En quel sens la connaissance scientifique peut-elle être un désenchantement du monde ?
Extrait du document
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Problématique
Notre première connaissance du monde est immédiate.
Nous percevons l'environnement avec nos sens, nous
apprenons à distinguer les objets et créons notre connecter logiques subjectifs pour avoir une pensée cohérente et
synthétique.
L'enfant qui ne connaît encore que peu de chose doit vivre intuitivement, imaginer les éléments
manquants afin de construire un univers stable et compréhensible.
L'homme possède une science qui lui permet
d'aborder le monde de façon plus rationnelle.
Plutôt que de le connaître intuitivement, il veut le connaître te qu'il est
indépendamment de sa subjectivité.
La connaissance empirique cède, on ne perçoit plus le monde, on le connaît
strictement.
La question posée ici est : en quel sens la connaissance scientifique peut-elle être un
désenchantement du monde ? En quel sens signifie sous quel point de vue plutôt qu'un autre, nous pouvons donc
aborder la connaissance scientifique comme toujours enchanteresse, elle nous enchante, nous ravi, elle nous plait
mais pas toujours.
Ce problème concerne donc les sciences de la nature, celles qui nous désillusionnent face à nos
expériences personnelles des objets du monde, nous devons accepter la connaissance scientifique comme une
vérité absolue, un paradigme dans lequel nous nous trouvons et que nous ne pouvons nier.
Le rêve laisse la place à
la réalité, cependant comment pouvons nous regretter une situation dans laquelle nous ne pouvions connaître le
monde que de façon imaginaire? La vérité n'est elle pas plus plaisante que la tromperie?
PLAN
I La connaissance scientifique comme dévoilement de la réalité
Connaître scientifiquement c'est connaître de façon objective et sûre.
La science teste les objets pour
pouvoir pallier à l'erreur des sens qui peuvent se tromper (cf.
Descartes).
La science nous lève le voile de la vérité,
nous connaissons le monde de façon objective et rationnelle.
Chaque époque
connaît son paradigme scientifique , c'est à dire qu'il possède un savoir
communément accepté par la société, le monde n ‘est lus cousu de fil blanc
mais est compris dans son intégralité.
II Connaître c'est ne plus rêver
Le monde de l'enfance et de l'ignorance est envahi de tromperies.
L'homme a conscience du monde et il a besoin d'une connaissance
synthétique et cohérente pour pouvoir évoluer.
Ainsi, face à l'absence de
connaissance scientifique l'homme vit dans l'illusion, il se trompe, il doute et
ne peut qu'adopter un savoir subjectif.
Le désenchanteme,nt c'est la perte du
rêve mais pas dans un sens positif, c'est la perte de l'absence de la réalité,
nous sommes désabusés, nous nous éveillons à la connaissance du vrai.
III le désenchantement comme l'exercice de la vérité
La découverte du monde à travers le regard scientifique peut être une
révélation bénéfique pour l'homme.
Il ne s'agit pas d'un désenchantement en
terme péjoratif, mais en tant que vigilance face à l'illusion.
L'homme découvre
ses erreurs, il ne connaît plus le monde de façon intuitive mais peut enfin
découvrir une vérité unique et sûre .
En ayant découvert ses erreurs l'homme
est plus vigilant face à ses faux pas, il s'approche donc de plus en plus de la vérité..
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