Dissertation : savons nous ce qu'est le bonheur ?
Publié le 19/04/2024
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Dissertation : Savons-nous ce qu’est le bonheur ?
TG4
Il n’est pas difficile de savoir de quoi est constitué le bonheur et ce qu’il
représente.
Lorsque j’effectue une action plaisante, lorsque je suis dans une situation
plaisante, entouré de personnes que j’affectionne, je ressens alors une sensation de
bien-être en moi, je suis heureux et parce que je le suis, je continue à l’être.
C’est
cette sensation qui nous donne la joie que nous appelons bonheur.
On comprend
donc que le bonheur est quelque chose de positif qui n’attire que le bien et qui
provoque que le bien.
Car lorsque ce bonheur que je ressens me rend heureux, je ne
suis capable de garder cela pour moi, je suis alors contraint, sans que je le veuille de
transmettre ce bonheur aux autres qui vont par la suite être contraints d’effectuer la
même chose.
Le bonheur est un élément crucial de la vie, qui part cette joie de vivre nous
débloque de nouveau attribut et pour mener à bien cela, nous avons besoin d'utiliser
plusieurs facultés.
Pourtant ce qui fait que le bonheur est un élément mystérieux au
regard de l’homme, est l’acheminement à ce dernier.
Nous avons tous une idée bien
précise de ce que le bonheur désigne pour nous, avec cette sensation de bien être
qui en émane, pourtant il reste compliqué voire impossible pour l’homme de savoir
concrètement ce qui le rend heureux.
Le bonheur ne provient pas d’une source
singulière, nombreux sont les chemins qui mènent à ce dernier.
Lorsqu’on observe
attentivement l’homme, on voit bien qu’il sombre dans une conquête au bonheur
maximal et pour cela il est près à prendre des chemins plus boueux que d’autre, plus
long et plus dangereux afin de maximiser le bonheur.
Car s’est en effet le désir qui
amène l’homme au plaisir.
Mais lorsque l’on a fait le tour des différents désirs
abordables, quelle est la suite ? Allons-nous jusqu’à l’excès ? De plus pour connaître
ce mystérieux bonheur et non pas un seul bonheur il faudrait connaître tous les
bonheurs, être omniscient.
Pourtant malgré cela on sait tous ce qu’est le bonheur car
nous y avons goûté et nous arrivons à se faire une idée de ce qui nous rend heureux
Au cours de l’histoire, une conceptualisation du bonheur n’a cessé de se faire,
on a essayé de comprendre ce qu’est le bonheur.
Néanmoins, cette définition ne fait
pas l’unanimité chez les philosophes.
Pour certains philosophes comme Aristote, le
bonheur est vu comme une fin ultime, tout ce qu’on entreprend, toutes les facultés,
les vertus misent à notre disposition tel que l’intelligence, le courage, l’honneur, le
plaisir ne sont présent qu’en vue du bonheur.
C’est un genre de fin absolu que nous
souhaitons à tout prix et que nous voulions pour ce qu’il représente, ce qu’il est et
non pas pour son utilité vis-à-vis d’un autre objectif.
Au contraire, ce sont ces facultés
citées auparavant qui nous permettent plus précisément d’atteindre le bonheur.
Ainsi,
nous avons une vision bien plus concrète du bonheur, étant ainsi non pas une chose
utile à une autre chose mais bien le but ultime de toute chose.
C’est grâce à
l’utilisation des différentes facultés que nous pourrons atteindre au fil du temps ce
bonheur.
La seule utilité du bonheur à une autre chose, rend service qu'à lui-même.
Car il faut avoir l’expérience du bonheur pour pouvoir et vouloir l’atteindre à nouveau.
Pourtant, certains philosophes comme Schopenhauer pensent que le bonheur
n’est en rien quelque chose de positif mais au contraire est amplement négatif car le
bonheur n’est en rien quelque chose d’autonome.
On ne peut ressentir de la joie, du
bonheur sans aucune raison, c’est cette satisfaction de l’obtention des choses divers
et variés que l’on souhaite qui provoque ce bonheur.
