Enfance et nature
Publié le 29/11/2022
Extrait du document
«
L’enfance a-t-elle un rapport privilégié à la nature ?
Bachelard écrit, dans La Poétique de la rêverie, « L’enfant se sent fils du cosmos quand le monde
humain lui laisse la paix.
» Dans la rêverie, « le monde imaginé nous donne un chez-soi.
» Se
penser dans une totalité dont nous serions issus, est-ce un vécu de l’enfance ou une vue de poète ?
Ceci nous conduit à nous interroger sur la nature de ce lien : l’enfance a-t-elle un rapport privilégié
à la nature ? Aurait-elle des dispositions ou des dons particuliers assurant un rapport meilleur à la
nature que ne serait celui de l’adulte, voire de l’adolescent ? Aké, les années d’enfance, de Wole
Soyinka, nous montre une relation éminemment sensible et affective aux réalités naturelles ; les
Contes d’Andersen, une enfance mue par des sentiments intenses, dans une nature animée par
l’imaginaire ; et Rousseau, dans l’Émile ou de l’Éducation, nous invite à penser le naturel de
l’enfance.
Nous envisagerons donc, à partir des œuvres de notre programme, la possibilité
d’affinités spécifiques de l’enfance avec la nature extérieure, mais aussi de liens privilégiés unissant
le naturel de l’enfance aux dispositions de la nature.
Toutefois, ces liens ne sont pas tous
nécessairement privilégiés, ni sans défaillances ou révisions possibles.
Il importera enfin de voir en
quoi l’examen de ces rapports nous conduit à interroger les principes mêmes de l’évaluation.
Nous pouvons d’emblée faire le constat que nous accordons une place première à la nature dans
la vie de l’enfant.
Ainsi, Rousseau décrit le nouveau-né et le nourrisson comme une plante, comme
un arbrisseau qu’il faut préserver.
Il formule un premier conseil à la mère : « Cultive, arrose la jeune
plante avant qu’elle ne meure : ses fruits feront un jour tes délices 1 », ceci dès la troisième page de
l’Émile (p.
55).
L’enfant, qui n’est pas encore né à lui-même (conscient), est une plante, sensible
mais non consciente de ses sensations.
« Nous naissons sensibles, et, dès notre naissance, nous
sommes affectés de diverses manières par les objets qui nous environnent.
» (p.
58).
Il faut donc
« l’écarter de la grande route » (p.
54, 2e page de l’Émile), et comme « les villes sont le gouffre de
l’espèce humaine » (106), l’élever à la campagne, sainement, au contact de la nature.
Cette
référence immédiate et sensible à la nature se retrouve au début de nombreux contes d’Andersen.
Bien qu’il ne s’adresse pas exclusivement à l’enfance, il suppose ce goût de la nature en elle, sa
sensibilité aux éléments, et le cadre le plus fréquent des récits est initialement naturel, ou l’intrigue
se réfère aux saisons, aux éléments, à un élément de la nature.
« Loin en mer, l’eau est bleue comme
les pétales du plus beau bleuet » (La petite Ondine).
« Oh, qu’il faisait bon, dehors, à la campagne !
c’était l’été.
Les blés étaient jaunes, l’avoine verte, le foin était ramassé par tas dans les prés verts
[et la cigogne marchait sur ses longues jambes rouges et parlait égyptien, car sa mère lui apprit cette
langue] » (Le vilain petit canard).
« Mes pauvres fleurs sont tout à fait mortes, dit la petite Ida.
Elles
étaient si jolies hier soir ».
(On trouvera des exemples d’incipit semblables dans Le vent raconte...,
La petite fille aux allumettes, L’ombre, Le sapin, L’homme de neige, etc.).
Dans Aké, les années
d’enfance, on évoque dès la deuxième page les bois inquiétants, et les esprits des bois « qui
pourchassaient jusqu’à chez eux les enfants ».
