EXPOSE DE PHILOSOPHIE Thème : La mythologie Égyptienne
Publié le 07/05/2023
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EXPOSE DE PHILOSOPHIE
Thème : La mythologie Égyptienne
Professeur :
Présenté par :
Bara Madinatou ;
INTRODUCTION
Un mythe est une construction imaginaire qui se veut explicative des phénomènes cosmiques,
psychologiques et sociaux et surtout fondateur d'une pratique sociale en fonction des valeurs
fondamentales d'une communauté à la recherche de sa cohésion1.
Il est porté à l'origine par
une tradition orale, à, l'image de dieux et déesses qui proposent une explication pour certains
aspects fondamentaux du monde et de la société qui a forgé ou qui véhicule ces mythes.
Dans
notre étude, nous allons aborder la mythologie Egyptienne.
Comme d'autres mythes de la
création, le mythe égyptien est complexe et offre plusieurs versions de la façon dont le monde
est apparu.
Les anciens Égyptiens croyaient que les principes fondamentaux de la vie, de la
nature et de la société étaient déterminés par les dieux lors de la création du monde.
Pour
mieux comprendre la mythologie Egyptienne, nous nous poserons la question suivante :
quelle est portée philosophique et sociologique du mythe Egyptien ?
Au cours de notre exposé, nous exposerons les réponses à cette problématique en deux grande
parties dont la première va s’articuler autour du contenu historique et méthodique du mythe et
la deuxième exposera la portée philosophique et sociologique du mythe Egyptien.
I-
Contenu historique et méthodique de la mythologie
égyptienne
1- contenu historique
L'histoire de la mythologie égyptienne révèle d'une manière générale, que les égyptiens de
l’Antiquité étaient polythéistes.
Ils estimaient que les
dieux égyptiens étaient la
personnification des éléments naturels, des événements de la vie et des sentiments.
Le
panthéon égyptien fut l’un des plus imposants du monde.
Pour eux, les dieux habitaient sur
terre (dans les temples), et il fallait les honorer pour qu’ils continuent à y résider.
Pour cela ils
priaient, dansaient, chantaient et leur apportaient des offrandes de nourriture et d’objets
précieux.
Seul Akhénaton, connu sous le nom du pharaon hérétique, imposa, durant son court
règne, la religion monothéiste du disque solaire Aton.
Durant les cinq mille ans de l’histoire
de l’Égypte pharaonique, la religion n’a que peu évolué.
Cependant, selon les périodes,
certains dieux sont devenus prédominants alors que d’autres passaient au second plan.
De
plus, chaque culte étant originaire d’une région différente, la place de chaque dieu variait
aussi selon la région.
Les dieux égyptiens étaient des êtres à la fois invisibles (Amon) et
visibles (Apis).
Il est important de noter que les habitants des rives du Nil vénéraient les
symboles qu’ils représentaient.
Ainsi les Egyptiens se doutaient bien que la déesse de la
maternité (Taouret) n’était pas réellement un être hybride, d’ailleurs les dieux étaient vénérés
sous des noms donnés par les humains.
Leurs vrais noms étaient connus de leurs personnes :
Isis pouvait se vanter de connaître le nom secret du soleil, et d’avoir donc tous les pouvoirs
sur sa personne ! Les dieux, malgré l’aspect polythéiste (plus de sept-cent divinités), ne
faisaient qu’un : tout simplement appelé Dieu...
Le divin était à la fois multiple et Unique.
Selon une théologie du Nouvel empire, tous les dieux ne sont que trois : Panthéon, Amon et
Rê.
2- contenu méthodique
Le panthéon égyptien est particulièrement riche, et les dieux et déesses se comptent par
centaines, surtout si on prend en compte les diverses époques ainsi que les divinités locales.
Cependant, quelques grandes figures se détachent dans cette religion polythéiste, et se
démarquent par leur importance dans l’esprit des Égyptiens ainsi que par leur longévité.
Les dieux égyptiens du Panthéon
Les dieux et déesses qui composent le panthéon égyptien affichent une apparence mihumaine, mi- bestiale.
Une tête animale prend en effet place sur un corps humain.
Les
animaux en question proviennent naturellement de la faune présente dans l’Égypte ancienne :
ibis, crocodile, chacal, chat, lion, scarabée… Les principaux dieux sont ainsi aisément
reconnaissables, quoique certains aient une apparence entièrement (ou presque) humaine,
comme Hathor, Ptah ou Nephtys.
On compte notamment :
Osiris : roi mythique de l’Égypte ancienne
Le mythe d’Osiris donnait aux Égyptiens l’espoir d’une vie dans l’au-delà.
Ils croyaient qu’à
la mort d’un homme, son âme se séparait de son corps.
Elle ne le retrouvait que bien conservé
grâce à l’embaumement et après avoir été jugée au tribunal d’Osiris.
