Doit-on respecter les choses comme on doit respecter autrui ?

« L’HISTOIRE SE REPETE-T-ELLE ? Les passions sont le ressort de l'action humaine : qui nierait, par exemple, le rôle joué par l'ambition dans l'assassinat de César? Or ces passions ne sont-elles pas toujours identiques à elles-mêmes, vouant l'histoire à la répétition ? Cependant, si le présent est semblable au passé, on ne voit pas ce qui pourrait justifier l'emploi du mot «histoire» l'homme serait semblable à Sisyphe, condamné à rouler indéfiniment son rocher au sommet de la montagne, avant de le voir à nouveau dévaler la pente.

Pourtant, force est de constater qu’à une période abolie succède une autre entièrement nouvelle.

L’histoire est-elle le lieu de la répétition ou du changement voire du progrès ? THESE : L’HISTOIRE SE REPETE ANTITHESE : L’HISTOIRE N’EST PAS QUE REPETITION SYNTHESE ARGUMENT : Les organisations sociales changent.

Les régimes ARGUMENT : L’homme, contrairement à l’animal, est un être en ARGUMENT : Le présent n'est qu'un passage dans une progression continue politiques changent, ainsi que les mœurs et les coutumes.

MAIS devenir.

Parce qu’il est libre, qu’il n’est plus soumis à l’instinct, ses du passé au futur. l’histoire nous montre toujours les mêmes conflits entre les hommes.

choix constituent son histoire.

Ils sont différents à chaque époque et La nature humaine est toujours la même. ne se répètent jamais. 1a) L’histoire cyclique : Les conceptions du temps font de l’histoire la 2a) L’histoire est un progrès : Hegel et Marx ont pensé que l’histoire 3a) Des constantes anthropologiques : Si l’histoire ne se répétait pas, les répétition d’événements identiques : le temps est cyclique, comme le tend vers un but.

Elle réalise le destin de l’esprit de l’homme.

Ce époques passées nous sembleraient aussi étrangères qu’incompréhensibles. suggèrent les thèmes de la « grande année » et de l’ «éternel retour » destin doit conduire à une sorte d’harmonie entre les hommes, la Pourtant, à lire les historiens grecs ou romains, on éprouve comme un chez les stoïciens voire même chez Nietzsche.

Tout est fatal de toute société et le monde qui les entoure.

En ce sens, elle constitue un sentiment de déjà-vu.

Cela pour une bonne raison : la nature humaine éternité et appelé à se reproduire.

Rien de nouveau sous le soleil car le progrès.

Si progrès il y a, on ne peut donc pas penser que l’histoire se présente certaines constantes. développement temporel est pensé à l’image de la succession des répète.

Si l’histoire n’était que simple répétition, la connaissance saisons naturelles. historique ne serait qu’une physique historique écrite à l’avance. 1b) Les formes de la répétition : Le tableau que présente l'histoire 2b) L’irréversibilité du temps : L’évènement historique est unique, ne 3b) Rupture et progrès : D’un autre côté, il est difficile de nier que ce qui est entendue comme l'ensemble des événements vécus par les hommes se répète pas.

L’histoire étudie des événements uniques ainsi que des passé l’est définitivement.

La Révolution française ayant mis fin aux au fil du temps ne constitue pas un spectacle réjouissant.

Si les époques qui elles-mêmes, en tant que moments du développement privilèges aristocratiques, il n’est pas pensable qu’un jour futur, Versailles civilisations connaissent des périodes de prospérité, les guerres et la de l’histoire humaine, s’avèrent originales et appelées à ne point se retrouve ses fastes, sa cour, ses intrigues… Cela ne peut pourtant pas dire misère affligent une partie de l'humanité.

Il semblerait même que ces répéter.

A la différence de l’espace, le temps n’est pas réversible mais que les républiques démocratiques actuelles ne seront pas remplacées par dépressions se répètent : la «Seconde» Guerre mondiale ne doit-elle est toujours orienté.

