Exposé: Doit-il suivre la voie que lui impose la société pour rester accepté, ou doit-il s’en affranchir pour réaliser ses propres ambitions ?
Publié le 18/03/2025
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«
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I.
UNE COMMUNAUTÉ AUX VALEURS
FORTES, ENTRE TRADITION ET CONTRÔLE
SOCIAL.
A.
DES NORMES ET DES VALEURS
COLLECTIVES BIEN DÉFINIES.
B.
UNE SURVEILLANCE ET UN CONTRÔLE
PERMANENTS.
II.
UN REGARD SOCIAL PESANT QUI IMPOSE
DES ATTENTES ET DES JUGEMENTS.
A.
DES ATTENTES FORTES À L’ÉGARD
D’ABOU.
B.
DES JUGEMENTS SÉVÈRES FACE À
L’ÉMANCIPATION.
III.
UNE PERCEPTION ÉVOLUTIVE, ENTRE
REJET INITIAL ET POSSIBLE
RECONNAISSANCE.
A.
UN REJET INITIAL FACE À LA
DIFFÉRENCE.
B.
UNE RECONNAISSANCE PROGRESSIVE
SELON LES CIRCONSTANCES.
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans toute société, l’individu évolue sous le regard de la communauté qui
l’entoure.
Ce regard, composé d’attentes, de jugements et de normes implicites,
influence ses décisions et son parcours de vie.
Il peut être une source de
reconnaissance et d’encouragement, mais aussi de pression et de rejet.
L’œuvre
Course illustre bien cette réalité à travers le personnage d’Abou, qui cherche à se
forger un destin différent de celui tracé par sa communauté.
En effet, Abou doit jongler entre ses aspirations personnelles et les exigences de
son entourage.
Doit-il suivre la voie que lui impose la société pour rester
accepté, ou doit-il s’en affranchir pour réaliser ses propres ambitions ? Cette
question est au cœur de l’œuvre et reflète une problématique universelle :
l’opposition entre tradition et modernité, entre conformité et quête d’identité.
Dans cet exposé, nous verrons d’abord comment la communauté d’Abou
constitue un cadre structurant basé sur des normes et des attentes précises.
Ensuite, nous analyserons comment ce regard social peut devenir pesant,
influençant ses choix et le soumettant à des jugements parfois sévères.
Enfin,
nous nous interrogerons sur l’évolution de cette perception et les conditions qui
peuvent mener soit à l’acceptation, soit au rejet définitif d’Abou par son
entourage.
I.
UNE COMMUNAUTÉ AUX VALEURS FORTES, ENTRE
TRADITION ET CONTRÔLE SOCIAL.
A.
DES NORMES ET DES VALEURS COLLECTIVES BIEN DÉFINIES.
La communauté dans laquelle évolue Abou repose sur des valeurs et des normes
qui structurent la vie de chacun.
Elle joue un rôle essentiel dans la définition des
comportements acceptables et veille à la préservation de ses principes
fondamentaux.
Dans la société d’Abou, l’importance accordée aux traditions est
primordiale.
La culture, les coutumes et les croyances façonnent la manière dont
chaque individu doit se comporter.
La communauté valorise plusieurs éléments essentiels : Le respect des anciens :
Les personnes âgées sont perçues comme les gardiennes du savoir et de la
sagesse.
Abou, comme tout jeune, doit se soumettre à leur autorité et suivre leurs
conseils.
L’importance de la famille : La famille est au cœur de la structure sociale.
Chaque membre doit contribuer au bien-être collectif et ne pas déshonorer le
nom familial.
Le travail et la responsabilité : Un homme doit être travailleur, responsable et
capable de subvenir aux besoins des siens.
Toute ambition personnelle qui
s’éloigne de ces objectifs est mal vue.
Ces normes déterminent la place de
chacun dans la communauté et imposent un cadre strict dans lequel Abou doit
évoluer.
B.
UNE SURVEILLANCE ET UN CONTRÔLE PERMANENTS.
Au sein de cette société, chaque individu est observé et jugé par les autres.
Il
existe une forme de surveillance sociale qui pousse chacun à se conformer aux
attentes collectives.
Cette pression peut se manifester de plusieurs manières :
Les rumeurs et les commérages : La réputation d’un individu peut être détruite
par des rumeurs qui se propagent rapidement.
Abou, en prenant des décisions
différentes, risque d’être au centre de discussions critiques.
Les sanctions sociales : Un individu qui s’éloigne trop des normes peut être mis
à l’écart, moqué ou même exclu de certains cercles sociaux.
La peur du déshonneur : Le regard collectif agit comme une barrière
psychologique, empêchant certains de suivre leurs propres aspirations par
crainte d’être rejetés.
Ainsi, la communauté d’Abou ne se contente pas de
transmettre des valeurs ; elle impose aussi un contrôle sur ses membres, limitant
leur liberté individuelle.
II.
UN REGARD SOCIAL PESANT QUI IMPOSE DES ATTENTES ET
DES JUGEMENTS.
A.
DES ATTENTES FORTES À L’ÉGARD D’ABOU.
Dans cet environnement où tout écart est observé, Abou fait face à des attentes
précises et à des jugements parfois sévères lorsqu’il cherche....
»
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