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Etes-vous d'accord avec la formule de Dostoïevski: "Si Dieu est mort, tout est permis" ?

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« VOCABULAIRE: MORT: Du latin mors, «mort».

Cessation complète et définitive de la vie.

Seul parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxquels il est attaché.

Pour Platon, la mort est un «beau risque à courir».

Dans le Phédon, Socrate définit la mort comme la séparation de l'âme et du corps; délivrée de sa prison charnelle, l'âme immortelle peut librement regagner le ciel des Idées, patrie du philosophe.

Épicure tient la mort pour un non-événement, puisque jamais nous ne la rencontrons.

Tant que nous sommes en vie, la mort n'est pas; et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes plus.

Pour Heidegger au contraire, la vie humaine s'inscrit dans la finitude: «Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir». Dieu Les attributs de Dieu, comme entité transcendante créatrice du monde, sont traditionnellement : sur le plan métaphysique, l'éternité, l'immutabilité, l'omnipotence et l'omniscience ; et sur le plan moral, l'amour, la souveraine bonté et la suprême justice. Sérénité et union à Dieu Le dogme chrétien nous enseigne que l'homme est une créature déchue, chassée du paradis par sa propre faute, que le Christ est notre Sauveur, et que celui-ci est venu vivre et mourir sur terre pour la rédemption de nos péchés. L'esprit humain aurait donc besoin, pour atteindre la vérité qu'il recherche, d'une aide que seule la Révélation pourrait lui apporter. «En nous reliant à Dieu, nous tendons vers lui par amour afin qu'une fois parvenus au terme nous y trouvions le repos», déclarait saint Augustin, en ce sens. Pascal jette une lumière crue sur la condition de l'homme.

Il ne e s'attache pas seulement à ses faiblesses, à sa misère, mais aussi aux signes de sa grandeur, visibles sous les ravages du péché.

Il ne veut pas nous jeter dans le désespoir, mais dans les bras du Dieu sauveur. 1.

Faiblesses et grandeur de l'homme A.

« L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant » Qu'est-ce que l'homme ? Pascal nous le montre marchant entre deux abîmes : l'infiniment grand et l'infiniment petit.

L'homme apparaît ainsi comme « un milieu entre rien et tout », perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science.

Cet univers est désenchanté.

« Son centre est partout et sa circonférence nulle part » (Pensées). L'homme est de toutes parts dépassé par la puissance énorme de la nature. Sa faiblesse est immense, ses sens sont limités, son corps est infirme.

Il erre sur un milieu vaste, « toujours incertain et flottant », sans trouver de stabilité. Mais l'homme pense.

C'est là sa grandeur.

« Par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends.

» Si l'univers peut écraser l'homme, l'homme est plus noble que ce qui le tue, car il sait qu'il meurt.

Mi-corps, mi-esprit, l'homme n'est ni ange ni bête.

Mais qu'il ne cherche pas à faire l'ange ! car « qui veut faire l'ange fait la bête » (id.).

L'homme ne doit pas chercher à ignorer sa condition chamelle. B.

Misères de l'intelligence Si la pensée nous distingue, nous ne devons pas en tirer vanité, car notre intelligence est faible.

Aussi, bien penser, c'est d'abord regarder en face notre impuissance.

Préjugés, illusions, principes incertains, fragilité des preuves – le scepticisme en un sens a raison : ce que nous savons le mieux, c'est que nous ne savons rien. Nous sommes soumis à des puissance trompeuses : l'imagination`, d'abord, n'est pas une simple faculté de l'âme, comme dit Descartes, mais une puissance qui domine l'homme et se joue de la raison.

« Maîtresse d'erreur et de fausseté » (id.), elle l'est d'autant plus qu'elle ne l'est pas toujours ! Elle s'immisce dans toute notre vie, agit en nous, sans nous, et nous mène.

Son pouvoir est celui des images, qui nous impressionnent plus que la vérité, toujours froide et abstraite : elle grandit les petites choses, amoindrit les grandes, nous détourne de l'essentiel, et nous attache à l'insignifiant. Autre puissance : l'habitude (Pascal dit la « coutume »).

Nous croyons naturelles des inclinations, des moeurs, des idées, alors qu'elles ont été inscrites en nous par la coutume.

Ce que nous appelons « nature humaine » n'est donc peut-être qu'un fruit de la culture.

Car si l'habitude est comme une seconde nature, il se pourrait bien que la nature ne soit qu'une première habitude ! Qu'est-ce enfin que le MOI ? Je crois bien le savoir quand je dis de quelqu'un qu'il m'aime.

Pourtant, ce n'est pas moi qu'il aime, mais mon intelligence, ma beauté, ma fantaisie.

Si je perds ces qualités, il cessera de m'aimer, mais je ne cesserai pas d'être moi.

Mais où trouver le MOI en dehors de mon corps et des qualités de mon âme ? Il se. »

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