Explication d'un extrait d'Essai sur le libre arbitre de Schopenhauer

« Explication de texte philosophie N°2 Schopenhauer, Essai sur le libre arbitre (1838) Spinoza, philosophe néerlandais écrit en 1674 dans sa Lettre LVIII à Schuller « Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent ».

En cela, Spinoza affirme que tout évènement est déterminé par les causes qui le précèdent, la volonté ne fait pas exception à cette règle.

Schopenhauer dans cet extrait de son Essai sur le libre arbitre rejoint la pensée de Spinoza en soutenant qu’un homme sans éducation philosophique croit être libre car lorsqu’il a la volonté d’accomplir quelque chose, ses décisions, ses actes qui en résultent sont en accord avec sa volonté.

Pour lui, ses actes dépendent donc d’une volonté libre.

Cependant, cela n’est qu’une illusion et ne prouve en rien la liberté de sa volonté et donc encore moins la liberté de sa décision.

En philosophie, on définit le libre arbitre comme la capacité dont dispose la volonté d'effectuer un choix par elle-même, en toute liberté, c’est-à-dire être est à l’origine de ses actes « de façon libre » sans contrainte, coercition ou conditionnement.

Autrement dit un sujet libre est sensé pouvoir « faire des choix éclairés » sans être influencé à l’avance par quelque cause extérieure ou intérieure que ce soit.

Toutefois, Schopenhauer ne partage pas cette vision du libre arbitre puisque selon lui la volonté elle-même n’est pas forcément libre.

Par conséquent il met en doute et questionne l’existence du libre arbitre.

Dès lors, le libre arbitre peut-il être démontré par le témoignage de la conscience immédiate ? Nous étudierons ce texte en trois mouvements, tout d’abord le témoignage amené par le philosophe d’un homme naïf sur le libre arbitre.

Puis, dans un deuxième moment, la réfutation par l’auteur de l’existence d’une faculté de libre arbitre par ce simple témoignage.

Enfin, la dernière partie se focalisera sur un aspect particulier qui rend le témoignage questionnable.. »