À cette nature sauvage, fascinante, s’oppose le
Verger, espace édénique où l’on trouve plantes et fruits qui en font « un prolongement des classes
d’Écriture Sainte » : « lis de Cana », « fruit de la passion », « grenade ».
Verger qui transporte dans
l’imaginaire des « Belles histoires » « la petite bande » d’enfants (14-16) ; mais c’est aussi un jardin
des délices.
Nos œuvres s’accordent donc pour une appréhension d’abord sensible de la nature dans
l’enfance.
Cette appréhension est servie par la vive sensibilité des enfants.
Wole Soyinka parle des
1
Andersen emploie la même image à propos d’un jeune orphelin espagnol sauvé sur la rive du Jylland : « La graine
de grenadier du terroir espagnol devint un oyat sur la côte est du Jylland, voilà jusqu’où un homme peut aller ! »
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goûts qu’ont les fruits (la grenade, par exemple), de la saveur des plats (d’akara, d’ogi, de moinmoin, et surtout de leki, p.
222).
Plats qui sont naturels, issus des productions locales, aux saveurs
relevées d’épices (tel le pasmenja) et suscitent la gourmandise, jusqu’à mener Osiki au grave vol de
nourriture.
C’est une nature nourricière et généreuse que dessine ce tableau en arrière plan : goûts
recherchés dont les odeurs du marché ou de la cuisine offrent déjà les prémices.
Andersen indique
aussi à quel point la saveur des fruits, des légumes, peut susciter l’envie (Le jardinier et ses
patrons).
La sensualité de ce rapport est sans équivoque, mais elle se mêle aussi à la satisfaction
esthétique : la plus belle des fleurs n’est-elle pas admirée par la jeune princesse, ignorant qu’il s’agit
d’une fleur d’artichaut ? Même humblement, dans ce qu’elle produit, la nature est belle.
Les plaisirs
des sens, du jeu, du sens esthétique, Andersen les décrit dans Une histoire des dunes.
Le jeune
Jörgen, orphelin, joue sur la plage.
« Tout était jeu et plaisir pour les yeux et l’esprit.
» « Tout le
bord de la mer, sur des lieues, s’étendait, plein de jeux : une mosaïque de galets, roses comme du
corail, jaunes comme de l’ambre, blancs et ronds comme des œufs d’oiseaux, de toutes les couleurs,
et tous polis par la mer.
» La nature comble l’orphelin, qui l’aime : « L’enfance a pour chacun ses
sommets lumineux qui rayonnent ensuite sur toute la vie.
» (272)2.
Cette nature aimée, c’est aussi une nature qui nous aime, non seulement parce qu’elle permet à
l’enfance d’être, de vivre, de manger, parce qu’elle offre sa splendeur dans le jeu de ses éléments,
mais aussi parce qu’elle guide, console, conseille les enfants qui l’entendent.
Ceci peut s’entendre
dans le sens de l’animisme enfantin qui prête aux êtres et aux choses des sentiments, des intentions,
et même des capacités d’agir, mais aussi au sens rousseauiste d’une nature bien « faite », donnant
aux êtres ce qui est nécessaire à leur vie, à leur croissance, à leur équilibre, et les dotant d’un bon
« naturel ».
Cet animisme, Andersen en joue beaucoup, usant de la tradition du merveilleux des contes, mais
aussi dans un esprit romantique où par le sentiment, l’intuition, nous communiquons avec les
réalités naturelles, qui suscitent des émotions, des pensées, qui répondent à nos interrogations.
Ainsi, dans Les cygnes sauvages, la petite Élisa recherche ses frères disparus.
« Elle piqua un trou
dans la feuille, regarda le soleil à travers ; et il lui sembla qu’elle voyait les yeux clairs de ses
frères ».
Elle contemple la mer et les petits cailloux de la rive, « tous polis et arrondis.
» « L’eau
continue inlassablement à rouler, se dit-elle, et ce qui est dur s’assouplit, je veux être tout aussi
inlassable ! Merci pour la leçon que vous donnez, ô claires vagues roulantes ; un jour, mon cœur me
le dit, vous me porterez vers mes chers frères ! » (95).
