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Dissertation : Peut-on penser sans conscience ?

Publié le 02/01/2023

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« Dissertation : Peut-on penser sans conscience ? "La conscience ne peut avoir tort" écrivait Alfred de Vigny, poète et dramaturge français du dix-neuvième siècle dans sa pièce "Chatterton" en 1835.

Cette citation exprime la certitude absolue découlant de la conscience, comme si la connaissance du monde permettait d'être absolument sûr de notre existence, et donc pouvoir appréhender par la pensée ce même monde.

Nous pouvons donc nous demander "Peut-on penser sans conscience ?". La conscience est le savoir que l'homme a du monde et de lui-même, sa prise en compte de son corps, de son entourage et de ses propres actions.

Elle existe sous différentes formes , la conscience active qui correspond simplement à la reconnaissance d'un homme de ses propres actions, mais aussi la conscience réflexive, qui représente l'introspection de l'homme sur luimême, la séparation entre celui qui juge et celui qui est jugé.

Les pensées, elles sont des sortes de discussions interne de l'être avec lui-même, penser c'est l'acte d'exercer son esprit face à une situation ou des observations de l'entourage de l'être.

Cet être, lui-même définit par la notion de pondération dans le temps, la notion de permanence mais soumise aux changements quantitatifs et qualificatifs, avec, toujours une même essence.

Il doit logiquement être distingué des autres êtres présents dans le monde, pour notre sujet nous parlerons principalement des êtres vivants. Dans un premier temps nous pourrions simplement nous dire qu'il est totalement possible de penser sans en avoir conscience, lorsqu'un homme naît il faut attendre quelque temps pour qu'il développe une conscience, mais sinon même un homme adulte peut parfaitement penser dans ses rêves par exemple qui ne relève absolument pas de la conscience.

Seulement, sans cette singularité garantit par la conscience, il est impossible de distinguer cet esprit de tous les autres, il est même impossible d'être persuadé de la réelle existence de cet être, somme nous sur que ces pensées existent réellement ? La conscience est même une sorte de pensée en ellemême, sans elle un être ne peut ni avoir de regard sur son monde ni sur son corps et ses actions.

Dans un sens, tous ces actes de réflexions, de pensées déterminent notre conscience. Face à ces contradictions on peut donc se demander "Dans la mesure où la conscience est impérative pour le développement de l'être et de sa singularité, la réflexion et les pensées de l'homme sont elles à l'origine de cette même conscience ?" Après avoir démontré la présence de pensées non-conscientes et le non épuisement de l'être dans sa seule conscience, nous verrons que la conscience donne une notion de singularité à l'être qui lui permet de penser totalement librement, de se constituer ainsi que de se développer intellectuellement.

Enfin, nous découvrirons que la conscience plutôt que d'être à l'origine de la pensée, naîtrait du besoin de singularité et de compréhension du monde de l'être. On peut penser sans conscience, en effet, aux premiers abords les deux définitions ne sont pas identiques.

Penser est l'acte d'exercer son esprit en réponse à une situation, la conscience c'est être accompagné du savoir sur le monde et sur soi-même, il faut donc savoir s' il est possible d'exercer son esprit sans être accompagné du savoir sur le monde.

On pourrait alors penser aux rêves, ces pensées qui défilent lors de notre sommeil pour permettre au cerveau de garder une activité.

Ces pensées, même si liées avec nos expériences, nos savoirs, arrivent dans notre esprit "comme si elles venaient de nulle part".

Elles sont élaborées par une sphère psychique à part entière totalement distincte de notre conscience, notre inconscient.

Cet inconscient possède sa logique et son fonctionnement propre qui sont retranscrit et perçu par le conscient lors des rêves par exemple.

Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse considère même que l'inconscient protégerait les pensées conscientes des désirs et pensées refoulés de l'homme.

L'inconscient serait donc autant voir plus vaste que la conscience, elle permet alors à l'être de ne pas s'épuiser dans sa seule conscience.

Pour Freud, tout cet inconscient ressortirait dans nos rêves sous formes "compressés" composés de deux "parties"; d'une part, leur sens, insaisissable à la conscience, d'autre part, leur expression, c'est -à -dire le rêve au sens strict.

Chaque notion présente dans les rêves au sens strict aurait un sens qu'il serait possible de décrypter et de relier avec le réel sens du rêve pour en apprendre plus sur l'inconscient de l'homme. La pensée peut donc être indépendante de la conscience mais faut-il pour autant considérer le rôle de la conscience pour le développement ainsi que la constitution de l'homme ? La conscience donne une notion de singularité à l'être qui lui permet de penser totalement librement, de se constituer, ainsi que de se développer intellectuellement.

Comme nous l'avons vu l'être doit être distingué des autres êtres et de son entourage, seulement y a til d'autres moyens de distinguer un être que par sa reconnaissance par lui-même de ces distinctions.

Il faut donc que l'être soit capable de se différencier avec son entourage, et donc qu'il se rende compte de lui-même et probablement aussi de son corps.

L'être acquiert donc le savoir sur son monde, son "non-moi" ou son "autre chose que moi" et sur lui-même. Seulement, le savoir du monde et de lui-même c'est bien la conscience.

La conscience.... »

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