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Est-il raisonnable de se demander si la vie a un sens ?

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« [L'homme est le seul être doué de raison.

Comme le propre de la raison est de chercher à comprendre, il est tout à fait normal qu'il s'interroge sur le sens de son existence ici-bas. C'est même la question fondamentale.] On ne peut vivre inconscient Chercher le sens de la vie n'est pas une entreprise vaine. L'homme ne peut être véritablement libre, vivre de manière pleinement consciente s'il n'a pas répondu par luimême à cette question fondamentale.

Seuls les animaux ne se posent pas ce genre de questions.

Pour eux, la vie consiste à manger, dormir, se reproduire en suivant aveuglément leur instinct. La raison demande une cause première Leibniz formulait ainsi la question qui est, selon lui, à la base de la démarche philosophique: «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?» Toutes les métaphysiques classiques, de Platon à Hegel en passant par Thomas d'Aquin, ont tenté de répondre à la question de l'origine du monde et des êtres.

La raison, remontant de cause en cause, veut nécessairement découvrir la cause de toutes choses.

Selon Aristote: Dans le monde physique tout change, tout se meut.

Ou plus exactement tout est mû.

Le mouvement consiste en effet à passer de la puissance à l'acte, ce qui exige l'action d'un être en acte sur celui qui est en puissance : celui qui a le savoir le transmet à celui qui ne l'a pas.

Tout ce qui est mû est mû par un autre qui est déjà en acte et lui transmet sa perfection, sa force, sa nature.

Mais cette autre chose a elle-même reçu ce qu'elle donne à présent, de telle sorte qu'on peut remonter ainsi longtemps.

Mais il faut s'arrêter.

Sinon on se retrouve dans une situation absurde : le changement est toujours transmis sans jamais être produit, un peu comme une lumière qui serait toujours reflétée, de miroir en miroir, sans avoir jamais été émise.

Il faut donc un premier moteur, qui n'ait pas lui-même été mû, un Premier Moteur immobile.

C'est Dieu.

Parfaitement en acte, sans matière, il est une pure pensée.

Il meut toutes choses en les attirant vers lui, il meut comme un objet d'amour, sans toucher. « Il y a une science qui étudie l'Etre en tant qu'être, et les attributs qui lui appartiennent essentiellement.

Elle ne se confond avec aucune des autres sciences dites particulières, car aucune de ces autres sciences ne considère en général l'Etre en tant qu'être , mais découpant une certaine partie de l'Etre, c'est seulement de cette partie qu'elles étudient l'attribut : tel est le cas des sciences mathématiques.

Et puisque nous cherchons les principes premiers et les causes les plus élevées, il est évident qu'il existe nécessairement quelque réalité à laquelle ces principes et ces causes appartiennent en vertu de sa nature propre. Si donc ceux qui cherchaient les éléments des êtres cherchaient, en fait, les principes absolument premiers, ces éléments qu'ils cherchaient, en fait, les principes absolument premiers, ces éléments qu'ils cherchaient étaient nécessairement aussi les éléments de l'Etre en tant qu'être, et non de l'Etre par accident.

C'est pourquoi nous devons, nous aussi, appréhender les causes premières de l'Etre en tant qu'être.

» Aristote, « Métaphysique ».. »

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