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EXPLICATION DE TEXTE Extrait de MALAISE DANS LA CIVILISATION, FREUD

Publié le 04/04/2023

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« EXPLICATION DE TEXTE Extrait de MALAISE DANS LA CIVILISATION, FREUD Introduction : Soumettre la nature nous a-t-il rendu plus heureux ? est la question que Freud nous invite à nous poser dans cet extrait de Malaise dans la civilisation. Le progrès technique, c’est-à-dire, le perfectionnement des outils et des savoir-faire, a permis à l’homme de maîtriser la nature, de la dominer, de satisfaire plus facilement ses besoins.

Il participe en ce sens au bonheur, qui consiste à satisfaire ses désirs.

Pourtant, sans remettre en cause ces progrès, Freud constate qu'ils ne parviennent pas à satisfaire le désir de bonheur qui anime tout homme L’enjeu de ce texte concerne les rapports entre technique et bonheur de l'homme : le progrès technique est il la condition au bonheur ? Dans la première partie, de la ligne 1 à la ligne 5 jusque “à bon droit”, Freud montre que l’homme a beaucoup évolué grâce aux progrès de la technique.

Dans un deuxième temps, de la ligne 5 à la ligne 8 jusque «plus heureux», Freud constate que bien que la technique progresse, le sentiment d’être heureux lui ne progresse pas.

Ainsi, dans un dernier temps, Freud conclut que le progrès technique est une condition du bonheur humain, mais que ce n’est pas la seule condition pour atteindre le bonheur. Développement : Partie 1 : Dans la première partie de son raisonnement, Freud encense les progrès techniques qui se font de plus en plus nombreux. Pourtant l’extrait commence par “il est encore une cause de désillusion”.

La désillusion est le fait de s’apercevoir que la réalité est différente de celle que l’on imaginait.

Le progrès technique serait il source de déception ? L’utilisation des qualificatifs élogieux tels que «des progrès extraordinaires» ligne 2 «d’une manière inconcevable» ( ligne 3-4 ) montre que Freud est impressionné par les progrès incroyables faits par l’Homme “au cours des dernières générations”. Pour quelles raisons pourrait-on penser que le progrès technique contribue au bonheur humain ? Le progrès technique est rendu possible grâce aux «sciences naturelles», c'est-à-dire aux connaissances des lois de la physique et la biologie.

Selon Freud, le progrès technique a permis la “domination sur la nature”, la victoire de l’homme sur la nature.

Dominer la nature, c’est ne plus dépendre de ses caprices, c’est pouvoir faire qu’elle réponde à nos besoins et se libérer du travail qu’elle exige. En considérant l’être humain comme un être fragile face aux forces de la Nature, on peut dire que la technique lui a permis d’améliorer son confort de vie.

Par exemple les appareils électroménagers, comme la machine à laver, ont libéré les hommes (et surtout les femmes) de tâches pénibles. Freud s’abstient de faire la liste des progrès, «ces progrès sont si connus que l’énumération en est superflue».

Cette phrase signifie qu’il suffit de regarder autour de nous pour constater ces innovations : le train, l’avion, l’électricité, le téléphone, les stations d’épuration, les vaccins,... Peut-être aussi qu’il n’en fait pas la liste parce qu’on n’arrête pas le progrès : l’homme ne cesse d’innover pour satisfaire toujours plus de désirs, gagner plus de temps, plus de confort, et travailler moins.

Serait ce “une cause de désillusion” ? Le progrès peut nous décevoir car l’illimité du progrès pourrait conduire à l’illimité de nos désirs, rendant alors l’Homme insatisfait. “Or”, ligne 5, Freud introduit une nouvelle satisfaction du progrès pour l’Homme, la fierté : “les hommes sont fiers de ces conquêtes”.

La fierté est utilisé au sens noble du terme car il rajoute “et à bon droit”. Autrement dit, l’homme a raison de se féliciter de ses progrès techniques, qui lui ont permis de devenir supérieur aux éléments naturels et ainsi de se faciliter la vie. Cette satisfaction suffit-elle à le rendre heureux ? Partie 2 : L’humanité a progressé sur le plan technique comme jamais rendant la vie de l’homme plus facile mais paradoxalement ces progrès ne semblent pas satisfaire le bonheur qui anime tout homme. Cette deuxième partie commence par l’adverbe “toutefois” qui montre.... »

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