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En quel sens la connaissance scientifique peut-elle être dite un désenchantement du monde ?

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« Problématique Notre première connaissance du monde est immédiate.

Nous percevons l'environnement avec nos sens, nous apprenons à distinguer les objets et créons notre connecter logiques subjectifs pour avoir une pensée cohérente et synthétique.

L'enfant qui ne connaît encore que peu de chose doit vivre intuitivement, imaginer les éléments manquants afin de construire un univers stable et compréhensible.

L'homme possède une science qui lui permet d'aborder le monde de façon plus rationnelle.

Plutôt que de le connaître intuitivement, il veut le connaître te qu'il est indépendamment de sa subjectivité.

La connaissance empirique cède, on ne perçoit plus le monde, on le connaît strictement.

La question posée ici est : en quel sens la connaissance scientifique peut-elle être un désenchantement du monde ? En quel sens signifie sous quel point de vue plutôt qu'un autre, nous pouvons donc aborder la connaissance scientifique comme toujours enchanteresse, elle nous enchante, nous ravi, elle nous plait mais pas toujours.

Ce problème concerne donc les sciences de la nature, celles qui nous désillusionnent face à nos expériences personnelles des objets du monde, nous devons accepter la connaissance scientifique comme une vérité absolue, un paradigme dans lequel nous nous trouvons et que nous ne pouvons nier.

Le rêve laisse la place à la réalité, cependant comment pouvons nous regretter une situation dans laquelle nous ne pouvions connaître le monde que de façon imaginaire ? La vérité n'est elle pas plus plaisante que la tromperie ? PLAN I La connaissance scientifique comme dévoilement de la réalité Connaître scientifiquement c'est connaître de façon objective et sûre.

La science teste les objets pour pouvoir pallier à l'erreur des sens qui peuvent se tromper (cf.

Descartes).

La science nous lève le voile de la vérité, nous connaissons le monde de façon objective et rationnelle.

Chaque époque connaît son paradigme scientifique , c'est à dire qu'il possède un savoir communément accepté par la société, le monde n ‘est lus cousu de fil blanc mais est compris dans son intégralité. "On appelle vérité, par une figure de rhétorique, ce qu'on a cru vrai à une certaine époque ou en un certain pays" Lalande "Les Stoïciens disaient qu'un fou qui crie, en plein jour, qu'il fait jour, ne dit pas la vérité: car celle-ci n'est pas la copie stérile d'un monde évident." Grateloup DESCARTES Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu'il n'y avait aucune chose qui fût telle qu'ils nous la font imaginer ; et pour ce qu'il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des paralogismes, jugeant que j'étais sujet à faillir autant qu'aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avais prises auparavant pour démonstrations ; et enfin considérant que toutes les mêmes pensées que nous avons, étant éveillés, nous peuvent aussi venir quand nous dormons sans qu'il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'esprit n'étaient non plus vraies que les illusions de mes songes.

Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des Sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeais que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la Philosophie que je cherchais.

Puis examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps, et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse ; mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point ; et qu'au contraire de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses il suivait très évidemment et très certainement que j'étais ; au lieu que si j'eusse seulement cessé de penser, encore que tout le reste de ce que j'avais jamais imaginé eût été vrai, je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été, je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle, en sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est. II Connaître c'est ne plus rêver Le monde de l'enfance et de l'ignorance est envahi de tromperies.

L'homme a conscience du monde et il a besoin d'une connaissance synthétique et cohérente pour pouvoir évoluer.

Ainsi, face à l'absence de connaissance. »

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