Dans les croyances
égyptiennes, quand un homme mourait, il faisait un long voyage au terme duquel Anubis le
conduisait au tribunal d’Osiris pour peser son cœur, siège de son âme.
S’il pesait plus que la
plume de Maât, déesse de la vérité et de la justice, c’est qu’il avait commis trop de fautes
durant sa vie.
Dans ce cas, un monstre dévorait son cœur.
Mais s’il était plus léger que la
plume, l’âme entrait dans le royaume d’Osiris où elle vivait éternellement.
Notons que le
mythe d’Osiris symbolisait le prolongement de la vie, de l’ordre et de la civilisation après la
mort.
Sa mort et sa renaissance symbolisaient le cycle de la vie.
Les Égyptiens lui attribuaient
le rôle de juge des morts, dont il pesait les actes.
Osiris est un dieu attesté tardivement.
Son
nom est attesté, parmi les mentions les plus anciennes, sur le linteau du tombeau d’une
princesse égyptienne, vers 2450 av.
J.-C.
Seth : le dieu du chaos
Seth, jaloux de l’amour que les Égyptiens portaient à son frère Osiris, a inventé une ruse pour
s’emparer du trône.
Il fit construire un coffre en bois précieux et déclara qu’il l’offrirait à
celui qui, en s’y couchant, le remplirait exactement.
Lorsque ce fut le tour d’Osiris, Seth et ses
complices refermèrent le couvercle et jetèrent le coffre dans le Nil.
Isis : à la puissance universelle
Sœur et épouse d’Osiris, avec lequel elle partage un mythe fondateur
Horus : dieu du ciel et de la royauté
Horus, fils d’Osiris et d’Isis se venge de son peur en chassant Seth du pouvoir et devint, à son
tour, pharaon.
Thot : dieu des sciences, de l’art, de la connaissance et de la sagesse
Thot est le messager des dieux, et adoré partout en Égypte comme le dieu de la Lune, maître
des lettres et des sciences, des inventions, porte-parole et archiviste des dieux.
Il est devenu le
dieu de sagesse dont les larges connaissances étaient associées à la magie, la musique, la
médecine, l'astronomie, la géométrie, le dessin et l'écriture.
Doué de tout savoir et de toute
sagesse, il est l'inventeur des sciences et des arts : l'arithmétique, l'arpentage, la géométrie,
l'astronomie, la divination, la magie, la médecine et la chirurgie, la musique avec les
instruments à cordes et à vent, le dessin et surtout l'écriture, sans laquelle l'humanité
aurait couru le risque d'oublier ses doctrines et de perdre l'avantage de ses découvertes.
En
tant qu'inventeur des hiéroglyphes, « Seigneur des paroles divines », Thot est souvent appelé
aussi Semsou, « l'Aîné », comme le premier des magiciens, ses disciples, qui se vantaient de
pénétrer librement dans la crypte où il avait enfermé ses livres en magie, dans lesquels ils se
faisaient fort de déchiffrer et d'apprendre « ces formules qui commandent à toutes les forces
de la nature et asservissent les dieux eux-mêmes ».
C'est cette infinie puissance que ses fidèles
lui attribuaient, qui lui fit donner le nom de Thot.
Anubis : dieu de la mort et de l’embaumement
Chez les Égyptiens de l'Antiquité, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient
une part importante de leur vie.
Les préoccupations liées à la mort au cours de l'Égypte
antique étaient d'ordre religieux et constituaient une étape importante de la vie du pharaon,
incarnation des dieux sur terre, qui devait après son décès vivre auprès des dieux dans un
repos éternel.
Les Égyptiens considéraient qu'après le décès, l'âme du défunt pouvait renaître
et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel.
Le mythe de la mort peut être
décomposé en deux parties dont la première étape qui est le voyage du défunt vers l'au-delà
avec la cérémonie de l'embaumement et la seconde étape qui correspond au jugement du
défunt par le dieu Osiris lorsqu'il atteint l'au-delà afin de peut-être accéder au repos éternel.
Dans la mythologie égyptienne, le corps est divisé en plusieurs parties dont le djet, qui
correspond au corps, et le ka, qui correspond au double spirituel accompagnant le corps
depuis la naissance de l'individu jusqu'à son décès.
Pour que le défunt puisse accéder au
royaume de l'au-delà par l'intermédiaire de son ka, l'embaumement du djet est nécessaire.
En
effet, si le corps n'est pas embaumé, le djet devient le khat après la mort et ne peut accéder au
repos éternel.
Le rite de l'embaumement fut créé par Isis, aidée par Anubis, lorsqu'elle
reconstitua le corps de son époux Osiris afin de lui redonner vie.
Ce rite symbolise donc la
renaissance du défunt et l'accès au « royaume des morts » et au repos éternel.
Les statues et
offrandes présentes aux côtés du défunt dans son sarcophage permettent de l'accompagner
dans son chemin vers le jugement de l'âme.
Ce chemin vers l'au-delà est pris en....
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