État de nature chez Kant, projet d'étude
Publié le 12/11/2024
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«
UNIVERSITE OMNIA OMNIBUS
ARCHIDIOCESE DE KINSHASA
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET HISTOIRE
SITE DE KINTAMBO
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
LA NÉCESSITÉ VITALE DE L’ALTÉRATION DE
L’ÉTAT DE NATURE À L’ÉTAT CIVIL
Une lecture analytico- comparative du second
traité du gouvernement civil de John Locke
NDOKO LINZENZE Chadrack Charles
Travail présenté en vue de l’obtention
d’une licence en philosophie
(Projet d’étude)
Directeur : Prof.
Jean René MABUILO
ANNEE ACADEMIQUE 2024 -2025
1
PROBLEMATIQUE
Se réaliser, s’émanciper, être libre, se développer ; constituent les préoccupations
exclusives, de nos contemporains.
Aux insuffisances de ceux-ci s’ajoute une situation politique
instable, boiteuse, inadéquate ; il y a crise du pouvoir dans plusieurs domaines ; les peuples sont
privés de leurs droits, beaucoup plus dans les sociétés africaines, il y a une culture politique
nocive, la plupart des hommes exerçants le pouvoir d’autorité n’ont pas le sens du bien.
Il y a
abus tant du pouvoir exécutif que du pouvoir législatif.
Ça serait une aberration, une erreur de croire et de penser que le pouvoir suprême ou
législatif d’un Etat puisse faire ce qu’il veut, de disposer des biens des individus et de la
population d’une manière arbitraire, ou encore se saisir une partie de ces biens comme il lui plait.
Le pouvoir politique n’est non seulement censé instituer l’ordre social par des lois mais
également de pallier et corriger les éléments qui tendraient à le nuire.
l’autorité législative doit
garantir le respect des droits naturels de tout homme dans la société à laquelle s’exerce son
autorité.1
A la multiplicité de ces controverses qui laissent à désirés, John Locke2 souligne et décrit
l’état de nature ou la condition de l’homme naturel comme un état dans lequel les hommes se
trouvent en tant qu’homme et non pas en tant que membre d’une société.
Dans cet état de nature
nul ne détient l’autorité législative, tous les hommes ont les mêmes facultés, les mêmes droits ;
nul n’est supérieur à l’autre ; c’est un état d’égalité.3
Dans le même itinéraire que Locke, et en nous servant de sa philosophie, il est d’une
importance fondamentale et capitale que nous nous posions les questions du genre : quel est le
1
Cf.
J.
Locke, traité du gouvernement civil, Paris, Puf,1994, P.
247.
John Locke Né le 29 aout à Wrington et mort le 28 octobre 1704 à Oates, Higt laver ; est un philosophe anglais.
Il a
vécu à une époque charnière qui voit la fin des guerres de religion, les débuts du rationalisme et une forte opposition
à l’absolutisme en Angleterre.
Il est un polyglotte, il parlait le latin, hébreux et le grec.
Il consacrait une grande partie
de son temps à lire des pièces des théâtres, des romans, et des correspondances épistolaires souvent traduites en
français.
Il s’intéresse alors à la médecine ce qui le conduit à la philosophie.
Proche du comte de Shaftesbury, Locke
est partie prenante à ces débats et aux théorie alors naissante du contrat social, de la loi et du droit naturel, et de l’état
de nature.
Il s’intéresse aussi aux prémices de ce qui sera appelé à compter du XIX e siècle le libéralisme.
Ses
principaux œuvres : lettre sur la tolérance 1689, les deux traités du gouvernement civil en 1690, Essai sur
l’entendement humain en 1689.
3
Cf.
J.
Locke, Op Cit.
p.
5
2
2
fondement de la pensée Lockéenne en corrélation avec la politique ? comment la vie est
aménagée dans l’état de nature ? Dans cet état les hommes sont heureux et égaux.
Pourquoi alors
les hommes souhaitent-ils de sortir ? Face à tous ces problèmes auxquels l’homme contemporain
est victime, quelle éducation pour remédier aux nombreuses crises politiques que traverse
l’Afrique en général, et la République démocratique du Congo en particulier ?
HYPOTHESE
Il est indiscutable que dans toute société socialisée il y a des normes, des lois et des règles
de conduite ; il y a des dirigeants et des dirigés.
Les hommes étant des êtres normatifs, par leur
commune nature sont appelés à vivre en communauté, en société.
4 Desquelles société nous
trouvons toutes formes de controverses ; l’absolutisme au pouvoir, la violation des droits
humains, ceux qui sont censés gouverner, chacun à son niveau n’exerce pas en bonne et due
forme ses fonctions.
Locke réfléchit sur les problèmes de la vie sociale dans la cité ; problème qui
d’ailleurs se posent depuis que l’homme vit en société.
Il nous livre sa théorie issue d’une
expérience vécue sur la vie des hommes.
Sur la gestion de la res publica, sur la praticabilité du
citoyen à cette gestion.
Ainsi propose-t-il ce qui, pour lui semble être le meilleur type de
gouvernement.
Nous sommes là devant une pensée politique qui a su brandir des valeurs
nouvelles de l’époque moderne telles : la liberté, l’égalité, le pouvoir du peuple, la laïcité, la
citoyenneté.
Il est important de noter que la société politique, née d’un contrat social, d’une convention
entre les hommes décident de vivre ensemble et confier leur pouvoir à un magistrat ou à un
groupe d’hommes, doit se maintenir....
»
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