Dissertation sur les Institutions

« 1 Les hommes comme les animaux forment des sociétés qui ont besoin d’un cadre pour vivre ensemble.

Car sans cadre, c’est le chaos qui se produit.

Face au monde, les hommes et les animaux veulent perdurer, continuer d’évoluer et de se reproduire.

Mais une chose distingue l’homme de l’animal, c’est que celui-ci ne suit pas seulement son instinct, il établit sa propre réalité et suit sa pensée, qui le guide sur les connaissances qui l’a de son monde. Avec cela, l’homme a produit les institutions, que l’on définit communément actuellement comme : “Norme, coutume ou pratique sociale, établie dans une société donnée, qui revêt habituellement une valeur officielle ou légale.”.

Donc l’homme se cadre dans cette institution pour ne pas que ce soit le chaos dans la société dans laquelle il se trouve.

On retrouve des traces de forme d’institution depuis l'âge de pierre jusqu’à aujourd’hui.

L’homme a toujours dû faire face à son monde et il a développé des automatismes par habitude pour pouvoir vivre.

Bien évidemment, les institutions ont évolué en même temps que les sociétés et que les hommes vivant à l’intérieur étant donné que ce sont eux les gérants de leur existence et modification.

Un problème s’expose alors : celui de la nécessité de l’institution dans notre monde ? N’est-ce pas devenu seulement un système permettant de contrôler l’homme et de lui donner un chemin déterminé ? L’homme au travers de l’institution, ne serait-il pas devenu une marionnette téléguidée pour accomplir les normes ? Car dans toutes les sociétés, on retrouve une forme d’autorité, que ce soit un Dieu, un roi, ou un gouverneur.

Si les normes étaient alors établies par une puissance d’autorité ; l’homme du “peuple” serait donc forcé de réaliser la marche à suivre tout au long de sa vie.

Donc d'être déterminé, en perdant toute forme de liberté.

A ce problème, nous allons répondre en exposant notre problématique qui est : Quel rôle ont les institutions, dans le cadre social déterminé par l’homme ? Pour cela, nous allons exposer trois arguments.

Dans un premier temps, nous verrons que l’essence de l'institution lie socialement les hommes.

L’institution à donc dans ce sens-là, un rôle unificateur des hommes entre eux, elle est la charnière entre “le moi et autrui”.

Dans un second temps, nous exposerons que l’institution peut-être comprise sous deux éventails de possibilité : la liberté ou la détermination.

On se demandera alors si on peut réunir les deux dans une même société, et si cela ne causera aucun chaos ? Sont-ils liés, ou complètement 1 Épître dédicatoire au comte de Devonshire. opposés ? Puis dans un troisième et dernier temps, nous analyserons que l’institution montre la nécessité de stabilité au sein des sociétés pour perdurer, et comment elle fait pour apporter cela aux hommes.

Enfin, nous pourrons répondre à l’enjeu de notre problématique, qui s’axe sur le rôle de l’institution dans nos sociétés humaines. Dans une société humaine, il faut comprendre qu’il y a des piliers qui tiennent sa formation, afin qu’elle perdure dans le temps. D’abord, il faut au minimum deux personnes pour créer une société, c'est-à-dire faire preuve de sociabilité, former un groupe avec autrui.

Sans sociabilité, l’institution ne peut pas exister.

On comprend l’institution comme une activité qui se répète souvent ou qui suit un schéma de vie que l’on qualifie de bon, et dont le déroulement est relativement incontesté et plus ou moins prévisible.

Pour tous les participants, elle est « devenue une habitude ».

Le fait qu’il s’agisse d’une institution implique également qu’il est quelque peu attendu et qu’on y participe.

Il y a donc des attentes de comportement réciproques et une certaine pression normative.

Une société humaine étant composée d'hommes doit continuer d'être constituée par eux pour survivre.

Par conséquent, il faut que l’institution accroît cette norme de reproduction chez l’homme, qu’elle pose un schéma à suivre dans un cadre donné.

Pour cela, elle devra passer par la transmission au travers de l’éducation, d’abord parentale puis par l’école puis le travail.

L’homme acquiert les règles du vivre-ensemble, du cadre pour vivre en société, dès qu’il naît.

Nous allons dans un premier temps nous focaliser sur le fondement d’une société avec des institutions.

On comprend donc qu’il faut nécessairement un lien social entre deux individus minimum pour créer une société.

Car l’homme au cours de sa vie est dirigé par des habitudes, il mange à des moments différents, doit dormir, doit boire.

Cela est dans la nature de l’homme, dans son fonctionnement de vie, sa vie naturelle.

