Aide en Philo

Explication de texte : René DESCARTES, Discours de la méthode

Publié le 04/07/2024

Extrait du document

« Explication de texte : René DESCARTES, Discours de la méthode Descartes poursuit sa réflexion.

Est-ce une imperfection de douter ? Si oui, comment peut-il connaître une chose plus parfaite ? Qui l’aurait mise là ? Autant de questions auxquelles Descartes va répondre dans cet extrait du Discours de la méthode.

Toutes ces questions se rejoignent sur un point : d’où vient cette connaissance de choses plus parfaites alors que nous sommes nous-mêmes imparfaits ? Descartes répond à son interrogation sur l’origine des connaissances plus parfaites que lui en prouvant l’existence d’un être plus parfait, Dieu.

C’est cette nature parfaite qu’est Dieu qui nous insuffle les idées parfaites et qui les possède.

Toutes ces idées suivent un chemin bien tracé menant à diverses réflexions et diverses réponses. L’auteur commence par se rendre compte qu’il a idée qu’il existe des choses plus parfaites, tout en examinant les pensées de choses venant hors de lui mais imparfaites, il développe son raisonnement quant à la nature indépendante d’une chose parfaite.

Une fois l’idée d’une chose parfaite fixée, il en conclut à l’existence de Dieu.

Une fois cette existence analysée, il examinera la nature de Dieu. Descartes commence sa réflexion en postulant que douter est un signe d’imperfection, ceci est une prémisse de son raisonnement.

Si douter est imperfection, il en arrive au fait qu’il est imparfait.

De plus, le fait de connaître est la perfection.

Il sait, comme d’une façon innée, que connaître est plus parfait que de douter.

Descartes cherche donc la raison de cette connaissance innée d’une chose plus parfaite que lui, ici le fait de connaître.

Cette relation le pousse à penser que cette connaissance vient d’une nature plus parfaite que lui. Descartes souhaite fixer l’origine de cette connaissance d’une nature plus parfaite et décide d’en chercher l’origine.

Il prend comme point de départ ses pensées sur d’autres choses extérieures comme le soleil, la terre, la chaleur et la lumière.

Il va tenter de trouver l’origine de ces dernières.

Il y a deux possibilités pour Descartes : soit elles sont vraies et viennent de sa nature qui possède quelque perfection ; soit elles sont fausses et viennent du néant, elles sont en lui car il a du défaut.

En fixant l’origine de l’idée des choses extérieures, il se rend compte qu’une chose plus parfaite ne pourrait avoir la même origine que celles-ci.

Comment un être de perfection pourrait venir du néant ou être la dépendance de Descartes luimême et donc d’une chose moins parfaite que lui-même ? En se rendant compte que l’idée d’un être parfait ne possédait pas les mêmes origines que ses pensées sur les choses extérieures, Descartes en conclut que cette pensée a forcément été mise là par une autre nature plus parfaite.

Il confirme ainsi sa thèse en écartant la possibilité que cette chose parfaite ait la même origine que ses pensées « banales.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles