essai sur la douleur et l'ennui
Publié le 19/04/2022
Extrait du document
«
Philosophie des XIXe, XXe et XXIe siècles
Essai sur la douleur et l’ennui
« La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l’ennui.
»
- Arthur Schopenhauer
Né à Danzig en 1788, Arthur Schopenhauer est l’enfant d’un père commerçant et d’une mère
écrivaine.
Il devient à son tour commerçant comme son père suivant la volonté de ce dernier.
Après le décès de son père, qui se donna la mort en 1806, il se consacrera entièrement à la
littérature et à l’étude de la philosophie, il obtint même un doctorat.
Décrit comme un homme
dépressif et solitaire, Schopenhauer finira sa vie aux côtés de son chien qu’il aimait plus que
tout, nommé Atmâ.
Il mourut en 1860 d’une crise cardiaque.
Souhaitant vivre seul et isolé, il
n’a jamais eu d’enfants, on ne lui connait aucun amour ni aucune compagne, mais il ne
manquera pas d’écrire Essai sur les femmes, et d’autres œuvres tels que L’art d’avoir toujours
raison ou encore Le monde comme volonté et représentation, son œuvre majeure sur lequel
s’appuiera cet essai.
En effet selon Schopenhauer, la souffrance est le fond de l’existence
humaine, il la divise donc en deux parties.
La première source de souffrance selon Schopenhauer provient du manque de réponses à
propos du sens de notre existence.
En effet l’être humain a conscience de deux choses : le fait
qu’il vit, et le fait qu’il mourra.
Ainsi, cette finalité inévitable qui est la mort, est la principale
cause de la souffrance humaine et animale.
Les animaux sont eux aussi destinés à la
souffrance, l’homme y étant juste plus sensible en raison de sa conscience et de son
intelligence.
« Selon que la connaissance s’éclaire, que la conscience
s’élève, la misère aussi va au croissant ; c’est dans l’homme
qu’elle atteint son plus haut degré »
-Arthur Schopenhauer
Schopenhauer divise le monde en deux : tout d’abord le monde de la Volonté.
Il appelle
Volonté l’effort, le vouloir-vivre, qu’il caractérise comme effort continu, sans but, sans repos,.
»
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