Or, s’il ne se reproduit pas, alors l’espèce humaine se termine, et c’est cette habitude là qui est capitale ! On comprend par elle la nécessité pour l’homme de vivre avec autrui, de faire des groupes d’individus.

Mais pour vivre ensemble, il doit établir des règles.

Par exemple : ne pas tuer autrui, ne pas lui voler sa nourriture, mais partager tous ensemble.

Faire tout ce qui est nécessaire pour faire perdurer le groupe et non un seul humain.

Et par les habitudes qu’il a en commun avec les autres humains alors il se lie avec eux, car il a les mêmes besoins pour vivre.

Et les règles établies pour vivre ensemble, créer de nouvelles habitudes, comme par exemple : l’union amoureuse avec autrui pour se reproduire.

L’homme à besoin désormais de faire partie d’un groupe, pour faire partie d’une identité collective, à laquelle il se rattache. Avoir les mêmes habitudes crée alors le lien social, l’homme se reconnaît en l’autre, la communication se réalise alors, le langage se construit.

Le langage est une forme d’institution donc créée par l’homme.

Par exemple, il a eu besoin de se faire comprendre avec ses pairs, il a donc inventé un alphabet ou donné des significations à des sons.

Puis avec les différentes sociétés, ce langage à varier d’une contrée à une autre.

Ainsi, comme l’explique Arnold Gehlen, l’homme se met au service des institutions parce qu’elles servent ses besoins.

Il sait qu’elle lui permet d’avoir un cadre, et lui permet de faire société avec autrui.

Car ensemble, les hommes peuvent répondre à leurs besoins s’ils suivent les règles établies.

Ces règles de comment vivre, agir ou penser, se retrouvent dans la pensée de Durkheim également, elles sont produites par le collectif, pour le collectif.

Et pour cela la sociabilité est nécessaire. L’homme par les institutions se donne donc une norme à suivre, pour vivre avec les autres en société ; mais aussi pour convenir à ce que veut la société, ce qu’elle attend de lui.

Concorder avec cette “bonne manière de vivre”, le philosophe Epicure dans la Lettre à Ménécée à d'ailleurs fait des recherches sur cela.

L’institution permet donc le lien social entre les individus, car l’homme à besoin de vivre en société pour perdurer, pour cela, il a besoin d'être contrôlé par des règles de “bonne conduite” pour éviter le chaos et pouvoir continuer de se reproduire. Effectivement, c’est nécessaire à l’homme de continuer de se reproduire pour faire perdurer les sociétés. Mais on remarque que des événements historiques, ont prouvé que l’homme peut mettre son espèce en danger, en réduisant son taux de natalité.

Par exemple, avec les guerres, les peuples se retrouvent souvent en situation de famine, et donc faire un enfant est bien plus difficile.

Car ce serait devoir nourrir une personne en plus, le temps de guerre n’est d’ailleurs pas adapté en terme de sécurité pour un nouveau-né.

Or, l’homme à dans sa nature une certaine tendance à se faire la guerre, s’entretuer et donc nuire à sa propre espèce.

Ce qui va totalement à l’encontre de cette nécessité de reproduction pour continuer de faire vivre l’espèce humaine.

Les institutions avec leurs origines très anciennes, ont donc dû évoluer pour s’adapter aux nouvelles époques avec leur lots de chaos.

Car l’homme pour qu’il soit en guerre, doit transgresser le cadre établi par les institutions, pour nuire à cette stabilité.

Qu’il soit en quête d’une liberté totale ou d’une protection de son groupe d'individus.

En faisant la guerre, il pense sauver les siens, or, ceux qu’ils tuent font aussi partie de la même espèce que lui, et donc des siens dans un cas plus général.

Mais en temps de paix, l’homme se cantonne à suivre les institutions et le schéma de vie qu’elle donne.

C’est pourquoi les institutions comme le mariage sont capitales, elles permettent de mettre des normes à la reproduction. Tout caractère amoureux est donc régi par elles.

Ont idéalise les relations amoureuses, par le biais des habitudes.

Par exemple, les rendez-vous amoureux qui nous donnent de la joie et donc un sentiment d’amour, envers autrui avec qui on partage ce moment.

Ce qui conduit ensuite à la formalité de se marier pour unifier une union, la encore cette institution est très véhiculée.

Car elle permet de lier deux individus avec l’espoir que cela dure longtemps et donc créer une stabilité dans la société.

Car si on ne réunissait pas les humains en groupe de deux, alors cela pourrait créer du chaos.

De plus, l’homme.... »