Dans La reine des neiges, la petite Gerda
interroge les fleurs pour retrouver Kay, les roses répondent, le lis rouge,le liseron, le perce-neige
comme d’autres fleurs récitent leur chanson peu compréhensible.
« Le vent raconte », également, et
le soleil, magnifique, signe la présence de Dieu.
En une autre façon, certaines réalités naturelles de la Mission sont devenues pour Wole des lieux
de refuge, de méditation et de rêverie, la mare, le rocher « Jonas » et surtout le goyavier.
Le vaste
rocher, aux « flancs abrupts, plat au sommet » et incurvé lui permet de plonger « en son large dos
dans une immobilité profonde ».
C’est « une présence débordante, enveloppante ».
Le goyavier, à la
saison des pluies, « se retire dans un monde intérieur d’esprits bienveillants des feuillages »,
« silencieux et pourtant tout rempli de sagesse communicative.
Et il échappait au temps ».
« Tout à
coup, c’était le crépuscule ».
Cette sensibilité à la nature, propre à Wole, accordée à son
tempérament, peut trouver des prolongements dans les croyances et cultes yoruba, mais est d’abord
une expérience d’enfance d’une nature vivante, dont la présence silencieuse est rassérénante et
signifiante.
Le sentiment de la nature qu’évoque Rousseau dans Les Confessions et surtout dans Les Rêveries
est très proche de ceci.
Mais Rousseau traiterait sûrement avec beaucoup de sévérité les inventions
des Contes d’Andersen au nom de tous les maux que l’imagination engendre.
Pourquoi veut-il
2
Il faut que l’enfance soit heureuse et libre autant que possible.
Rousseau donne ce conseil : « Laissez-les manger,
courir, et jouer tant qu’il leur plaît.
» L’enfance a en elle la mesure de son appétit, de sa fatigue, de son intérêt.
Le
naturel est équilibré.
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écarter l’imagination de notre rapport à la réalité, et spécialement de notre rapport à la nature ? Ce
rapport où paraît une imagination portée par le désir et détachée du réel, est faux et source de
malheur.
L’éducation d’Émile ne doit pas détacher ses idées de l’expérience.
Ainsi le bon rapport
d’Émile au réel sera-t-il préservé.
« Le monde réel a ses bornes ; le monde imaginaire est infini ; ne
pouvant élargir l’un, rétrécissons l’autre.
C’est de la seule différence que naissent toutes les peines
qui nous rendent vraiment malheureux », déclare-t-il dans l’Émile (154).
Si nous suivons l’ordre
naturel, nous pouvons vivre heureux, à tout le moins, libres.
Ceci parce que la nature est bonne :
« Tout est bien sortant des mains de l’Auteur des choses ».
Ordre et équilibre caractérisent la réalité
naturelle.
Or, ici, nous allons sortir d’une certaine intemporalité de l’enfance, pour la considérer comme
construction et devenir.
Certes, il y a un ordre primitif du monde, des cycles et des lois de la nature,
et un équilibre dans l’ordre du vivant : « L’auteur des choses ne pourvoit pas seulement aux besoins
qu’il nous donne, mais encore à ceux que nous nous donnons à nous-mêmes ».
Mais l’homme a, par
sa nature propre, des dispositions qui vont le conduire à gagner en force, en jugement, en
autonomie.
« Nous naissons faibles, nous avons besoin de force ; nous naissons dépourvus de tout,
nous avons besoin d’assistance ; nous naissons stupides, nous avons besoin de jugement.
» (55)
Toutes ces aptitudes se développent naturellement.
Or, naturellement, l’enfance se guide selon la
sensation (plaisir, douleur), selon les sens (le goût indique ce qui est bon à manger (301), selon
l’expérience, orientée elle-même par deux dispositions naturelles : l’amour de soi et la perfectibilité
(la troisième disposition suppose une maturation : c’est la compassion).
