Etiologie de la violence
Publié le 15/12/2023
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«
CHAP 1 : ÉTIOLOGIE DE LA VIOLENCE
(rapport entre désir et violence)
Étiologie : étude des causes (maladies)
L’hypothèse qu’on va élaborer est que la violence s'inscrit dans la dynamique d’un désir qui
n’arrive pas à se satisfaire Si nous jugeons la violence indésirable, il y a qq chose de troublant à voir
dans le violence rien d’autre que l’expression pénible d’un désir qui cherche à s’imposer sur un autre
désir dont il espère asphyxier les velléités.
Dans nos désirs, il y a la possibilité que ce complexe de
désir aboutisse à un passage en force de certains désirs.
La violence est un différentiel de désir, c’est
un écart.
Comment penser une non-violence si la matrice.
I.
Le désir est toujours potentiellement violent
Désir : rend possible le passage à l’acte.
Est-ce que le désir n’est pas naturellement lié à la
Pléonexie qui consiste à en vouloir toujours plus.
Cette dynamique n’a-t-elle pas comme issue possible
la violence.
La Stasis est la guerre civile (Polemos guerre externe).
Il convient de voir ce qui génère
cette violence.
Pour Platon, cette violence préjudiciable a pour matrice ce désir qui ne connaît pas la
modération.
A.
Peut-on échapper à la violence ?
lire Edmond Lévy : Bia chez platon
N'est-ce pas naïf de croire qu’il y a des hommes absolument préservés de la tentation de
violence? Dans le livre II République, dans un discours avec Glaucon et Adimante.
Il s’agit pour ces 2
interlocuteurs de revenir sur la position de Thrasymaque qui consistait à dire que personne ne choisit
d’être juste et non violent par goût et de son plein gré .
C’est uniquement par peur des sanctions.
Ils
estiment donc que l’éloge de la justice (de Thrasymaque) auquel il ne souscrivent pas mérite
néanmoins d’être réélaborer de façon à mieux comprendre ce qui ne va pas dans la justice.
Glaucon
essaie de montrer, en posant le contrepied de ses propres intuitions morales, que la non-violence
n’est jamais le premier choix ce qu’on choisirait si on était assuré de n'être pas pris et
sanctionné.
Si ‘il y avait l’assurance de l’impunité et échappait au contrôle social.
Nous serions tous
tenté par la violence quand elle va dans notre sens.
Glaucon rapporte le mythe de Gygès (
VOIR) qui a découvert un anneau d’or et qui aurait
commis les pires crimes (coucher avec la Reine, tuer avec le roi) alors que même au départ Gygès
était un homme honorable.
Quand Glaucon évoque cela, il mobilise une légende bien instituée et qui
relate notamment Hérodote dans son histoire.
⚠️
Récit Hérodote : il raconte l’histoire d’un homme qui est au service d’un homme (gygès :
serviteur de la cour du roi Candaule).
Candaule va exiger de lui qu’il voit nue sa femme.
Il s’agit de
susciter le désir de Gygès, qui va a fortiori augmenter son désir de Candaule.
Il demande donc à
Gygès de se cacher dans sa chambre et assister au déshabillage de sa femme.
Il obéit et au moment
ou il croit être invisible il est vu par la femme et la reine va, dans l’humiliation, Elle va demande à
Gygès de choisir,
- soit il tue le roi et l’épouse
- soit il mourra du fait qu’il a vu la nudité de la Reine
⇒ violence, menace de mort s' il ne commet pas une violence sur le roi.
Gygès choisit la vie et fait
mourir le roi.
C’est un jeu de violence, Gygès est celui subit le désir violent de Candaule, est placé
dans une alternative violente.
Dans le récit d’Hérodote, Gygès est la victime.
Récit imaginé par Glaucon : les circonstances changent à commencer par le début (voir Texte
Papier).
Gygès se pense juste et non-violent mais n’hésite pas à profaner un cadavre (prend l’année).
Dès lors qu’on est soustrait au regard social, on se permet plus rien.
Gygès devient ce tyran qui
n’hésite pas à commettre ces crimes.
Il ne s’agit plus de rendre compte de la violence depuis un
principe d’exception.
Gygès est devenu violent, on a l’examen d’un même Gygès.
Autrement dit, si il y
a chez Gygès en apparence de la sagesse et non-violence, il est intimement et depuis toujours travaillé
par la violence du désir.
La violence est une gestion de l’économie du visible et de l’invisible.
Quand je
sais que je suis vu, il y a toute une série de choses que je n'ai pas le courage de faire.
«Personne n’est
juste de son plein gré, mais en y étant contraint, compte tenu du fait qu’on ne l’est pas personnellement
en vue d’un bien [...].
