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En quoi l'homme occupe-t-il une place particulière dans la nature ?

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« Termes du sujet: PARTICULIER (adj.

et n.

m.) 1.

— Qui est un individu ; opposé à général, abstrait.

2.

— Qui appartient en propre à un individu (SYN.

singulier) ou à une classe restreinte d'individus ; qui est un terme, ou du moins une classe restreinte ; opposé à universel.

3.

— Remarquable, exceptionnel ; SYN.

singulier, sens 3.

4.

— Proposition particulière (logique class.) : proposition où l'extension du sujet est restreinte par le mot « quelque » ; cf.

un et zéro ; opposée à universelle et singulière.

Rem.

: auj., on nomme souv.

particulière une proposition qui décrit un fait, c.-à-d.

qui ne contient ni variables ni quantificateurs. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. NATURE : 1° L'inné par opposition à l'acquis (nature opposée à culture, ou chez les anthropologues anglo-saxons nature opposée à nurture); 2° Essence, ensemble des propriétés qui caractérisent un objet ou un être (la nature de l'homme par exemple); 3° L'ensemble des phénomènes matériels, liés entre eux par des lois scientifiques.

En ce sens, le naturel peut s'opposer au surnaturel qui désigne une intervention transcendante de la divinité; 4° Spinoza distingue la nature naturante, c'est-à-dire la substance infinie et la nature naturée, les divers modes par lesquels s'exprime cette substance.

Le mot nature est ambigu.

Le naturalisme du xviiie siècle par exemple est contradictoire. D'une part son épistémologie réduit la nature à un mécanisme (des faits soumis à des lois nécessaires) indifférent aux valeurs humaines.

D'autre part, sa morale prétend se fonder sur la nature, c'est-à-dire sur des tendances spontanées, supposées bonnes; la nature devient alors la Mère-Nature, une sorte de providence bienveillante. Introduction La place qu'occupe l'homme dans l'univers est-elle centrale, sa position est-elle de supériorité, celle d'un maître et possesseur de la nature ? Ou bien n'est-elle que celle d'un être naturel parmi les autres? Et s'il y a supériorité de sa position, en quoi consiste cette supériorité et est-elle fondée ? Légitime ? 1) Point de vue scientifique : même si notre espèce est convaincue de sa prétendue supériorité, sa place ne serait particulière que comme est particulière la place de chaque espèce naturelle. a) Humiliation cosmologique. L'homme croyait la Terre au centre du monde et se croyait au centre de la Terre.

Mais Copernic et Galilée démontrent que la Terre n'a pas cette position centrale.

L'homme est passé d'une représentation géocentriste à une représentation héliocentriste de l'univers.

Pascal se fera l'écho de cette révolution copernicienne. NOTE SUR LE JANSÉNISME Le jansénisme est une forme particulièrement rigoureuse de pensée et de vie chrétienne.

Il se propose de revenir à l'enseignement de Saint Augustin par réaction contre le laxisme des molinistes et des jésuites qui accordaient tant de pouvoir à la liberté de l'homme que plus rien ne restait à la puissance de Dieu..

Le jansénisme et son austérité morale constituèrent une véritable machine de guerre contre les jésuites et leur système rhétorique qui leur permettait de tout justifier y compris les actions morales les plus condamnables. C'est un Pascal janséniste, et non plus savant, qui écrit cette phrase.

Génie scientifique d'une précocité surprenante et grand représentant de l'essor extraordinaire des sciences, Pascal se détourne de ses recherches mathématiques et physiques pour se consacrer à un christianisme intransigeant et austère, qui refuse tout compromis avec le monde : il devient janséniste.

Cette phrase se situe dans la partie consacrée à « La misère de l'homme sans Dieu » (206). « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie » sonne comme un cri de détresse et d'angoisse.

Ce qui cause ce frisson n'est d'autre que la disproportion entre le sujet et l'éternité, l'infinité du monde.

Devant un silence éternel, devant des espaces infinis, comment ne pas sentir sa vanité ? Non seulement l'univers n'a rien à m dire, mais il me terrasse et il me plonge dans la désolation.

Il se dégage de cette phrase un sentiment d'abandon, de déréliction.

L'homme y est seul ; c'est toujours un moi singulier qui est effrayé : seul mais confronté à la richesse de l'infini et de l'éternel.

La frayeur ici résulte de ce que ce monde glacé ne parle plus à l'individu qui s'y trouve englouti. Cette angoisse, cet abandon définit la condition de l'homme sans Dieu. Pascal veut montrer que le monde, la nature, ne sont plus pour nous un. »

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