Il y a une impossibilité dans le concept même de une nouvelle organisation sociale, économique et politique.

L'histoire peut pas son nom au fait qu'elle ressemble à la «Première »? Et, plus temps à le concevoir comme revenant sur lui-même.

Aucune guerre être conçue comme un progrès linéaire : «Toute la suite des hommes, encore, toute guerre - par son lot de malheurs - ne ressemble-t-elle ne se passe comme une autre.

A une période définitivement abolie pendant le cours de tous les siècles, doit être considérée comme un même pas a priori à toute autre? Il y a donc bien une forme de répétition succède une autre entièrement nouvelle.

Dès lors, il est impossible de homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement» (Pascal, dans le sentiment subjectif de ceux qui subissent l'histoire. tirer des leçons de l’histoire puisque aucune époque ne ressemble Préface pour un traité du vide).

Le présent n'est alors qu'un passage dans strictement à une autre.

Il existe aussi des moments où les acteurs ont une progression continue du passé au futur.

Il existe aussi des moments-clés le sentiment d'une véritable rupture.

C'est là la caractéristique de où les acteurs comme les spectateurs ont le sentiment d'une véritable l'événement, qui brise la continuité du temps, y compris celle du rupture.

C'est là la caractéristique de l'événement, qui brise la continuité du progrès. temps, y compris celle du progrès. 1c) La nature humaine n’a pas d’histoire : Les guerres ne se 2c) La liberté de l’homme fait l’histoire : L’animal n’a pas d’histoire 3c) Irréversibilité et répétition : Kant, dans son Idée d’une histoire universelle ressemblent pas, parce que les techniques évoluent.

L’arc est mais seulement une évolution.

Il en va différemment pour l’homme.

d’un point de vue cosmopolitique, développe l’idée suivante : bien que les remplacé par le fusil, le fusil par la bombe.

Malgré tout, il s’agit d’une Face aux circonstances, il a la possibilité d’agir de telle ou telle motifs historiques se répètent (par le biais des conflits notamment), le jeu de même violence de l’homme contre l’homme.

Et si elle n’est plus manière.

Or, les circonstances historiques ne sont jamais les mêmes.

ces crises et de ces contradictions permet à l’histoire de ne pas rester enlisée militaire, elle sera économique.

Les hommes, au travers de l’histoire, Sans quoi il serait possible de prédire les événements futurs.

et de progresser de façon réglée.

Kant découvre que c’est la vanité des ont toujours désiré conquérir, dominer.

C’est en ce sens que l’histoire L’affirmation d’une répétition historique ferait de l’homme le simple hommes, leur désir de domination, cet esprit inventif de compétition qui se répète, parce que la nature humaine reste identique à elle-même.

jouet de l’histoire.

L’histoire ainsi entendue aliènerait l’homme, lui sont à l’origine de toute créativité et de toute nouveauté sociale.

C’est ce La psychologie humaine ne change guère.

Schopenhauer écrira, citant faisant perdre toute liberté et toute influence sur le cours du devenir.

que Kant appelle l’ « insociable sociabilité ». Hérodote : « La devise générale de l'histoire devrait être Eadem sed Les actions humaines comportent toujours une marge de liberté, donc aliter » d’incertitude. TRANSITION : TRANSITION : CONCLUSION : Les passions humaines sont-elles les mêmes à travers l’histoire ? Aime- Si l’histoire était le règne de l’aléatoire et de la pure singularité Ainsi va l’histoire : chacune de ses étapes est comme une nouvelle donne. t-on de la même façon aujourd’hui que du temps des grecs ? Si contingente des événements, la tâche de l’histoire ne serait-elle pas Les cartes sont bien toujours les mêmes.

Pourtant la partie qui se joue ne l’homme est libre, peut-on parler d’une même humanité identique et vaine et infinie ? ressemble à aucune autre.. »