La nature guide
naturellement un être qu’elle a créé, un être naturel.
Le rapport privilégié n’est pas sans
providentialisme : « la nature, qui fait tout pour le mieux » (153) équilibre le pouvoir et le désir,
dans l’état primitif : « l’homme n’est pas malheureux.
» Tout est-il donné par la nature ? « Tous les
animaux ont exactement les facultés nécessaires pour se conserver.
L’homme seul en a de
superflues » (155).
Si l’homme a plus que le nécessaire pour vivre, il peut désirer accumuler en
imaginant que cela le rendra plus heureux, que le futur sera meilleur, ainsi l’on sort du présent, on
crée des occasions d’inquiétude, de souffrances, on lie notre sort au hasard et à la compétition.
Contre ce danger, Rousseau donne cette injonction aux couleurs stoïciennes : « Ô homme ! resserre
ton existence au-dedans de toi, et tu ne seras plus misérable.
Reste à la place que la nature t’assigne
dans la chaîne des êtres, rien ne t’en pourra faire sortir » (159).
Au fil du temps, l’expérience s’accroît, la conscience se développe, le corps grandit et peut ce qui
jadis était impossible (le canard devient cygne, Wole saura grimper à l’échelle, courir vite, se parer
des frelons, résister à la douleur).
L’enfance est continûment ce devenir autre, qui a certes ses stades
de développement, mais aussi son mouvement interne.
Elle a une similitude avec la durée
bergsonienne dont Deleuze dit qu’elle est « différence de soi ».
Le CHANGEMENT, écrit Soyinka.
Lawanle, sa tante, lui annonce en chantonnant « qu’il y aura des CHANGEMENTS dans cette
maison.
» En effet, Wole va être déménagé dans la chambre commune comme il le craignait, car sa
mère croit nécessaire de lutter contre son caractère insuffisamment docile et sociable.
Wole pense le
changement, parfois il en trouve des causes, sa mère changeait beaucoup à une époque, grossissait
continûment, mais un jour il y a une explication : Dipo, un petit frère, était arrivé.
Puis plus tard,
Folassade, la sœur.
Le changement était aussi dans le mouvement du mobilier et des sous-verres,
dans les prénoms.
Wole encore enfant pense le changement comme une qualité, une détermination,
comme la température, qui s’attrape et qui part.
Et les choses redeviennent stables.
Il est muté dans
la chambre commune et sa petite sœur commence à souffrir beaucoup – à crier, puis demeure
immobile.Le changement, « celui de Folassade fut permanent ».
L’irréversible de l’événement est
là, « tout se brisa en moi ».
« Je ne comprenais pas encore », écrit Soyinka.
« Je me sentais aspiré
vers un lieu de malheur dont la cause et les limites demeuraient insaisissables.
» Sa mère dit :
« Mais qu’est-ce qu’il peut comprendre ? » Wole attend un changement, « un cataclysme aux
proportions incalculables » qui signera comme écho la grandeur de la tragédie ; « mais rien ne se
produisit ».
L’expérience du temps devient celle de l’irréversibilité de la destruction, de la mort, qui
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sont dans l’ordre de la nature.
Wole s’éloignera d’une croyance en la Providence divine, en un Dieu
bon, les prières de Chrétienne sauvage pour les autres n’étant jamais exaucées.
L’image d’Ogun est
claire : il détruit et il crée, mais protège les siens.
Ce rude apprentissage convient à Émile, selon Rousseau : « Souffrir est la première chose qu’il
doit apprendre, et celle qu’il aura le plus grand besoin de savoir (146).
Ainsi le rapport privilégié et
positif à la nature a-t-il tendance à s’estomper au cours de l’enfance.
L’expérience de l’injustice, de
la mort, heurte l’idée initiale de l’ordre naturel (mais l’âge de l’adolescence produit aussi soucis et
valeurs nouvelles).
Une histoire de dunes montre cette évolution : Jörgen, amoureux déçu, va
repartir en mer, et passe par le bord de la plage : « La mer était unie et bleue, il y avait des
coquillages par terre, ces jouets d’enfant craquaient sous ses pieds...
