'il exagère à peine en disant à Mariette qu'il n'a étudié que trois mois avec Lemoyne, il se montre, en revanche, fort ingrat en ajoutant qu'il “ n'avait pas profité beaucoup ” de ses leçons.

L'influence de son maître reste sensible dans tout l'oeuvre de Boucher, et, aujourd'hui encore, il n'est pas rare que l'on confonde leurs tableaux. Deux autres influences devaient déterminer son style : celle de Rubens et celle des peintres vénitiens contemporains (un beau Boucher a pu être vendu aux enchères, à Londres, comme un Sebastiano Ricci et, dans la même salle de vente, une bonne toile vénitienne du XVIIIe a pu passer pour un Boucher, parce que portant une signature fausse de cet artiste).

Le plafond de la Grande galerie de la Banque Royale a été, pour la peinture rococo française, un puissant stimulant.

Pellegrini n'était pas un artiste de premier ordre, mais son exemple a exercé l'effet d'un catalyseur, aussi bien à Paris qu'à Venise, où son retour, en 1720, transforma entièrement la peinture du settecento vénitien et modifia complètement l'évolution de Tiepolo. Après avoir quitté Lemoyne, Boucher s'attache à L.

Cars et s'adonne à la gravure décorative, ornant notamment le Recueil de Julienne de planches d'après Watteau.

En 1724, il remporte le premier prix de l'Académie et, trois ans plus tard, parti pour l'Italie, arrivant à Rome en 1728, sachant déjà tout ce que Venise pouvait lui enseigner, Boucher ne tira guère profit de son bref séjour italien, sauf qu'il y connut l'oeuvre du peintre gênois Castiglione, dont il acquit assidûment les gravures et les peintures et dont il adopta, plus tard, la manière légère dans ses paysages et ses rares tableaux religieux. Boucher est “ agréé ” par l'Académie peu après son retour, en 1731.

Son ambition remuante lui fait, depuis lors, passionnément rechercher le chemin de la gloire.

Il continue à travailler pour des graveurs, et c'est de ce temps que datent les Cris de Paris et les admirables illustrations pour Molière, si caractéristiques les uns et les autres de certaine tendance au réalisme à la flamande, que l'on a trop souvent négligée et qui devait porter plus tard ses fruits dans les Quatre Parties du Jour. Cependant, les vrais succès du peintre datent de 1734, année où il pénétra à l'Académie Royale avec Renaud et Armide (Louvre), reçut la première commande de la Cour (les grisailles pour la chambre de la Reine, à Versailles) et, sur les instances d'Oudry, entra au service de la Manufacture de Beauvais.

L'attention des connaisseurs a été récemment attirée par une série importante de paysages peints, vers cette époque, dans le style de Blomaert et qui sont parmi les plus anciennes de ses oeuvres identifiables.

Les paysages de Boucher s'adaptent admirablement à la technique de la tapisserie, par leur coloris, limité au bleu gris, et le caractère conventionnel des sujets. Indubitablement, Oudry l'a encouragé à cultiver cette veine, sensible dans l'oeuvre de toute sa vie, aussi bien dans les arrière-plans de ses paysages champêtres préférés, que dans ses décors pour l'Opéra et pour le théâtre de cour de Mme de Pompadour. A partir de 1734, les commandes importantes affluent.

Aux salons de 1737 et 1738, il expose ses Chasses au tigre et au crocodile, destinées à la Galerie des petits appartements de Versailles.

Presque en même temps, il commence la décoration de l'hôtel de Soubise, et révèle, dans ses plafonds les Grâces et Aurore et Céphale, toute l'étendue de son talent créateur d'idylles mythologiques.

Après 1743, il est occupé par une suite presque ininterrompue de commandes royales pour Versailles, Marly, Fontainebleau, Choisy et Crécy, exécutant une infinité de décorations dans la manière érotico-pastorale, qui est sa création personnelle et s'assortit si merveilleusement à l'atmosphère de la cour de Louis XV : Boucher s'est placé au premier rang des peintres oeuvrant pour elle.

En même temps, il travaille pour des particuliers et des cours étrangères, notamment celle de Suède, à laquelle il donne ce ravissant Triomphe de Vénus, où sa dette envers les Vénitiens apparaît dans toute son ampleur.. »

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