Explication de texte rousseau - Discours sur les origines et les fondements de l’inégalité parmi les hommes
Publié le 10/05/2023
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«
INTRODUCTION
Dans cet extrait du Discours sur les origines et les fondements de l’inégalité parmi les hommes,
Rousseau élabore tout d’abord une définition de l’animal au moyen d’une comparaison avec la
machine puis, sur cette base, il procède à une nouvelle comparaison qui lui permet de définir
l’homme par sa qualité d’agent libre.
Grace à cela, il conclue sur l’observation des conséquences
négative de la liberté humaine.
Quelle est donc la faculté qui distingue l’homme de l’animal ?
Rousseau soutient donc que la spécificité qui distingue l’homme et l’animal est la liberté.
Il vise ici un objectif principal, celui de montrer les écueils de la liberté.
Pour cela, il compare
homme et animal puis définit leurs deux notions associées : l’instinct et la liberté, et enfin dénonce
les périls de la liberté pour l’homme.
PARTIE1
Dans la première partie, Rousseau définit l’homme et animal.
Tous deux, sont représentés comme
des machines : tous les animaux ne sont que «machine ingénieuse »(l.1) et de même pour les
hommes qui sont des « machine humaine »(l.3).
Ce qui les définit en tant que tel, c’est le fait qu’ils
fonctionnent mécaniquement : une machine fonctionne, les animaux et les humains fonctionnent
pour vivre.
Les organes fonctionnent comme des engrenages.
Ce sont donc des automates.
On peut dire qu’une machine fonctionne grâce à une source d’énergie, et que par la suite celle ci
respecte un engrenage qui fait qu ‘elle peut tourner indéfiniment.
Mais, depuis toujours, l’angoisse
principale des mécanistes est le fait qu’on ne puisse pas expliquer par quoi ou par qui le tout
premier mouvement, de la machine, a été impulsé.
S’en suit donc des hypothèses pour expliquer
cela, comme dieu, l’âme ou la nature.
Le mouvement automatique dans l’engrenage qui tourne correspond à l’instinct chez l’animal,
quelque chose d’automatique et d’innée.
Les dites «opérations »(l.4), sont un terme mécanique, qui
correspondent à des actions consciente ou inconsciente comme par exemple, la respiration.
Ici, «la
nature seule fait tout dans les opérations »(l.4), ce qui signifie que c’est la nature qui fait tout dans
l’animal.
C’est donc une œuvre de la nature qui opère constamment.
L’explication à ce
fonctionnement de l’animal selon Rousseau est donc la nature
Mais l’expression « au lieu » marque une rupture et une opposition avec le fonctionnement de
l’homme.
L’homme possède quelque chose de plus qui est le « concourt »(l.4).
C’est la capacité à
donner son valoir, à pouvoir faire des choix:la nature n’a pas un empire total sur l’homme.
L’homme possède également la «qualité d’agent libre » (l.5), il est donc indépendant des lois de la
nature.
L’homme et l’animal respecte un programme, un ordre institué avec des causes qui
s’enchaînent avec leurs effets, mais l’homme peut, en plus, ajouter ou retirer son vouloir, sa volonté,
son concourt.
La nature fait donc tout chez l’animal mais pas chez l’homme.
PARTIE 2
Par la suite, Rousseau développe le fameux «concourt » que possède l’homme, et l’oppose à
l’instinct de l’animal.
Il dit d’ailleurs que « L’un choisit par instinct »(l.5), évoquant l’animal, «et
l’autre par un acte de liberté » (l.5) en parlant de l’homme.
L’instinct correspond au jaillissement
premier qui ne laisse pas de place à l’incertitude.
Lorsque l’animal « choisit », il choisit ou rejette
par instinct.
Rousseau explique ensuite que l’animal perd un grand avantage parce que il ne peut pas
déroger à la règle de la nature avec l’expression « même quand il lui serait avantageux de le
faire »(l.6).
C’est un pastiche de l’âne de Buridan, qui meurt de ne pouvoir avoir la capacité de
choisir entre de l’eau et de l’avoine : deux éléments essentiels à sa survie.
Il fait de même avec deux
exemples concrets du chat et du pigeon.
Le pigeon n’a qu’en lui un instinct qui lui préconise de
manger des graines, il n’y....
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