» Accusé injustement, il entend
encore, en prison, le bruit de la mer comme un appel à la liberté, et c’est guidé par le souvenir d’une
image qu’il trouvera un lieu pour mourir, là où il avait rencontré Clara.
Le souvenir de ce rapport
persiste chez certains.
Il est chez Soyinka assez présent pour supporter une comparaison nostalgique
avec la réalité du présent.
Pour Rousseau, le rapport sain, sans imagination, à la nature, peut et doit
se maintenir au long de l’existence, bien qu’il ait à affronter la puissance dépravante de la socialité
ordinaire, et d’abord la mauvaise éducation courante.
On peut en effet considérer que, si l’expérience personnelle, la réflexion, ainsi que l’instruction,
atténuent ou effacent l’animisme enfantin, la connaissance empirique et scientifique acquise
l’écarte.
L’objectivité rationnelle semble une marque de maturité.
Néanmoins, nous pouvons nous réinterroger sur ce rapport à la nature dans l’enfance : est-il
privilégié ou simplement spécifique à un âge ? voire issu de la culture imposée ? Et peut-être doit-il
beaucoup au regard rétrospectif et nostalgique de l’adulte qui le considère.
Que l’enfance soit naïve, candide, facile à tromper, c’est une idée commune qui semble solide.
Et
que les enfants se trompent et s’illusionnent semble aussi juste.
À Wole et ses camarades, on
raconte de belles histoires à l’école du dimanche, récits fabuleux pour lui qu’il rapproche des Mille
et une nuits, mais pour lui, amateur de livres, le merveilleux est un plaisir.
Sa mère le met en garde
contre les excursions en forêt, elle et oncle Sanya, enfant, ont été poursuivis et menacés par les
esprits : il a fallu une cérémonie d’offrandes pour guérir Sanya.
L’étudiant explique à la petite Ida
pourquoi ses fleurs sont fatiguées (44).
Rousseau proteste contre l’usage des fables, qui sont
apprises sans compréhension réelle, parce que ce lexique n’est pas le leur, les allusions inconnues,
la syntaxe contournée, et surtout parce que les signes, les mots, ne doivent pas être utilisés « sans
l’idée des choses représentées », ce qui implique la condamnation de l’enseignement de l’histoire,
de la géographie, des langues anciennes, etc.
Les pédagogues apprennent « des mots, encore des
mots et toujours des mots ».
Sans connaissance des réalités désignées, un savoir lacunaire ou faux
incite à imaginer, à combler des lacunes.
Il induit un rapport imaginaire au réel.
Ainsi, Wole rêve le
changement comme un être qui visiterait la maison et repartirait, il rêve à l’eau comme à un élément
universel dont un seul aspect en donnerait connaissance et appréciation.
Il rêve encore sur le mot
« canon » à partir d’un sens inapproprié.
On peut donc se dire que l’on favorise la crédulité, dans la
littérature d’invention, certes, mais aussi dans l’enseignement.
Selon Rousseau, en apprenant les
jugements d’autrui, on apprend des opinions, des croyances, non à juger.
Le rapport enfantin à la nature, spécialement les conceptions animistes et imaginatives, sont
caractéristiques de cet âge, elles ne sont pas exclusives de cet âge, et sur le plan de la connaissance
comme de l’action, ces conceptions ne peuvent constituer un rapport privilégié à la nature.
L’action
efficace suppose une bonne base empirique et un apprentissage, une habileté : Wole l’apprend à
Isara.
La maîtrise de la nature, son utilisation, suppose une assise scientifique s’appliquant dans des
processus techniques.
Ainsi, Essay ébauche une explication de cycle de l’eau pour sortir Wole de
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ses raisonnements spécieux.
L’enfance s’illusionne, rêvant un monde pour soi, mais elle peut aussi
être égarée, par une instruction mal conçue, voire persuadée par diverses....
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