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Etre libre, est-ce être autonome ?

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« Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. AUTONOMIE : N'obéir volontairement qu'à la loi (nomos) que l'on se donne à soi-même (auto), par notre raison. L'hétéronomie, au contraire, c'est l'obéissance à la loi d'une autorité extérieure ou à une pression sensible non dominée. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là.

En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel).

2) Nom : ce qui est, l'étant.

3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant).

4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme).

5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu. Pour démarrer Ne relever que de soi-même, est-ce obéir à une loi rationnelle, à sa propre loi ? La liberté, pouvoir de la raison ou bien puissance de dire oui ou non expérimentée en toute situation ? (cf.

la théorie de Sartre). Conseils pratiques Centrez vos analyses autour de l'idée d'autonomie (obéissance à sa propre loi), et ceci pour échapper au hors-sujet. Rappelez-vous que la liberté peut être posée, dans toute tradition philosophique, comme libre arbitre et spontanéité, mais aussi, dans une perspective stoïcienne ou spinoziste, comme libération de la servitude passionnelle, pour accéder à l'autonomie rationnelle. Bibliographie Les stoïciens, Textes choisis, PUF. SPINOZA, Éthique, Garnier-Flammarion. KANT, Fondements de la métaphysique des moeurs, Delagrave. SARTRE, L'existentialisme est un humanisme, Nagel. Introduction. Nous sommes ici questionnés non point exactement sur la liberté, mais sur le fait d'être libre.

Être à l'origine de ses choix, ne pas être en état de servitude, échapper aux diverses contraintes qui pèsent sur nous, est-ce être autonome, c'est-à-dire obéir à des règles ou lois dont on est soi-même l'auteur ? Ce qui revient à poser la question suivante : la liberté se confond-elle avec l'obéissance à des règles que l'on s'impose soi-même ? Cette interrogation peut recéler, à l'évidence, une dimension paradoxale.

La liberté, en effet, est fréquemment conçue comme une libre spontanéité.

Or, ici, être libre semblerait éventuellement se confondre avec une mise à distance de l'impulsion, du caprice, du simple désir, etc.

Il y a là une donnée réflexive sur laquelle il convient de s'interroger. Quel est le problème soulevé par l'intitulé du sujet ? Il s'agit de savoir si la liberté s'avère inséparable d'une loi rationnelle, d'un exercice de la rationalité , si elle se confond avec un pouvoir de la raison ou bien si elle désigne une puissance de dire oui ou non débordant largement le cadre de la rationalité et s'identifiant à la totalité de nos choix. L'enjeu de l'interrogation est ici décisif : en effet, si nous répondons et à la question et au problème, nous sommes en mesure de mieux comprendre la signification de la pratique même de notre vie, de mieux en faire, en fonction de la réponse, un exercice spirituel authentique. A) Examen du niveau métaphysico-psychologique. Etymologiquement, déjà, l'idée d'autonomie nous renvoie à la condition d'une personne ou d'une collectivité déterminant elles-mêmes la loi à laquelle elles se soumettent.

L'autonomie véhicule donc toujours l'idée de règles ou de lois internes, par opposition à des formes de contraintes externes. Convenons d'appeler libre tout acte émanant du moi et du moi seulement, toute détermination provenant de nousmêmes et non point de contraintes externes.

Être libre, c'est être à l'origine de choix non contraints, ne relevant que de nous, c'est ne pas être le jouet de puissances externes.

Encore reste-t-il à creuser cette idée d'un choix se rattachant au moi.

Nous faudra-t-il relier la liberté à la totalité de nos actes ou bien à l'autodétermination selon la raison ? Rappelons, par exemple, que selon Sartre, être libre désigne une puissance de dire oui ou non, en toute situation, dans la passion comme dans le désir, dans l'irrationnel comme au sein de la maîtrise de soi.

Loin d'être liée seulement aux pouvoirs de la raison, la liberté s'expérimente toujours, selon lui, en toute situation.

Dans la mesure où l'existence précède l'essence, on peut dire que l'homme est un choix perpétuel, une création et une liberté infinies, un pouvoir perpétuel de dépassement détenu par l'existant.

Être libre, c'est exister et choisir. Qu'est-ce que faire un choix réellement libre ? On peut, d'une part (Sartre), lier liberté et pouvoir de dépassement permanent (même en l'absence d'une rationalité), mais on peut aussi privilégier l'expérience du désir ou de la passion. »

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