ECONOMIE: Thomas Robert Malthus
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ECONOMIE: Thomas Robert Malthus
Pasteur et économiste anglais (né en 1766, mort en 1834), partisan du contrôle des naissances (malthusianisme) afin d'éviter les
dangers de la surpopulation.
Oeuvres: Essai sur le principe de population, etc.
Encycl.: En tant que théorie économique cohérente,
l'économie classique commence avec Smith et se poursuit avec les économistes britanniques Thomas Robert Malthus et David
Ricardo, puis culmine avec John Stuart Mill, dont l'ouvrage, "Principes d'économie politique", est publié en 1848.
Les différences
d'opinion entre les tenants de la théorie classique sont nombreuses, mais tous s'accordent sur certains points fondamentaux: le
respect de la propriété privée, la liberté du commerce et, pour reprendre le mot de Mill, "le principe de compétition qui seul peut donner
à l'économie politique son caractère scientifique".
Ils partagent la méfiance de Smith à l'égard du gouvernement et sa confiance
aveugle dans l'intérêt personnel (sa fameuse "main invisible") qui réconcilie l'intérêt général avec la recherche du profit individuel.
Bien
que Smith s'intéresse surtout à la consommation plutôt qu'à la production, les thèses de l'école classique se sont par la suite très
largement étendues.
Smith espérait qu'il était possible d'améliorer la plus grande partie des modes de vie.
Il a également souligné
l'importance de laisser les individus suivre leur intérêt personnel pour augmenter la richesse de la nation.
Malthus, de son côté, dans
son monumental "Essai sur le principe de population" (1798), glisse un bémol à la théorie classique, en affirmant qu'elle risque de se
trouver dans une impasse à cause de la surpopulation.
En effet, Malthus s'efforce de démontrer que, si la nourriture tend à s'accroître
selon une progression arithmétique (2-4-6-8-10 etc.), la population, au contraire, tend à s'accroître selon une progression géométrique
(2-4-8-16-32 etc.), à moins que cette dernière progression ne soit enrayée par la nature ou par la prudence humaine.
Selon Malthus, la
sélection naturelle est "positive": "L'augmentation de la population est à ce point supérieur à celle des productions de richesses, que
la mort prématurée doit, d'une manière ou d'une autre, être le lot de la race humaine." Cette "mort prématurée" présente de nombreux
visages: guerres, épidémies, catastrophes, famines, vices humains, s'accordant tous pour équilibrer la densité de population et les
réserves de nourriture.
Le seul moyen d'échapper à ces horreurs est, selon Malthus, la prudence humaine.
Celle-ci peut limiter la
croissance de population, non pas au moyen de la contraception, que Malthus rejette pour des raisons religieuses, mais des mariages
tardifs qui produisent des familles moins nombreuses.
Cette doctrine pessimiste a jeté un doute sur l'économie en tant que science..
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