En vous appuyant sur un ou plusieurs exemples, montrez qu'il est souvent préférable de convaincre que de contraindre.

« Préparation aux épreuves Rédaction Sujets de concours commentés Sujet 5 En vous appuyant sur un ou plusieurs exemples, montrez qu’il est souvent préférable de convaincre que de contraindre. Commentaires Une simple lecture du sujet fait apparaître : • du point de vue du fond : deux termes sont à définir : convaincre, contraindre ; • du point de la forme du devoir : ce devra être un devoir dans lequel les exemples tiendront une grande place.

On pourra même, si l’on s’en tient à la lettre du texte, concevoir le devoir comme le récit d’un événement montrant à l’évidence que la conviction est plus forte que la coercition.

C’est ainsi que procède La Fontaine, notre fabuliste bien connu.

Mais évidemment la force de conviction de ses fables tient à son talent hors du commun ; • du point de vue du débat : on ne vous demande pas de discuter ce qui est affirmé, mais de montrer que c’est la vérité.

Il est évident que la conviction est préférable à la contrainte.

Mais elle n’est pas toujours possible.

Quelles sont les limites du pouvoir de la conviction ? Ce serait très intéressant à discuter.

Mais ce n’est pas ce qu’on vous demande.

Donc, quelle que soit votre envie de contester, tenez vous-en au sujet. Le sens des mots : Convaincre, c’est amener quelqu’un à reconnaître le bien-fondé de ce qu’on lui dit.

On le convainc par exemple qu’il est bien pour lui comme pour les autres qu’il accomplisse tel ou tel travail. Contraindre, c’est amener quelqu’un à faire ce qu’on lui dit, contre sa propre volonté.

On le contraint d’accomplir tel ou tel travail, même s’il pense que ce travail n’est pas nécessaire. De la signification de ces deux mots découle ce que l’on devra montrer à l’aide d’un ou plusieurs exemples, à savoir que : • celui qui est convaincu perçoit la nécessité de ce qu’on lui demande de réaliser, il fait siennes les obligations liées à l’accomplissement de la tâche et met en œuvre toutes ses qualités d’intelligence, de cœur, de caractère pour que l’entreprise à laquelle il participe soit couronnée de succès ; • celui qui est contraint ne voit que les inconvénients de ce qu’on le force à faire.

Il fera tout ce qu’il pourra pour montrer qu’il a raison de s’y opposer.

Ses qualités, il les mobilisera donc non pour que l’entreprise réussisse, mais au contraire pour qu’elle échoue.

On pourra exercer sur lui une surveillance de tous les instants, il finira la plupart du temps par trouver une faille. Nous laissons aux candidats le soin de puiser dans leur expérience personnelle pour trouver un ou plusieurs exemples de situations illustrant cela. Peut-être, chemin faisant, pourra-t-on évoquer les diverses manières de convaincre, qui reviennent toujours à s’adresser à quelqu’un par la voie de son intelligence ou de sa sensibilité plutôt qu’en faisant peser sur lui une supériorité qui, la plupart du temps, ne tient pas à notre propre personne, mais à la position que nous occupons dans la société.. »