Explication de texte Pessoa: Le Livre de l'intranquillité

« Fernando Pessoa propose dans cet extrait de Le Livre de l'intranquillité une réflexion à propos de l’ennui.

Le problème qui se pose est le suivant : comment l’auteur définit l’ennui dans ce texte ? Dans ce texte, Pessoa défend la thèse selon laquelle l’ennui est un mélange de différents concepts, il ne peut être défini par des Hommes qui ne l’ont jamais expérimenté.

Cette thèse a un enjeu métaphysique et existentiel car elle influe directement sur la pensée.

Afin d’établir cette thèse, l’auteur entreprend, dans un premier temps la définition de l’ennui en évoquant des concepts (L1-9).

Dans un second mouvement la relation de l’ennui avec le temps et le monde (L10-12) et dans un troisième temps il illustre l’ennui (L13-19). Pessoa commence par développer sa thèse qui est que l’ennui est un mélange de différents concepts, il ne peut être défini par des Hommes qui ne l’ont jamais expérimenté.

Ici, l’auteur cherche à montrer que l’ennui doit être vécu pour être défini.

Pessoa semble qualifier l’ennui avec des concepts tels que “la lassitude” (L2), le “malaise” (L2) et la“fatigue” (L3). Ces trois concepts renvoient tous à un sentiment de mal-être, de gêne.

En effet, l’auteur justifie cela par la comparaison suivante “comme l’eau participe de l’hydrogène et de l’oxygène” (L4).

Dans cet exemple, l’auteur rattache l’eau à l’ennui et met en évidence que l’ennui est un composant des trois concepts et qu’il est à l'origine du sentiment de gêne.

Mais est-ce si évident ? Ne peut-on pas penser aussi que les quelques intellectuels qui s’y sont exercés peuvent émettre la possibilité que l’ennui est comme une forme de délivrance du monde ? Pessoa, suite à cette pensée que l’ennui puisse avoir une toute autre signification remet en cause les concepts initiaux.

Il évoque également le concept de “la vacuité” (L9), en montrant que l’ennui n’est pas dépourvu de sens.

L’auteur confronte toutes les idées sur l’ennui afin d’en découvrir le sens exact.

Dans cette partie, nous avons montré que les pensées sur l’ennui peuvent être multiples.

Nous allons maintenant voir que l’ennui peut être en lien avec le temps et le monde.. »