Devoir de Philosophie : Explication de texte de John Stuart Mill
Publié le 06/11/2022
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Devoir de Philosophie : Explication de texte de John Stuart Mill
Dans ce texte de John Stuart Mill extrait du livre De la liberté, il est question
des liens entre la vérité et l’autrui.
Le problème auquel l’auteur entend
répondre est le suivant : l’homme détient-il la vérité par lui-même? Dans ce
texte, John Stuart Mill cherche à démontrer que l’homme a des opinions mais
qu’à travers l’interaction et l’expérience celui ci peut rétablir la vérité en
modifiant ses erreurs et donc opte des conduites rationnelles.
Dans un premier
temps de la ligne 1 à 6, Mill énonce que la connaissance permet de trouver peu
à peu la vérité à partir des anciens intellectuels.
Puis dans un second temps de
la ligne 6 à 16, Mill énonce comment l’homme peut être capable de rectifier ses
erreurs pour atteindre la vérité : à travers l’expérience et la discussion avec un
individu.
Enfin de la ligne 16 à la fin du texte, Mill finit par expliquer que la
meilleur façon d’avoir le meilleur opinion est d’être ouvert aux critiques de
l’autrui.
Dans cette première parti John Stuart Mill commence par introduire la
signification de la vérité à son point de vue, il affirme que certains opinions des
hommes de l’époque s’avère faux et ne sont plus conforment à la vérité
d’aujourd’hui, en effet il cite : « Car la majorité des grands hommes des
générations passées a soutenu maintes opinions aujourd’hui tenues pour
erronées et fait et approuvé nombre de choses que nul ne justifie plus
aujourd’hui ».
La vérité ici est la correspondance entre ce qu’on dit et ce qui
est : elle s’oppose donc à la fausseté, à l’erreur mais aussi aux mensonges.
Détenir la vérité c’est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la
réalité.
Mill s’appuie donc à une argumentation, la connaissance actuelle
permet de trouver peu à peu la vérité à partir des anciens opinions.
Effectivement les «grands hommes» ont défendu des thèses qui se révèle de
nos jours mensongères.
Stuart désigne les « grands hommes» comme des
personnages historiques issue de la sciences donc des scientifiques ou encore
des philosophes.
De ce fait tout les anciens opinions qui étaient authentiques
ne le sont plus de nos jours, la vérité peut donc être modifiable, elle change.
On constate ainsi l’emploi du présent de l’indicatif qui renvoie à une affirmation
et l’utilisation du terme «opinion» pour désigner l’instabilité de ce dernier.
Il est
donc indispensable de passer par les erreurs pour atteindre la vérité, il faut
donc se corriger, se contredire pour l’acquérir.
Dans son texte Stuart désigne
aussi que la vérité ne peut pas provenir de « l’ opinion » des « grands hommes
».
C’est les sciences qui permettent de connaître en quelque sortes la vérité,
toutefois une théorie scientifique est considérée comme vraie, non pas
définitivement mais jusqu'à preuve du contraire.
Mille dénonce alors ces
hommes la d’avoir supporter des opinions qui eux sont fondés plus sur un
sentiment que sur une réalité partagé et constaté par tous, et de les prétendre
vrai sans preuves scientifiques.
John Stuart Mill introduit cette seconde parti par, tout d’abord décrire les
qualités que l’homme détient pour corriger ses erreurs : « qualité de l’esprit
humain », «respectable en l’homme », « être intellectuel et moral » puis il
expose ces deux façons : « par la discussion et l’expérience », il poursuit par
souligner que seul l’expérience n’est pas capable de corriger les erreurs « mais
non par la seule expérience ».
L’expérience désigne le vécu d’un individu et
plus scientifiquement parlant les expérimentations.
Néanmoins pour l’auteur
l’essentiel c’est la discussion, c’est elle qui permet a l’individu d’interagir avec
l’autrui, donc de tenir compte de nouveaux opinions et de pouvoir corriger ses
erreurs, on ne peut pas forcément corriger ses propres erreurs, « par la
discussion et l’expérience (…) il est capable de corriger ses erreurs : la
discussion est nécessaire pour montrer comment interpréter l’expérience ».
Les dialogues avec Socrate en sont un très bon exemple.
Les interlocuteurs du
philosophe sont parfois agacés d'être interrogés et meurtris de prendre
conscience des lacunes de leurs raisonnements.
« La discussion est nécessaire
pour montrer comme interpréter l'expérience».
On retrouve l'aspect
pédagogique du maître qui comme Socrate dialogue avec autrui sur le sens
que l'on donne à ce que l'on vit (l'amour, l'injustice, la violence.…)
John Stuart ajoute que l'homme ne peut pas se corriger seul et qu'autrui est
indispensable.
« Faits et arguments doivent lui être présentés ».
Ainsi certaines
thèses ne pourront pas être affirmer quand elles seront comparés aux faits.
«
Fausses opinions et fausses pratiques cèdent graduellement devant le fait et
l’argument, mais pour produire quelque effet sur l’esprit, ces faits et
arguments doivent lui être présentés ».
Dès lors ce....
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