Prenons par exemple une
console dernière génération, une personne qui en n’a pas, qui est privé de celui-ci et
qui ne salive rien qu’à l’idée de l’avoir sera pris d’une immense jouissance lors de
son obtention ce qui provoquera son bonheur, or une autre personne qui est
totalement désintéressé par ce dernier et se prive ainsi en rien de l’avoir car il ne le
souhaite pas, ne vas pas profiter de cette même jouissance et ainsi connaitre le
bonheur.
Cela ramène ainsi la question de l’unicité du bonheur, y-a-t-il plusieurs
bonheurs, sont-ils propres à chaque homme ?
Un autre problème est la cessation du désir puisque l’on a obtenu ce que l’on
désir, on est satisfait, or ce sont ces désirs qui animent l’homme et le poussent ainsi
à évoluer, réfléchir, chercher, en somme à effectuer des actions.
Avec cette
satisfaction, la jouissance aussi n’est plus présente et donc il faut chercher de
nouveau désir afin de regoûter au bonheur, ou bien il faut s’en priver à nouveau pour
retrouver ce désir.
On tombe alors dans une boucle infernale qui pousse sans cesse
la personne à chercher un désir afin de le combler et de jouir de ce dernier, chose
qui épuise qui ne nous permet pas de nous reposer.
Ces désirs peuvent alors être
assimilés à des souffrances, on cherche constamment à trouver des obstacles, des
difficultés qui ne peuvent qu’augmenter notre désir et ainsi de jouir d’une satisfaction
maximale car la difficulté, le temps etc… sont des facteurs multiplicateurs du plaisirs.
Mais là où le vice du bonheur se trouve, est à l’obtention de la satisfaction.
Lorsque
l’on a eu ce qu’on désire après s’être privé volontairement afin d’augmenter le plus
que possible le désir et donc le degré de satisfaction, une fois cette « conquête fait »,
il ne se passe plus rien de plus que la satisfaction de la libération du poids du désir.
On se retrouve alors dans le même état qu’auparavant et on va alors rechercher de
nouveau des motifs de désir et cela se répète en boucle et on rentre ainsi dans une
boucle infernal représentant le vice du bonheur
D’un autre côté, pour certains philosophes tels que Kant, nous ne connaissons
pas vraiment le bonheur, du moins nous n’arrivons pas à le déterminer et cela reste
alors un mystère.
Pour pouvoir ressentir le bonheur il faut de l’expérience.
Tout
homme peut être heureux de différentes manières et c’est son expérience, la
connaissance des possibilités qui l’entoure qui provoque cela.
Par exemple,
reprenons l’exemple du jeune homme voulant la console dernière génération, ce qui
fait qu’un homme totalement décrocher de la société arrive à ressentir de la joie, du
bonheur là où il n’en voit pas et la différence de connaissance des éléments
l’entourant.
Le jeune homme à lui déjà vu cette console de ses propres yeux ou
encore pire, a déjà pu tester ce dernier c’est-à-dire qu’il a déjà goûté à ce bonheur,
ce qui ne fait qu’augmenter son désir.
Ainsi on a comme premier souci la multitude
de bonheur chez l’homme.
Il est aussi très dur pour l’homme de savoir exactement ce qu’il désire et donc
de maximiser son bonheur, cela est dû à l’expérience, le bonheur est un élément
empirique.
Pour savoir ce qui nous rend le plus heureux possible il faudra déjà avoir
tout testé pour voir ce qui nous plaît ou non.
De plus, le bonheur ne peut se mettre
en place dans le cœur de quelqu’un si quelque chose d’autre le tracas, il faut alors
un sentiment de bien être en soi pour pouvoir ressentir le bonheur et la satisfaction
qui en émane .
Comme on l'a déjà dit, le bonheur repose sur la volonté d’obtention, le désir,
or il est très dur pour l’homme de savoir concrètement ce qu’il veut.
Il ne peut décider
d’une volonté sans réfléchir aux effets néfastes de ce dernier.
Kant prend habillement
l’exemple de la richesse, si un homme désire la richesse, désire-t-il aussi les soucis,
les vices, l’hypocrisie des gens et....
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