Faut-il être cultivé pour apprécier une œuvre d'art?
Publié le 31/05/2022
Extrait du document
«
La culture, c’est ce qui est transmit par les générations
précédentes.
Elle peut désigner le milieu proprement humain dans lequel
vivent les hommes.
Mais peut aussi designer l’ensemble des rites, mœurs,
croyances, langues, histoires propre à un groupe humain donné.
Enfin, la
culture peut désigner l’ensemble des connaissances socialement valorisées
que possède un individu.
Le verbe « apprécier » est utilisé, ici, dans le
sens « aimer », « juger » ou « évaluer » l’œuvre par son esthétisme.
Une
œuvre d’art est destinée à la contemplation, on ne peut pas la manipuler,
c’est une chose unique qui est issue de l’imagination créatrice de son
artiste.
Chacun peut-il s’exprimer sur une œuvre d’art ? Mais est-ce que
tout le monde peut émettre un jugement ? L’appréciation d’une œuvre d’art
ne serait-elle donc pas réservé à une certaine élite de la société ?
Une œuvre d’art peut-être regardé par tout le monde.
Pour Kant,
chacun peut trouver une œuvre agréable ou désagréable, car le plaisir de
l’agréable est relatif aux préférences particulière, préférences que l’on
consomme et utilise.
L’artiste fait apparaître des nuances que d’ordinaire
nous ne percevons pas dans leurs œuvres d’art.
Ces dernières permettent
de dépasser le caractère abstrait et général, elles peuvent être présente dans
la peinture, la musique ou encore la littérature.
L’art a très longtemps été
pensé comme reproduction du réel, alors que l’art représentatif peut rendre
visible le talent de l’artiste.
D’où la citation du peintre Klee : « l’art ne
reproduit pas le visible, il rend visible ».
L’art peut faire émerger à la
surface ce qui est immergé en profondeur.
Dans la musique nous pouvons
trouver l’accès à l’intériorité des choses, à la profondeur des choses et non
pas à leur apparence en surface.
Pour Schopenhauer, la musique nous
émeut facilement car elle peut représenter certaines émotions grâce au
rythme, à l’harmonie, … La littérature nous permet de se comprendre soimême, et de construire notre identité grâce à des personnages qui nous
permettent de mieux nous comprendre.
D’après Musil, le roman est un art
qui permet de cultiver le sens du possible, la littérature permet de
concrétiser certaines idées abstraites.
C’est avec l’art que nous nous
cultivons.
Mais l’opinion est différente du jugement.
Pour juger une œuvre
d’art, il faut apprendre à percevoir, sinon on y voit rien.
Donc on ne peut
pas dire que tout les jugements se valent, car on a pas la même éducation
du regard, de la compréhension et du goût.
Par exemple, pour le « Portrait
d’Anne de Clêve », s’il on regarde seulement le portrait, sans explications,
on ne voit pas l’intérêt de cette œuvre, mais dès que l’on s’intéresse au.
»
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