Étude texte le malaise dans la civilisation
Publié le 16/01/2023
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«
Neurologue autrichien et fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud écrit Le
malaise dans la civilisation en 1930.
Le philosophe y aborde principalement le
thème de l'inconscient, duquel surgissent les différentes pulsions de l’Homme.
Il y mentionne les besoins primaires de l’être humain, ainsi que son agressivité, le
rendant cruel envers son prochain.
Cette agressivité fragilise, selon Freud, la civilisation toute entière, c’est ainsi qu’il
y évoque aussi plusieurs méthodes, afin de réguler les pulsions agressives.
Ce texte nous amène donc à nous demander si la pulsion agressive des Hommes
rend la civilisation et les relations humaines saines impossible à coordonner.
Pour cela, nous verrons tout d’abord la pulsion agressive de l’Homme, d'où cette
dernière provient et comment elle se manifeste.
Dans un second temps, nous
analyserons le fait que cette pulsion a un impact non négligeable sur notre
société, qui la met constamment en danger.
Au cours de cet extrait issu du livre V du fondateur de la psychanalyse, ce dernier
commence, en premier lieu, a exposé le don instinctif dont tous les hommes sont
pourvus selon lui : l’agressivité.
Il met donc en avant ce que celle-ci implique, et
les raisons de sa manifestation.
Freud dévoile tout d’abord le fait que l’humain n’est pas seulement quelqu’un de
bien, doux, ayant besoin d’amour et étant simplement capable d’être agressif
pour des raisons de défenses.
En effet, ces éléments font tout de même partie des besoins primaires de
l’homme, l’amour et les capacités de défense, et sont même indispensables à la
vie.
Cependant, l’Homme possède tout de même une multitude de dons instinctifs,
dont celui de l’agressivité, l'instinct étant une tendance innée et puissante,
commune à tous les êtres vivants, orientant un certain nombre de réactions
comportementales.
Cette pulsion agressive est parfois inexplicable par l’individu, signifiant qu’elle
advient de son inconscient, instance de l’appareil psychique.
L’inconscient est donc à l’origine de cette pulsion, le but ultime étant de valoriser
le ça, étant le pôle pulsionnel de la personnalité, de lui donner une certaine
importance afin de satisfaire les désirs inconscients et inavoués.
Par la suite, l’auteur explique que cette agressivité présente en chaque Homme,
fait de lui un être cruel et pulsionnel envers son semblable.
Le philosophe traite ici de l’intersubjectivité, la relation entre un sujet et un autre.
L'être humain est donc, selon Sigmund Freud, prisonnier de son inconscient et
donc prisonnier de désir inconscient, faisant de lui un être hostile et agressif
envers autrui.
En temps normal, la société prône le fait que les hommes doivent être des êtres
bons entre eux, qu’ils s’entraident ou qu’ils se permettent d'assouvir leurs
besoins sexuelles.
Or Freud prouve qu’en réalité les hommes ne respectent pas cela, justement à
cause de leur don instinctif qu’est l’agressivité.
Dans une quête de puissance et de satisfaction, ils sont prêts à se détruire entre
eux, c’est ainsi qu'apparaissent les pulsions libidinales et agressives, desquelles
plusieurs comportements agressifs émergent malgré eux.
Ces comportements leur permettent de satisfaire leur ça et se traduisent par une
expression de la violence qui leur procure donc du plaisir, allant de l’exploitation
de l’humain et de sa force de travail, comme nous pouvons le retrouver dans
l’esclavage, en passant par l’usage séxuelle sans consentement synonyme de viol,
la prise de possession des biens des autres, l’humiliation ou encore la violence
pure pouvant aller jusqu’à l’élimination de son semblable.
A la suite de son explication des manifestation de la pulsion agressive dont
l’Homme était pourvus, l’auteur cite : “Homo humini lupus”.
Cette citation signifie
l’Homme est un loup pour l’Homme, grâce à elle Freud conclut tout ce qu’il a
émis auparavant : l'homme est le pire ennemi de son semblable.
Il nous indique que personne ne peut nier cette phrase et prend pour témoin
toutes sortes d’actions présentes dans la vie de tous les jours et dans l’histoire,
qui sont des faits incontestables.
L’homme est en effet près à détruire sa propre espèce, inconsciemment et ceux au
nom de l’élévation de supériorité de son Ça.
Freud inclut tous les lecteurs, mais
aussi lui, avec l’usage du « nous », rendant ainsi la pulsion agressive universelle.
Autrement dit, aucun être ne peut renier sa part d’inconscient, et donc sa vraie
nature agressive, selon le philosophe.
L’auteur essaye ici, après avoir exposé les pulsions des hommes, possédant
chacun en eux une part inconsciente d’agressivité, d’exposer l'étiologie de cet
instinct agressif.
Le premier élément déclencheur de cette agressivité est la provocation.
Par
exemple les reproches d’un autre humain, des paroles éveillant une blessures
venant
du passé, ou encore un traumatisme d’enfance, qui est donc présent uniquement
dans l’inconscient de « l’agresseur ».
Il peut en effet s’agir de plusieurs
traumatismes passés refoulés de l’individu comme de la frustration, une absence,
une humiliation….
Cette pulsion peut être caractérisée comme un mécanisme de défense, ayant pour
but de protéger les Hommes de ces souffrances.
L’agressivité dépend donc elle-même d’un élément perturbateur ou aussi d’une
motivation, provenant également de l’inconscient.
Cette agressivité peut également se mettre au service d’une autre intention tandis
que cette dernière possède un objectif pouvant pourtant être atteint d’une
manière bien moins brutale et moins destructrice.
L’auteur nous rappelle ensuite que la....
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