En quoi la connaissance du vivant contribue -t-elle à la connaissance de l'homme?
Extrait du document
«
Parties du programme abordées :
- La connaissance du vivant.
- Nature et culture.
Analyse du sujet : L'homme est un sujet philosophique complexe pouvant être étudié sous bien des angles
(psychologique, sociologique, historique, économique, etc.).
Ici, C'est en tant qu'être vivant, qualité que nous
partageons avec de nombreuses autres espèces.
En quoi cette approche nous éclaire-t-elle ?
Conseils pratiques : Donnez une attention particulière au mot contribuer.
L'homme considéré comme être vivant
n'est qu'une partie de la réponse.
C'est l'ampleur et la précision de cette partie qu'il vous faut préciser.
Évitez donc
de vous égarer dans les domaines étrangers à cette optique.
Bibliographie :
Aristote, De l'âme, Vrin.
Aristote, Parties des animaux, Vrin.
É.
GilsoN, D'Aristote à Danvin ...
et retour, Vrin.
F.
Jacob, Logique du vivant, Gallimard.
Kant, Critique de la faculté de juger, 2e partie, Vrin.
D.
Morris, Le singe nu, Le livre de Poche.
Difficulté du sujet : **
Nature du sujet : Classique.
Problématique envoyée par l'élève:
Interrogez-vous sur ce qu'est la vie et le vivant.
Bichat en donne la définition suivante : la vie, c'est l'ensemble des
fonctions qui résistent à la mort.
L'homme, de ce point de vue, n'incarne-t-il pas une forme de vie tout à fait
spécifique ? S'il est clair que nous avons de nombreux points communs avec les simples protozoaires du point de vue
de ce que l'on pourrait appeler en plagiant Bergson, " l'élan vital ", n'y a-t-il pas des différences fondamentales qui
font de l'homme un vivant à part ? La connaissance du vivant nous apprend que notre corps n'est pas une simple
mécanique à penser sur un modèle strictement physique.
Mais au delà de cela, il convient de prendre en compte le
risque qui consiste à réduire l'homme à l'ensemble de ses fonctions vitales.
Plus grave encore, peut-on considérer
que le comportement humain est totalement déterminé par la génétique ?
Cela paraît d'emblée évident de dire que l'homme est vivant et que par conséquent en apprendre sur le vivant nous
en apprend nécessairement sur l'homme.
Mais une question se pose : qu'est-ce que le vivant ? Qu'est-ce qui le
délimite ? N'y a-t-il que l'homme au sein de la catégorie du vivant ? Il semble que non.
Mais alors, que nous
apprennent les autres vivants sur l'homme ? Aristote nous explique que c'est par la vie que l'animé se distingue de
l'inanimé.
Ainsi donc nous comprenons qu'est vivante toute chose qui est animé, c'est-à-dire qui est en possession
d'une âme.
Il existe trois sortes d'âme : l'âme végétative, l'âme sensitive et l'âme intellective ; il existe donc trois
sortes de vivant : les végétaux (plantes, nature en général), les animaux, et enfin l'homme.
L'auteur soutient que
l'on est en vit selon plusieurs conditions (une seule suffit) : la perception, le mouvement, le fait de croître ou de
dépérir, de se nourrir, et de se reposer.
Les végétaux se nourrissent (par les racines), connaissent la
photosynthèse, et croissent, les animaux sont en plus doués de mouvement.
L'homme pour sa part arrive en haut de
cette échelle, car en plus de tout ce qu'effectuent les autres, il pense.
I.
Une connaissance par analogie.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LA CONNAISSANCE DE L’HOMME EST-ELLE POSSIBLE ?
- Notes de cours: LA CONNAISSANCE DU VIVANT.
- Notes de cours: LA CONNAISSANCE DU VIVANT (2).
- Fiche de cours en philo : LA CONNAISSANCE DU VIVANT .
- Notes de cours: La connaissance du vivant