Explication de texte, Aristote, Ethique à Nicomaque, VIII

« Explication de texte : Aristote, Éthique à Nicomaque, VIII, 9, 1159 b12 sqq (Paris, Vrin, 1997, p 404-405 ) Philosophe grec de l’Antiquité, né en 384 avant Jésus-Christ et mort en 322 avant Jésus-Christ, disciple de Platon, Aristote écrit le livre VIII de L’Éthique à Nicomaque.

C’est dans ce livre qu’on retrouve ce texte où il nous parle de l’amitié réciproque et inégale. L’amitié peut-elle être réciproque et égale à la fois ? Pour cela nous aborderons dans un premier temps le désir de l’honneur et du flatteur.

Puis dans un second temps, nous parlerons de l’amitié utile.

Ensuite, nous verrons une amitié qui consiste à aimer qu’à être aimé.

Et enfin, nous verrons dans une dernière partie l’amitié vertueuse. Tout d’abord, Aristote va commencer par définir le désir de l’honneur ainsi que celui du flatteur.

Il explique que nous ne choisissons pas d’être un flatteur ni d’avoir le désir de l’estime, voir d’avoir de la considération d’autrui pour nous-même.

Mais on le choisit pour les avantages qu’il peut procurer.

Effectivement, nous pouvons retrouver ce cas à l’heure d’aujourd’hui avec les influenceurs qui cherchent à plaire à la société en ne montrant pas la réalité.

En se faisant passer pour une personne qui ne le sont pas comme le flatteur fait ici dans ce texte. Certes, la plupart des hommes possèdent en eux un grand désir de l’estime, de la considération d’autrui et agissent comme des flatteurs. Néanmoins, nous avons une amitié qui est très présente dans la société, il s’agit de l’amitié utile. De plus, il nous dit que nous cherchons chez certaine personne ce dont que nous pouvons avoir besoin.

Nous ressentons donc un peu le désir de l’honneur grâce aux marques de considérations que l’on reçoit, c’est-à-dire une sorte d’amitié utile.

Cette amitié est fondée sur les besoins individuels, et non sur les qualités de l’ami que nous apprécierons pour lui-même.

Elle ne peut donc reposer sur la similitude, puisque nous avons tendance à rechercher chez l’autre ce que nous ne possédons pas soi-même. D’autre part, ici nous avons également ceux qui désirent être honoré par des gens d’une véritable vertu, c’est-à-dire ces personnes savent déjà leur propre valeur morale.

Mais le fait d’être honoré va les permettre de renforcer leur propre opinion sur leur propre valeur morale sur la foi du jugement, nous pouvons le voir à la ligne 12, ces gens de bien et de savoir comme le dit Aristote à la ligne 10 va permettre à ceux qui désirent être honorés d’avoir en quelque sorte plus confiance en leur opinion. D’un autre côté, Aristote dit à la ligne 14-15 que « l’amitié est désirable par elle-même » cela renvoie à ce que quelque personne préfère être aimé que d’être honoré.

Puisque le fait d’être aimé c’est pour leurs qualités, leurs justes valeurs alors que s’ils sont.... »