dissertation: N’est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ?
Publié le 04/01/2025
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Sujet : N’est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ?
De nombreuses expériences telle que le confinement de la période du
covid en 2020 nous apprend sur l’impossibilité de l’homme de vivre
heureux dans l’isolement, qui a provoqué dépression et malheur chez les
individus.
Ayant besoin de partager des moments d’émotion et des
plaisirs et vivre un bonheur collectif, l’individu se retrouve isole et
incapable de gouter aux plaisirs de la vie en dehors de la collectivité.
Il
se voit privé de bonheur avec l’isolement du confinement.
Alors on se
demande si ce n’est que collectivement que nous pouvons être heureux ?
Ce sujet présuppose que le bonheur est effectivement collectif.
Toutefois, le bonheur se distingue du plaisir, et se définit par un état de
satisfaction durable et global qui provient d’un jugement sur la vie.
Par
conséquent, le bonheur semble être plutôt une quête personnelle
indépendante de la collectivité.
Ce qui nous amène à nous questionner
sur l’authenticité d’un bonheur individuel qui dépendrait uniquement
de la société.
Celle-ci i nous impose ses normes et règles qui peuvent
limiter la liberté individuelle et ainsi conditionner le bonheur
individuel.
Des lors, on se demande si nous pouvons vivre heureux
uniquement en collectivité ou bien un bonheur dans la solitude en
dehors du lien social est-il possible ?
Afin de résoudre ce problème, nous verrons premièrement que la vie en
collectivité est une condition nécessaire au bonheur, mais cela pouvant
limiter la liberté individuelle, alors un bonheur authentique ne serait-il
pas plutôt une quête intérieure et individuelle qui se fait
indépendamment du lien collectif ? nous verrons en dernière partie que
ceci n’exclut pas pour autant la nécessite du rapport a la société d’où
l’interdépendance du bonheur individuel et du bonheur collectif.
La communauté occupe un rôle crucial dans notre bonheur.
En
effet, elle le rend possible grâce aux nombreuses interactions qu’elle
apporte.
L’homme, de nature, est un être social dont la vie en société lui
est nécessaire pour son épanouissement.
C’est ce qui le caractérise dans
son humanité ; le contact humain et la sociabilité lui procure un
bonheur particulier qui ne peut être obtenu autrement.
De plus, le
besoin d’autrui s’observe depuis le plus jeune âge, ce qui s’explique par
l’indispensabilité de son partage d’émotions et d’expériences.
Aristote
souligne l’importance pour l’homme de transmettre de la bienfaisance à
ses semblables, d’où l’impossibilité d’être heureux sans être entouré
d’amis, même s’il possède toute la fortune et les éléments propices à son
bonheur.
Le besoin de partage est essentiel a l’homme, ceci est illustré
par le film Cast away ( seul au monde) dans lequel le personnage Chuck
se retrouve seul sur une ile après le crash de son avion.
Afin d’éviter de
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sombrer dans la folie de la solitude, il récupère un ballon échoué sur
l’ile, dessine dessus un visage qu’il nomma Wilson et mène
régulièrement des conversations avec lui afin de stimuler une relation
sociale et développe ainsi une amitié fictive.
Ainsi, le contact et les échanges avec les autres au sein de la collectivité
est un élément essentiel a notre survie.
De plus, le bonheur est intrinsèquement lié aux valeurs inculquées par
la collectivité.
En effet, la présence de valeurs en commun permet des
liens sociaux renforcés, telle la générosité, la bienveillance et la
sympathie.
Notons que la sympathie, de son étymologie « Pathos » qui
signifie éprouver avec les autre, dans le vivre avec, apporte un élément
essentiel au bien être affectif des individus.
C’est d’ailleurs ce
qu’explique David Hume dans le Traité de la nature humaine, ou il
montre l’incapacité de l’Homme à se suffire lui-même, ainsi que
l’absence de sens à un plaisir non partagé avec un entourage.
Ainsi la
société apporte de l’empathie et de la solidarité, procurant une certaine
stabilité nécessaire au bonheur.
Le bonheur se définit comme un sentiment de plénitude stable et
durable, ce qui peut être assurée par un lien solide avec les autres en
communauté.
On peut donner l’exemple de la maladie qui peut venir
perturber notre état de plénitude, mais il est plus facile de surmonter
cette difficulté lorsqu’on se retrouve au sein d’une société solidaire que
lorsqu’on est dans la solitude.
Cela souligne la nécessité d’une communauté soudée aux principes
collectifs pour la réalisation du bonheur de chacun.
Nous avons établi la nécessite de la société pour un bonheur collectif,
cependant elle risque de peser sur l’individu en imposant des valeurs et
des règles de vie qui pourront entraver sa liberté dans sa quête du
bonheur.
Faire dépendre le bonheur de l’individu du bonheur de la
societe rendrait il le bonheur complet et authentique ?
Le bonheur est d’abord une quête, tous les hommes aspirent au
bonheur, il serait alors l’objet d’une quête.
On le définit comme un état
stable de plénitude et qui provient surtout d’un jugement personnel.
Tandis que ce que la société est en mesure de nous procurer serait de
l’ordre du bien-être, qui renvoie à l’idée plus concrète de confort,
d’agrément, aussi bien sur les plans matériel et effectif, et en tant que tel
susceptible d’être mesuré.
Le bonheur collectif apporte plutôt le bien
être individuel.
En effet, c’est est un état intérieur qui ne dépend pas de
l’extérieur, et donc de la société, mais il dépend plutôt de l’individu
uniquement.
C’est d’ailleurs la thèse qu’a adopté Jean-Jacques Rousseau
dans « Les rêveries du promeneur solitaire....
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