Car tout homme croit que l’injustice lui est beaucoup plus avantageuse
individuellement que la justice.»
La violence a toujours un caractère privé.
C’est toujours dans un espace clos, libre du regard de
la société qu’on déverse sa violence.
B.
LA PLÉONEXIE COMME GÉNÈSE DE LA VIOLENCE
Platon : ce n’est pas le besoin, mais la relation à l’autre lorsqu'elle est configurée comme désir
qui ouvre la possibilité largement adhérée de la violence.
En effet, Dans le livre II, Platon entreprend de
comprendre ce qui fait qu’une cité est pervertie par une violence qui s’ouvre, qui apparaît et qui rend
irrespirable l’ensemble des relations.
Pour entreprendre cette généalogie de la violence, il fait une
géologie politique qui consiste à voir dans une cité politique à quel moment la violence surgit.
L’entreprise platonicienne vise à montrer que si l’Homme s’est le problème, c’est d’abord qqn qui se
caractérise par sa non-suffisance à lui-même.
Il n’est pas capable à lui seul de satisfaire ses besoins.
C’est précisément parce que nous ne pouvons pas faire autrement que coopérer que nous nous
regroupons politique.
Tant qu’il est question de besoins primordiaux, tant qu’on pense la cité depuis son
fondement économique (agriculteurs, chasseurs, poètes…), la violence ne se déduit pas de la non
suffisance à soi qui entraîne l’existence de la cité.
Ce n’est pas le besoin ni la réponse qui génère la
violence.
La violence fait irruption dans la cité à partir du moment où on veut au-delà de ces
besoins, ou on bascule dans le non-nécessaire du désir qui ouvre le porte à injustice,
frustration…
L’Homme n’est pas violent du fait même qu’il a besoin de l’autre pour survivre.
Ce qui ouvre le
chapitre de la violence, c’est l’idée que l’on se fait d’une vie réussie, celle qui n’est pas uniquement
accaparée par la gestion de la nécessité.
La violence est de fait lié à l'apparition des cités organisées
sur un principe productif permettant la constitution de stock, favorisant les inégalités et donc le
sentiment d’injustice.
● Pléonexie
Platon : Cité dans laquelle il y a coopération car chacun sait qu’il n’est pas suffisant à lui-même
il ne devrait pas avoir de violence.
C’est Rhadymanthe et Glaucon qui récuse cette cité de besoin = La
cité dans sa dimension proprement humain comprend nécessairmeent l’indermination du déisr : ce qui
fait notre condition humaine est que nous avons des beoins toujours dans l’indetéremination.
Glaucon :
une cité a peut-être un fondement économique mais n’est pas celui de la saine coopération mais du
désir (concurrence, rivalité, toujours plus…)
Il y a violence car inégalités vécuent comme injustice.
Pléonexie : Désir d'avoir plus que les
autres en toute chose.
La violence n’est qu’un système d’une maladie qui est constitutive de la cité.
Il
est inéluctable de penser la fonction de préserver la cité d’elle-même et de la menace qu’elle porte en
son sein et qu’elle suscite auprès des appétits des autres cités.
(désir impérial).
- stasis : guerre interne
- polemos : guerre entre cité
●
Gardiens
Les gardiens sont au service de cette cité constituvement «malade».
Ce sont ceux qui
parviennent à établir des règles qui modèrent l’appétit de puissance interne à la cité.
Il faut imaginer
ces gardiens avec une tâche contradictoire (être un protecteur attaché à la préservation de cette
cité mais aussi féroce capable d’attaquer violemment face aux agressions de l’extérieur).
Le chien (guardien) est la figure de celui qui sait montrer les crocs à celui qui ne connâit pas
mais guarde le foyer.
C’est parce qu’il y a une figure animale qui témoigne qu’il n’est pas impossible
que l’H gagne cette disposition.
Il va falloir éduquer le gardien pour lui permettre d’assurer cette fonction antinomique.
Comment
éduqueur le gardien pour qu’il soit féroce et affectueux.
On voit s’equisser à partir de la fin du livre II
une réflexion sur l’éducation des guardiens à la plus grande des violences.
L’éducation des gardiens va
être une longue réflexion sur ce qui permet de maintenir l’ardeur sans produire une forme de mollesse.
●
Pieux mensonge
Récit que les gouvernants s’autorisent à tenir auprès de ceux qui sont travaillé par le désrs.
On
vous impose de modérer de votre déisr, on politise vos désirs, mais on se tient par la main on est frère
sauf qu’on a pas les même dispositions : vous à produire, nous à garder la cité.
Les aptitudes que nous
avons sont non susceptibles d’être modifier.
●
Éducation (musique et....
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