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Explication de texte, Bertrand Russel, Problème de philosophie

Publié le 09/01/2023

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« Explication de texte Bertrand Russell, Problèmes de philosophie, 1912 Dans ce texte de Bertrand Russell, extrait de l’ouvrage Problèmes de Philosophie, l’auteur développe une analyse sur le thème de la valeur de la philosophie et la conception de la vie et plus précisément sur la relation entre l’Homme, qu’il qualifie de naturel, et la recherche de satisfaction de ses désirs, l’accomplissement de ses buts individuels et la sphère privée des intérêts avec le monde extérieur.

Le problème auquel Russell entend répondre est le suivant : En quoi est-il dangereux pour l’Homme de rester dans le cercle étroit et privé ? Comment et pourquoi se libérer de ce dogmatisme ? Comment dépasser la vie naturelle pour mener une existence forte et libre ? Autrement dit, pourquoi se rendre au-delà de ce cercle étroit qu’est la sphère privée ? Dans ce texte, Russell cherche à démontrer que l’Homme naturel est égoïste car il est centré sur ses intérêts privés et ses buts individuels et qu’il ne prend pas le temps de ce questionner sur le monde extérieur car celui ci n’est que vu que comme un obstacle ou une aide à ce cercle étroit, une telle existence est vouée à l’échec et à la capitulation sans avoir eu goût à la liberté et au calme de la vie philosophique.

Dans un premier temps, Russell introduit sa thèse et décrit l’Homme naturel et son rapport avec le monde extérieur, dans un second temps il expose les risques et les conséquences que l’homme pourrait rencontrer en s’emprisonnant dans ses intérêts privés et dernièrement il propose une solution afin de s’extraire de ce combat et de cet enfermement. Russell débute par introduire sa thèse, il énonce les caractéristiques de la vie de ce qu’il appelle « l’homme naturel », qu’on peut définir plus simplement comme l’être humain de tous les jours et décrit cette vie comme « bornée par l’horizon de ses intérêts privés ». D’après Russell, l’humain « classique »n’est qu’intéressé par ce que réserve le futur vis à vis de sa sphère privé par exemple ses amis et sa famille, ses buts personnels, l’accomplissement et la satisfaction de ses désirs, plus globalement de ce qui se trouve autour de lui-même.

Il poursuit en expliquant qu’aux yeux de l’Homme naturel, le monde extérieur, les choses qui nous entourent, l’univers en tant que tel et ses spécificités, ne sont « perçu que comme une aide ou un obstacle », donc comme une intervention en faveur de sa propre personne ou comme quelque chose qui s’oppose à l’action, qui empêche d’atteindre un résultat.

Ces derniers sont des aspects peu important et qui 1/4 interagissent peu dans la vie de l’Homme naturel et dans son cercle étroit des désirs, de ses vœux individuels et personnels.

Tout ceci amène au fait que l’homme est égoïste et qu’il ne pense qu’à ses besoins et ses objectifs personnels sans se questionner et réfléchir sur le monde, l’univers, qui l’entour au quotidien. On comprend que l’auteur critique et méprise ce style de vie, cette « existence » en la caractérisant de « fébrile et d’enfermée », Russell montre que cette vie ayant comme seuls repères et points d’appuis les aspirations de l’Homme et également se placer et se maintenir dans un état, une situation, s'empêcher ou refuser d'en sortir conduira à la fragilité et à l’emprisonnement de soi-même dans ce cercle étroit, contrairement à la tranquillité qu’il évoque de la vie philosophique, une vie, au contraire « calme » et « libre » que l’auteur oppose à « fébrile » et enfermée ».

Par ailleurs, si l’homme naturel franchissait, penchait sa vision et élargissait sa connaissance vers une pensée plus philosophique, en s’interrogant sur l’Univers, et ses particularités, il pourrait donc atteindre la paix et la sérénité, en d’autres termes, si l’homme naturel réussissait à surpasser « l’horizon de ses intérêts privés » et à a ce questionner sur l’univers ce dernier pourrait éventuellement accéder à la quiétude. Dans un second temps, l’auteur énonce les problèmes que cause cette vision étroite de l’homme.

Tout d’abord il qualifie de « tout petit monde » la sphère privée, qui renvoi encore une fois à l’emprisonnement et l’enfermement, comme si l’homme était coincé dans une bulle, une toute petite bulle entourée d’un « vaste et puissant univers ».

Si l’Homme ne s’ouvre pas à cet immense monde extérieur, à un moment ou un autre, ce même monde « détruira » cette bulle dans laquelle nous nous sommes enfermée ou peut être même réfugié par peur d’exploré et de découvrir le monde qui nous encercle. L’Homme doit simplement vaincre cette pensée naturellement égoïste qui l’isole dans un « tout petit monde », il doit percer la bulle de.... »

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